400 millions de $ tirés du phosphate sahraoui, par le colonisateur marocain
C'est une violation du droit international dont les textes sont accessible sur le site de l'ONU, notamment l'avis juridique de Hans Corell, rendu au conseil de sécurité en 2002. (voir conclusion ci-dessus à propos d'activité d'exploration pétrolière)
Le réseau international WSRW a fait une étude systématique de l'exploitation des phosphate de Boucraa au Sahara Occidental occupé, par son exportation, et a conclu que la valeur marchande estimée des exportations de phosphates du Sahara Occidental occupé pour l’année 2012 sera d'au moins 400 million de $.
Cette somme, comme tout ce qui est tiré de l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara Occidental doivent être placée sous administration onusienne, jusqu'à la résolution démocratique et juste du conflit.
Pour les détails du rapport sur le phosphate, voir sur le site http://www.wsrw.org/a216x2374
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En grève les pêcheurs sahraouis ont fermé l'accès au port de Dakhla-Villa Cisneros
By Isabel de Aragón, 26/5/2013
Les pêcheurs sahraouis exigent de recevoir des garanties de la part
du ministère marocain de l’agriculture et de la pêche maritime, Mr. Aziz
Akhannouch, pour qu’ils soient inclus en tant que parti prenant dans
toutes les décisions sur le sécteur.
Les Associations Sahrauies qui s’inscrivent à cette action revendicative sont:
- Association Nawra
- Association Al Kandil
- Association des pêcheurs sahrauis de Dakha-Villa Cisneros
- Association pour la protection des resources naturalles
Ces
Associations Sahraouies, dénoncent aussi l’exploitation massive
et exhaustive des ressources de pêche dans la région et le monopole du
marché de poissons par les Marocains, en particulier par les généraux
marocains.
Ces puissants privilégiés marocains utilisent leur influence pour
“trafiquer” de grandes quantités de poissons hors du port de Dakhla – Villa
Cisneros et après ils le commercialisent au marché noir parallèle
avec la complicité de l’Administration des ports (ODEP), grâce aux
pots-de-vin que recoivent les cadres supérieurs de cette administration.
Il faut souligner que le contrôle de l’activité de pêche au Sahara
Occidental reste dans les mains de grands groupes économiques, la plupart
d’entre eux appartiennent à l’Union Européenne, la Russie et les
généraux marocains, en plus le ministère marocain de l’agriculture et la
pêche maritime a réduit le nombre de licences de pêche attribuées aux
pêcheurs locaux et a favorisé ces intêrets des puissants de la pêche.
Actuellement le nombre de licences attribuées aux pêcheurs sahraouis
de la pêche traditionnelle n’excède pas du 6,2%; près du 64% des
produits de mer d’origine de cette ville du Sahara Occidental occupé est
exportée vers le marché marocain.
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