A
ceux qui n'en finissent plus de pointer du doigt les révolutions
tunisienne et égyptienne qui ont fait passer les peuples concernés d'une
dictature de prédateurs à celle des islamistes, je les renvoie à
l'exemple tunisien, où à force d'acharnement et de lutte, la société
civile a fait reculer la dictature que les barbus s'apprêtaient à
constitutionnaliser !
Une belle leçon pour tous ceux qui
continuent de brandir la menace de zizanie et de troubles qui seraient
liés à une disparition de la monarchie marocaine, alors que la pire
menace pour les marocains est précisément ce régime pourri qui
confisque, pille, opprime et tue les nôtres ! Plus "siba" que ça je ne
vois pas !
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------En Tunisie, la liberté de conscience l'emporte sur la charia
Le Point.fr - Publié le 05/01/2014 Les premiers articles fraîchement adoptés de la nouvelle Constitution tunisienne font de la religion une question individuelle. Une première dans le monde arabe.
L'Assemblée nationale tunisienne a commencé à voter les articles de la nouvelle Constitution .
Mireille Duteil
Chroniques de l'Afrique et du Proche-Orient
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Dim 21h00 ALERTE TUNISIE CONSTITUTION- Victoire des laïcs- L'accusation d'apostasie interdite après des menaces
Crée le : 05 janvier 2014
L'opposition laïque tunisienne a obtenu dimanche le vote d'un
amendement au projet de Constitution interdisant "les accusations
d'apostasie", à la suite de menaces contre un élu de gauche après qu'un
député islamiste l'a qualifié d'ennemi de l'islam.
L'amendement en question, adopté par 131 voix sur 182 votants vers 20H00 GMT (21H00 locale), "prohibe les accusations d'apostasie et l'incitation à la violence". Il avait été présenté une première fois samedi mais rejeté.
Ce vote intervient à l'issue d'une longue journée de négociations et de polémique entre les islamistes du parti Ennahda et l'opposition laïque qui menaçait de boycotter les séances de la Constituante sur l'adoption de la Constitution.
La polémique qui a paralysé la Constituante dimanche a été provoquée par des propos la veille de Habib Ellouze, un élu de frange radicale d'Ennahda, qui avait jugé notamment que le député de gauche Mongi Rahoui était "connu pour son animosité pour l'islam".
M. Rahoui a affirmé dans l'hémicycle que ces propos étaient à l'origine de menaces de mort à son encontre.
"Ce qui a été dit hier (samedi) par ce cheikh, comme quoi (...) j'étais l'ennemi de l'islam, a conduit à des menaces de morts contre moi", a-t-il dit.
Pour l'opposition, les propos en question ont fait de l'élu une cible, alors que deux opposants de gauche ont été assassinés en 2013, crimes attribués à la mouvance jihadiste.
(Avec AFP
L'amendement en question, adopté par 131 voix sur 182 votants vers 20H00 GMT (21H00 locale), "prohibe les accusations d'apostasie et l'incitation à la violence". Il avait été présenté une première fois samedi mais rejeté.
Ce vote intervient à l'issue d'une longue journée de négociations et de polémique entre les islamistes du parti Ennahda et l'opposition laïque qui menaçait de boycotter les séances de la Constituante sur l'adoption de la Constitution.
La polémique qui a paralysé la Constituante dimanche a été provoquée par des propos la veille de Habib Ellouze, un élu de frange radicale d'Ennahda, qui avait jugé notamment que le député de gauche Mongi Rahoui était "connu pour son animosité pour l'islam".
M. Rahoui a affirmé dans l'hémicycle que ces propos étaient à l'origine de menaces de mort à son encontre.
"Ce qui a été dit hier (samedi) par ce cheikh, comme quoi (...) j'étais l'ennemi de l'islam, a conduit à des menaces de morts contre moi", a-t-il dit.
Pour l'opposition, les propos en question ont fait de l'élu une cible, alors que deux opposants de gauche ont été assassinés en 2013, crimes attribués à la mouvance jihadiste.
(Avec AFP
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