Un mineur algérien victime de l'échec marocain au Sahara Espagnol
Après toute une série de rapports accablants sur les violations des
droits de l'homme par le Maroc au Sahara Espagnol (l'Espagne est
légalement la puissance administrative dans le territoire connu sous le
nom du Sahara Occidental), le Parlement Européen adoptait le 7 février,
en session plénière à Strasbourg, une résolution sur la 22ème session du
Conseil des droits de l’Homme des Nations unies qui se tiendra à Genève
du 25 février au 22 mars.
Dans cette résolution, il faisait part de "ses préoccupations au vu des violations permanentes des droits de l’Homme au Sahara occidental" et il appelait à la protection des droits fondamentaux de la population du Sahara occidental, y compris la liberté d’association, la liberté d’expression et le droit de manifester". L'institution législative européenne n'a pas oublié les "prisonniers politiques" demandant qu'ils "soient libérés" et saluait la nomination d’un envoyé spécial pour le Sahel et souligne la nécessité d’un suivi international de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental ; est favorable à un règlement juste et durable du conflit sur la base du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies".
Dans cette résolution, il faisait part de "ses préoccupations au vu des violations permanentes des droits de l’Homme au Sahara occidental" et il appelait à la protection des droits fondamentaux de la population du Sahara occidental, y compris la liberté d’association, la liberté d’expression et le droit de manifester". L'institution législative européenne n'a pas oublié les "prisonniers politiques" demandant qu'ils "soient libérés" et saluait la nomination d’un envoyé spécial pour le Sahel et souligne la nécessité d’un suivi international de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental ; est favorable à un règlement juste et durable du conflit sur la base du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies".
L'Envoyé Spécial pour le Sahel, le britannique Richard Tannock, a remis
son rapport en septembre 2013 avec des conclusions accablantes pour le
royaume chérifien.
Quatre jours plus tard, le 11 février 2013, en guise de vengeance, les
autorités marocaines se sont retournés contre le jeune Islam Khoualed,
15 ans, qui se trouvait à Agadir dans le cadre d’un entraînement en tant
que membre de l’équipe nationale de voile.
L'agence de presse algérienne a rapporté qu'il vient d'être libéré . Les Algériens se souviendront de cette affaire comme celle qui a montré
toute " l'animosité " des Marocains envers l'Algérie. L'opinion publique
algérienne était unanime. Il s'agissait d'une affaire montée d'un fait
banal qui n'est d'ailleurs même pas prouvé. Un jeu d'enfant qui n'aurait
même pas dû arriver aux oreilles de la presse, instrumentalisé par tout
un État pour " se venger " d'un pays voisin à cause de son soutien de
la légalité internationale et des droits des peuple à choisir leur
destin.
L'histoire du jeune Islam Khoualed est poignante et les circonstances
politiques en font un épisode nauséabond de l'histoire de la justice
marocaine. Celle-ci, visiblement aux bottes du Makhzen a accepté de
jouer le jeu, en mettant un mineur en prison, juste pour servir un
dessein caché de Rabat. Il est clair que Mohamed VI qui a gracié un
pédophile multirécidiviste et refusé d'en faire autant avec Khoualed
avait certainement quelque chose derrière la tête.
On ne le saura sans doute jamais, mais il est certain que le jeune
garçon a servi de bouc émissaire à une machination diabolique montée par
le Maroc.
Il faut souligner, au passage que tout le long de l'instruction de
l'affaire et du déroulement du procès, le parquet marocain n'a, à aucun
moment, ramené la preuve irréfutable des accusations qu'il a proférées à
l'endroit du jeune athlète algérien. La défense du prévenu, de même que
la représentation diplomatique algérienne en poste au Maroc, avait
l'intime conviction que le dossier de l'accusation était vide et que
l'objectif de la justice de Mohamed VI n'avait pas l'intention de faire
éclater la vérité. Il fallait faire payer à l'Algérie sa position
vis-à-vis de la question sahraouie.
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RAPPEL : il y a presque un an
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Détenu au Maroc depuis près d’une année
L’athlète algérien Islam Khoualed libéré
Le jeune athlète algérien de la voile, Islam Khoualed, détenu depuis le 11 février 2013 dans un centre de protection de l’enfance à Agadir, au Maroc, a été libéré hier. Khoualed (16 ans) regagnera l’Algérie demain.
Il a été remis à son père en présence de l’avocat de la famille, maître Sellam Khaled. Il avait été condamné le 19 mars 2013 par le tribunal de première instance d’Agadir à un an de prison ferme et 40 000 dirhams de dommages et intérêts pour «atteinte à la pudeur sur mineur». Le jeune rameur, qui était en stage avec l’équipe nationale de voile à Agadir, avait vu sa condamnation confirmée le 6 mai 2013 par la chambre criminelle de la cour d’appel de cette même ville.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
RAPPEL : il y a presque un an
Islam Khoualed, un athlète algérien de 14 ans, condamné à un an de prison ferme au Maroc
Le
jeune athlète algérien, Islam Khoualed, en prison au Maroc depuis
plusieurs mois est enfin libre, rapporte l’APS, citant des médias
marocains. Il avait été condamné en mars dernier à un an de prison.
Selon des médias marocains citant une source de journal El-Khabar,
la décision de sortie a été signée par un comité légal, surveillé par
le Président de la Cour criminelle. L’avocat du jeune garçon a confirmé
que le Comité légal avait examiné la demande de sortie déposée par la
défense la semaine dernière après son rejet par la Cour d’appel pour des
raisons de forme. Le Comité est satisfait des assurances données par la
défense.
Un certificat publié par le ministère de l’Éducation nationale a également confirmé qu’Islam Khoualed
n’a pas pu poursuivre ses études au deuxième trimestre, et a perdu ce
trimestre à cause de la fin des limites légales et ne pourra pas le
reprendre l’année prochaine à cause de son âge. Selon cette même source,
la commission juridique a pris sa décision après avoir consulté des
documents attestant de la nécessité de permettre à Islam, âgé de 15 ans,
de rejoindre les bancs de l’école avant le début du deuxième trimestre
de l’année scolaire et lui éviter ainsi de perdre une seconde année.
Selon le journal marocain Ya Biladi,
des documents du centre de protection des mineurs ont attesté de la
bonne conduite de l’enfant pendant la durée de son séjour. L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre entre le Maroc et l’Algérie. Une grâce royale a
même été demandée en faveur du mineur. C’est Farouk Ksentini, le
président de la Commission nationale consultative de promotion et de
défense des droits de l’homme, qui a introduit en accord avec le père du
condamné cette demande auprès du roi Mohammed VI.
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