Abdelkader Belliraj en grève de la faim
Abdelkader Belliraj rejoint les grévistes islamistes qui sont en grève de la faim dans toutes les prisons
de la monarchie. Il entame lui aussi la grève de la faim a durée
illimité. en guise de protestation contre le silence honteux des
autorités face aux grévistes dans un état comateux après plus de 50
jours de grève de la faim.
Publié le 26 décembre 2013 à 15h31 | Mis à jour le 26 décembre 2013 à 15h31
Maroc: une ONG alerte sur la situation de détenus islamistes
Agence France-Presse
RABAT
RABAT
La Ligue marocaine pour la défense
des droits de l'Homme a mis en garde jeudi le gouvernement contre une
possible «catastrophe humanitaire» dans les prisons du royaume, où une
trentaine de détenus islamistes ont entrepris une grève de la faim.
Dans
une lettre adressée au chef du gouvernement, l'islamiste Abdelilah
Benkirane, l'ONG affirme que «de nombreux prisonniers islamistes ont
entrepris une grève de la faim depuis début octobre», mettant en garde
contre la détérioration de la santé de ces détenus, qui se trouvent
répartis dans sept prisons.
Elle précise que les grévistes réclament de meilleures conditions de détention.
Mercredi, l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) avait
elle aussi alerté sur la situation de ces détenus, dans un courrier
adressé à l'administration pénitentiaire.
Des milliers d'islamistes, accusés de «terrorisme», ont été interpellés à
la suite des attentats suicide du 16 mai 2003 à Casablanca, perpétrés
par 12 kamikazes, qui avaient fait 33 morts.
Dans le sillage du Printemps arabe en 2011, le roi a décidé de libérer
des dizaines d'islamistes, dont quatre responsables salafistes radicaux,
mais de nombreux autres demeurent en prison.
En août dernier, plusieurs dizaines de familles de détenus salafistes
avaient manifesté à Rabat pour réclamer la libération de leurs proches,
protestant de leur innocence.
+
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire