Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

jeudi 16 janvier 2014

Délire raciste en France ! Un agent de sûreté à l'aéroport perd son emploi pour un "Salam".



 
 
Novembre 2013, la préfecture des Alpes Maritimes suspend l’habilitation et l’accréditation de Monsieur M. agent de sûreté à l’aéroport Nice Côte d’Azur, parce qu’il aurait, selon les termes de la décision « défavorablement attiré l'attention sur sa personne ».

Surpris ce jeune père de famille sérieux, professionnel et consciencieux décide de demander des explications à sa direction – d’ailleurs très satisfaite de lui –  mais cette dernière n'est pas au courant de l’initiative du préfet.
Sans réponse de la préfecture sur le motif invoqué et un délai d'un mois pour faire appel : voici les seuls éléments à disposition de Monsieur M.
Il décide alors de saisir le CCIF qui l'incite à déposer un recours par l'entremise de son avocat devant le Tribunal administratif de Nice pour suspendre et annuler la décision préfectorale.
Le 12 décembre 2013, Monsieur M. obtient gain de cause et le Président du tribunal administratif suspend la décision de la préfecture.
Mais c’est oublier l’opiniâtreté du préfet qui prend une nouvelle décision le 17 décembre, cette fois-ci les faits reprochés sont à la fois diffamants et racistes.
Monsieur M. saluerait ses collègues en arabe : un comportement caractéristique de radicalisation religieuse d’après la préfecture.
Toujours dans l’attente d’éléments factuels pour comprendre la décision de la préfecture, Monsieur M. se retrouve aujourd’hui à faire face à de violentes accusations sans possibilité pour lui de se défendre.
Ainsi, on lui reproche notamment un comportement prosélyte caractéristique de radicalisation religieuse parce qu’il saluerait certains de ses collègues d’origine maghrébine en arabe.
Le CCIF invite la préfecture à être plus claire : qu’elle prenne position publiquement et explique que s’exprimer en arabe à l’aéroport suffit à faire de vous un islamiste en puissance.
Voilà donc avec une nouvelle décision de suspension d’habilitation qui interdit à M. M. de travailler malgré la première décision rendue par le tribunal administratif de Nice, pire, la préfecture explique que M. M. aurait exprimé une sympathie prononcée pour certains actes terroristes.
Lesquels ? Quand ? Comment ? C’est le mutisme du côté du préfet.
La vie d'un jeune homme de famille au casier judiciaire vierge et jamais inquiété par les services de police est ainsi sacrifiée sur l'autel de la suspicion fantasmatique.
Aujourd’hui son contrat de travail est suspendu, à ce titre il ne perçoit ni indemnité ni compensation depuis près de deux mois et doit faire face seul à ses charges de famille.

Nous invitons les responsables politiques porteurs de convictions à demander des explications au préfet des Alpes Maritimes.
Que l’autorité administrative produise des éléments s’il y en a.
Il ne faut pas que l’ambiance islamophobe autorise la préfecture des Alpes Maritimes à mettre au ban un père de famille en absence de tous éléments factuels.
Dans l'attente d'éclaircissements de la part de la préfecture des Alpes Maritimes, le Collectif Contre l'Islamophobie en France est déterminé à apporter son plein et entier soutien à Monsieur M. dans le rétablissement de ses droits et de son innocence.                                                                      
                                                                       

Sur le même sujet

  • Mosquée de Nice: l'entourloupe Estrosi
    ------------------------------------------------------------------------------------
    L'AMDH dénonce le racisme en France

    Aéroport de Nice : Un agent licencié pour avoir salué des amis en arabe. Un simple « Salam Aleikoum » peut être l’objet d’un licenciement en France. C’est ce qui est arrivé à un agent travaillant à l’aéroport de Nice Cotes d’Azur. Alors que la traduction de cette salutation arabe donne « que la paix soit avec vous », la préfecture des Alpes maritimes a du mal à accepter l’emploi de cette formule. Elle a licencié un agent en novembre dernier alors que celui-ci n’avait jamais commis d’acte répréhensible auparavant et dispose même d’un casier judiciaire vierge. 
     La décision de la préfecture a choqué plus d’un, à commencer par le Conseil contre l’islamophobie en France (CCIF). Selon ce dernier qui explique la décision, la préfecture des Alpes-Maritimes a suspendu « l’habilitation et l’accréditation de Monsieur M., parce qu’il aurait « défavorablement attiré l’attention sur sa personne ». Ce n’est que le 17 décembre dernier que la préfecture est parvenue à apporter des éclaircissements concernant sa décision : Monsieur M. saluait ses collègues en arabe, et, selon la préfecture, c’est « un comportement caractéristique de radicalisation religieuse ». 
     Entre temps, l’employé licencié avait sollicité le Tribunal administratif qui a demandé au préfet de revenir sur sa décision. Le 12 décembre, l’agent avait obtenu gain de cause lorsque le Président du tribunal administratif a suspendu la décision de la préfecture. Ce petit soulagement sera toutefois de courte durée puisque la préfecture a choisi d’en rajouter une couche. Elle a accusé cette fois la victime d’adopter un comportement radical et de s’être montrée « favorable à des actes terroristes ». <br />
    Mais comme le souligne le CCIF, « ces dires restent sans preuve et sans précision de la part du préfet ». Au contraire, note le CCIF, c’est Monsieur M., qui est régulièrement l’objet de remarques et de sous-entendus de la part de certains de ses collègues, en raison du port d’une petite barbe et de sa confession religieuse. Yabiladi
    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Triste France !
    Faites circuler. FAITES LE BUZZ !
    Des appels au meurtre contre une catégorie de la société pour cause de race ou de religion, et restés à ce jour impunis, malgré les appels.
    Sans compter l'appel de Henri Tesson, avant-hier, sans réaction aucune ni des autorités, de la chaîne, ni d'aucun média, à fusiller ou pendre Dieudonné. Le climat en France est devenu nauséabond. Et l'impunité de certains camps insupportable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire