Par liberation.ma, 13/1/2014
Le 7ème
art marocain a réussi à briser plusieurs tabous sur la situation de la
femme et des droits de l’Homme dans le Royaume, ont indiqué, vendredi
soir à Madrid, les participants à un débat sur “Le cinéma, la femme et
les droits de l’Homme”.
S’exprimant lors de ce
débat, organisé à l’occasion de la tenue du cycle du cinéma marocain
dans la capitale espagnole, les intervenants ont indiqué que les
productions cinématographiques marocaines de la dernière décennie
mettent la lumière sur les problèmes, les inquiétudes et les espoirs des
femmes.
Cette conférence, animée par la cinéaste
espagnole Chus Gutierrez, la journaliste et avocate marocaine, Nessrine
El Hachlaf Bensaid, la directrice de la Fédération des associations de
la défense et promotion des droits de l’Homme en Espagne, Marisa
Mercado, l’actrice Farah Hamed, ainsi que par la politologue et
journaliste marocaine Dina Bousselham, a mis l’accent sur le rôle joué
par le cinéma dans l’évolution de la situation de la femme marocaine,
tout en insistant que le chemin est encore long pour obtenir les
objectifs escomptés.
“Grâce à son militantisme et ses
efforts, la femme marocaine est actuellement un acteur important dans la
société et dans plusieurs secteurs dominés auparavant par les hommes,
comme la gestion de la chose publique, la politique et
l’entrepreneuriat”, ont souligné les participants, en affirmant que le
nouveau Code de la famille a constitué une étape décisive dans le
processus de promotion des droits des femmes marocaines.
Les intervenants, qui ont appelé à la mise en œuvre des principes
d’égalité entre les femmes et les hommes et à lutter contre toutes les
formes de violence à l’égard des femmes, ont fait remarquer que
l’application des lois en vigueur en matière de promotion des droits des
femmes reste un véritable défi.
A l’issue de ce débat, les participants ont suivi la projection du long-métrage “Mort à vendre” de Faouzi Bensaidi.
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“Derrière les portes fermées” de Mohammed Ahed Bensouda :Briser la Loi du Silence
“Derrière Les portes Fermées” (Khalf alabouab almoughla9a), film signé Mohammed Ahed Bensouda, sort cette semaine sur nos écrans et, du fait du sujet qu'il traite, est certainement promis à une beau succès ! Il traite en effet du drame vécu par les femmes harcelées sexuellement. Le film raconte Samira, une jeune femme dont le quotidien va être bouleversé par l'arrivée d'un nouveau patron dans son entreprise. Ce dernier va transformer sa vie en enfer.
Parmi les bonnes surprises que nous réserve le cinéma marocain depuis quelques temps, le film Derrière les portes fermées (Khalf alabouab almoughla9a) de Mohammed Ahed Bensouda, qui arrive sur nos écrans le 15 janvier.
Ce film en arabe dialectal et français raconte Samira, belle et élégante jeune femme, bien dans son couple avec son mari banquier, dont la vie va être bouleversée lorsque débarque dans l'entreprise qui l'emploie un nouveau directeur qui va s'atteler à la harceler de manière systématique.
Ce dernier, fort de sa position de pistonné, n'a de cesse d'obtenir d’elle ce qu’il veut, et enrage en se voyant remis à sa place par cette employée. Son harcèlement se transforme alors en vengeance, faisant de la vie de Samira un enfer.
Désespérée, celle-ci épuise tour à tour les recours possibles, y compris celui de la société civile mais se trouve face à un mur, et bien pire, menacée de licenciement. Une telle injustice va finalement la pousser vers un plan diabolique pour prouver la culpabilité du directeur...
Si le sujet abordé par ce film est universel, il prend une tournure toute autre au vu de notre environnement législatif et de l'impunité dont jouissent les hommes qui pratiquent le harcèlement. Au delà de sa lecture au premier degré, Derrière les portes fermées se campe comme un appel à la société et au législateur afin qu'ils développent les outils nécessaires à la protection des femmes contre cette catégorie de prédateurs sexuels.
Un message pour mobiliser, avertir et prévenir contre ces abus de pouvoir indique Mohammed Ahed Bensouda dans une note d'intention. L'auteur y explique que son film s'attaque à phénomène universel dont les preuves sont extrêmement ardues à apporter. La loi face à ce phénomène, explique t-il, reste très confuse, et notre pays n’échappe pas à cette règle.
Tout en soulignant le travail de notre société civile, il se joint aux voix des acteurs associatifs pour réclamer une législation en adéquation avec le niveau d’avancement de la société et de la femme marocaine, et ce, afin d'épauler la marche du pays vers la modernité et l’Etat de droit.
Ce film en arabe dialectal et français raconte Samira, belle et élégante jeune femme, bien dans son couple avec son mari banquier, dont la vie va être bouleversée lorsque débarque dans l'entreprise qui l'emploie un nouveau directeur qui va s'atteler à la harceler de manière systématique.
Ce dernier, fort de sa position de pistonné, n'a de cesse d'obtenir d’elle ce qu’il veut, et enrage en se voyant remis à sa place par cette employée. Son harcèlement se transforme alors en vengeance, faisant de la vie de Samira un enfer.
Désespérée, celle-ci épuise tour à tour les recours possibles, y compris celui de la société civile mais se trouve face à un mur, et bien pire, menacée de licenciement. Une telle injustice va finalement la pousser vers un plan diabolique pour prouver la culpabilité du directeur...
Si le sujet abordé par ce film est universel, il prend une tournure toute autre au vu de notre environnement législatif et de l'impunité dont jouissent les hommes qui pratiquent le harcèlement. Au delà de sa lecture au premier degré, Derrière les portes fermées se campe comme un appel à la société et au législateur afin qu'ils développent les outils nécessaires à la protection des femmes contre cette catégorie de prédateurs sexuels.
Un message pour mobiliser, avertir et prévenir contre ces abus de pouvoir indique Mohammed Ahed Bensouda dans une note d'intention. L'auteur y explique que son film s'attaque à phénomène universel dont les preuves sont extrêmement ardues à apporter. La loi face à ce phénomène, explique t-il, reste très confuse, et notre pays n’échappe pas à cette règle.
Tout en soulignant le travail de notre société civile, il se joint aux voix des acteurs associatifs pour réclamer une législation en adéquation avec le niveau d’avancement de la société et de la femme marocaine, et ce, afin d'épauler la marche du pays vers la modernité et l’Etat de droit.
www.lesportesfermees.com
aufait
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