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jeudi 31 octobre 2013

Le mouvement marocain du 20 février Paris/IDF condamne l’escalade de la violence de l’Etat marocain


                                                                                Le mouvement marocain du 20 février Paris/IDF condamne l’escalade de la violence de l’Etat marocain et appelle au renforcement de l’action et à l’unité contre le despotisme.
En 2011, le mouvement du 20 février nous a montré la voie à suivre pour imposer le changement et il continue à le faire aujourd’hui encore plus que jamais en prolongeant son combat jusqu’à la satisfaction de ses revendications légitimes et l’instauration d’un vrai régime démocratique.

Le mouvement marocain du 20 février Paris/IDF exprime sa vive préoccupation devant le passage de mesures économiques ultralibérales accompagnées 
d’une  recrudescence sans précédent de la répression :
- Une augmentation considérable des prix des matières de première nécessité qui condamne les marocain(ne)s dans leur vie quotidienne à devenir de plus en plus pauvre. Elle creuse d’autant plus l’écart entre la minorité riche qui détient le pouvoir et le reste de la population et nous montre clairement l’échec politique, prévisible du gouvernement du PJD qui aggrave la crise politique et économique au Maroc.
- Après la libération par grâce royale du violeur Daniel Galvan Fina, ayant abusé de 11 enfants, le peuple marocain n’est pas au bout de ses surprises. L’Etat marocain frappe fort encore une fois en arrêtant un journaliste du journal électronique Lakome.com, Ali Anouzla, le 17 septembre 2013, connu pour son professionnalisme et son indépendance. Par ailleurs, Lakome.com était à l’origine de la campagne de dénonciation de l’affaire du pédophile Daniel Galvan.
L’affaire n’est pas encore finie et devient de plus en plus complexe, surtout avec la censure il y a quelques jours au Maroc du site Lakome version arabophone et francophone, qui sont inaccessibles pour les internautes marocain(ne)s.
Ali Anouzla vient de retrouver sa liberté provisoire ce vendredi 25 octobre 2013, en attente de son procès.
- Les arrestations se multiplient et atteint plus de 240 prisonniers politiques selon les ONG marocaines et étrangères. Récemment, trois jeunes du mouvement du 20 Février (Hamza Haddi, Rabie Houmazi et Mouad El Makhloufi) ont été arrêtés après avoir manifesté leur soutien à une militante tabassée au commissariat.
- Le 21 Septembre, un jeune manifestant a été assassiné par les forces de répression à Assa, une ville au sud du Maroc.
- Le Samedi 19 Octobre 2013, une répression sauvage d’une manifestation des activistes sahraouis à Laâyoune au Sahara.
- Assassinats, poursuite et discrimination vis-à-vis des migrant(e)s subsaharien(ne)s. Lors d’une descente de la police marocaine chez Moussa Seck (un jeune sénégalais), ce dernier voulant échapper à la police, se jette par la fenêtre du 4ème étage, un de ses amis qui accusent la police d’être derrière sa mort, se retrouve arrêté et en voie d’expulsion du territoire marocain.
-Le jeudi 3 octobre, nous apprenons l’arrestation de trois adolescent(e)s dans la ville de Nador pour « atteinte à la pudeur publique ». Cela est survenu quand deux adolescent(e)s Mouhsine (15 ans), Raja (14 ans) ont publié une photo de baiser sur Facebook. Leur ami, Oussama (16 ans), qui a pris la photo, a été aussi arrêté. Cette arrestation confirme les pratiques dictatoriales du régime marocain et montre un Maroc à deux vitesses entre le discours véhiculé officiellement et les pratiques sur le terrain.
-Un autre cas d’un jeune marocain de Taounate converti au christianisme se voit condamné à 30 mois de prison ferme et 5000 dirhams d’amende pour avoir fait le choix de la religion qu’il souhaitait pratiquer, bafouant ainsi la liberté de conscience de ce jeune.

Par ce communiqué, le mouvement marocain du 20 février Paris/Ile de France :
- Réitère sa détermination et son combat pour la démocratie, la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale.
- Considère que le gouvernement du Parti de Justice et Développement  n’est qu’une marionnette dans les mains du Palais qui gouvernement réellement au Maroc.
- Exige l’arrêt des poursuites contre le journaliste Ali Anouzla ainsi que tous les militants du mouvement du 20 Février et de tou(te)s les détenu(e)s politiques et d’opinion au Maroc.
- Exige de l’Etat Marocain le respect de la liberté de la presse et des libertés individuelles.
 - Nous appelons au renforcement et l’unité de la lutte contre la tyrannie au Maroc.

Contact :
· Tél du coordinateur : 07.52.24.04.93

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