Prélèvements sur les salaires
Par Salma Raiss, aufait,
La décision gouvernementale relative aux prélèvements sur les salaires des grévistes crée des remous. Après les fonctionnaires des collectivités locales, les syndicalistes du secteur de la santé se sont indignés fortement, après avoir remarqué, la semaine dernière, les prélèvements d’importantes sommes sur leurs salaires, à cause de leur participation à des grèves et manifestations.
Après le ministère de la Justice et des libertés et
les collectivités locales, c'est au tour des syndicats de la santé de
s'indigner contre les prélèvements sur les salaires des grévistes. Ce
mouvement de colère vient s'ajouter à celle causée par le décret du
ministre de tutelle, Houcine El Ouardi, permettant aux lauréats des
instituts privés d’exercer dans le public.
En protestation contre la décision du gouvernement de faire des prélèvements sur les salaires des grévistes, les quatre syndicats du ministère de la Santé affiliés à la Fédération démocratique du travail (FDT), à la Confédération démocratique du travail (CDT), à l'Union générale des travailleurs marocains (UGTM) et à l'Union nationale des travailleurs marocains (UNTM), ont décidé d’observer un énième sit-in, jeudi 6 décembre, devant les sièges des délégations de la santé, au niveau national.
Ce sit-in intervient après maintes autres manifestations tenues par les syndicats, pour “déplorer cette décision gouvernementale, que les fonctionnaires du secteur jugent “unilatérale, précipitée et impopulaire”, a expliqué Mustapha Chennaoui, secrétaire général du syndicat national de la santé, affilié à la CDT.
Et Dr Chennaoui de souligner que la grève est l'ultime recours des syndicats pour faire entendre leurs revendications, qui tombent, depuis longtemps, dans la sourde oreille du ministère de tutelle.
Dans un communiqué conjoint, les quatre syndicats appellent à un retrait immédiat de la décision gouvernementale et à la restitution des sommes d’argent défalquées sur les salaires des grévistes.
La bataille s’annonce dure, puisque le chef de gouvernement, Abdelillah Benkirane, est catégorique et n’entend pas revenir sur cette décision.
En protestation contre la décision du gouvernement de faire des prélèvements sur les salaires des grévistes, les quatre syndicats du ministère de la Santé affiliés à la Fédération démocratique du travail (FDT), à la Confédération démocratique du travail (CDT), à l'Union générale des travailleurs marocains (UGTM) et à l'Union nationale des travailleurs marocains (UNTM), ont décidé d’observer un énième sit-in, jeudi 6 décembre, devant les sièges des délégations de la santé, au niveau national.
Ce sit-in intervient après maintes autres manifestations tenues par les syndicats, pour “déplorer cette décision gouvernementale, que les fonctionnaires du secteur jugent “unilatérale, précipitée et impopulaire”, a expliqué Mustapha Chennaoui, secrétaire général du syndicat national de la santé, affilié à la CDT.
“Les
prélèvements sur les salaires ont été opérés et cela sera à l’origine
d’une réaction forte, voire agressive, de la part des centrales
syndicales.”
Dr Mustapha Chennaoui, secrétaire général du syndicat national de la santé.
Il
considère que c'est inacceptable et illégal, étant donné que la grève
est un droit fondamental et constitutionnel des fonctionnaires, tant
qu'elle se tient dans un cadre pacifique.Et Dr Chennaoui de souligner que la grève est l'ultime recours des syndicats pour faire entendre leurs revendications, qui tombent, depuis longtemps, dans la sourde oreille du ministère de tutelle.
Appel à la restitution des sommes défalquées
Le
syndicaliste a, par ailleurs, précisé, que ces prélèvements
interviennent au moment où les fonctionnaires de la santé s’attendaient à
l’application du contenu de l’accord du dialogue social du 5 juillet
2011. Cet accord comprend entre autres la rémunération du rendement, de
la garde et de la permanence, l’activation de la rémunération de la
responsabilité, la motivation du médecin chef et l’infirmier chef
exerçant dans les centres de santé et le personnel travaillant dans les
unités de santé mobiles.Dans un communiqué conjoint, les quatre syndicats appellent à un retrait immédiat de la décision gouvernementale et à la restitution des sommes d’argent défalquées sur les salaires des grévistes.
La bataille s’annonce dure, puisque le chef de gouvernement, Abdelillah Benkirane, est catégorique et n’entend pas revenir sur cette décision.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire