Par l'AFPS,Le bureau national aris, le 6/12/2012
Le 29 novembre 2012,
l’Assemblée générale des Nations Unies a accueilli l’Etat de Palestine. Cette
initiative a été décrite par le gouvernement israélien comme
« unilatérale », alors même que 138 Etats avaient
décidé, au sein de l’entité la plus multilatérale qui puisse être -
l’Assemblée générale des Nations Unies – que la Palestine devait être reconnue
comme Etat.
Le vote a été précédé de menaces de type politique, économique et diplomatique, et suivi de représailles : le gouvernement israélien a annoncé le refus de verser les taxes revenant à l’Autorité palestinienne et la construction de 3 000 nouveaux logements dans le cadre du projet E1 qui aurait pour conséquence de couper en deux la Cisjordanie à hauteur de Jérusalem.
Il n’y a qu’une manière de comprendre cette décision au lendemain du vote à l’ONU : le gouvernement israélien souhaite punir la Palestine pour avoir « défié » son autorité de puissance occupante, et montrer de fait que la réalité étatique sur le terrain n’existe pas. Il s’agit d’une provocation insupportable et lourde de conséquences.
L’AFPS rappelle que la France a voté « oui » à l’admission de la Palestine, et que ces décisions sont un défi diplomatique qui lui est aussi adressé.
L’Union européenne, qui condamne la colonisation mais participe à son économie, doit non seulement dénoncer fermement cette provocation, mais prendre enfin des sanctions appropriées.
Le vote a été précédé de menaces de type politique, économique et diplomatique, et suivi de représailles : le gouvernement israélien a annoncé le refus de verser les taxes revenant à l’Autorité palestinienne et la construction de 3 000 nouveaux logements dans le cadre du projet E1 qui aurait pour conséquence de couper en deux la Cisjordanie à hauteur de Jérusalem.
Il n’y a qu’une manière de comprendre cette décision au lendemain du vote à l’ONU : le gouvernement israélien souhaite punir la Palestine pour avoir « défié » son autorité de puissance occupante, et montrer de fait que la réalité étatique sur le terrain n’existe pas. Il s’agit d’une provocation insupportable et lourde de conséquences.
L’AFPS rappelle que la France a voté « oui » à l’admission de la Palestine, et que ces décisions sont un défi diplomatique qui lui est aussi adressé.
L’Union européenne, qui condamne la colonisation mais participe à son économie, doit non seulement dénoncer fermement cette provocation, mais prendre enfin des sanctions appropriées.
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