par Mohammed Belmaïzi, 7/12/2012
Ce
terme déjà inventé par Khomeiny pour briser toute tentative de
critiquer l'Islam (son islam !), a été repris par les tartuffes, tels
que Tariq Ramadan et consorts en Europe. Des opportunistes qui pensaient
acquérir le statut de représentants de la communauté des croyants
auprès des instances européennes en constituant un lobby avec tous les
privilèges qu’on imagine. Et c’est à travers ce vocable, Cheval de
Troie, qu’ils comptaient s’infiltrer pour imposer un islam rétrograde et
obscurantiste, régi par la manipulation et le mensonge en maintenant
les musulmans d’Europe sous la chape magico-religieuse qu’ils prônent.
Ces opportunistes qui ont fait de la religion islamique leur
fond de commerce, ont tout fait pour faire admettre ce terme
'ISLAMOPHOBIE' parmi les délits attentatoires reconnus universellement :
- Racisme - Antisémitisme – Xénophobie... Malheureusement nombre
d'intellectuels européens et d'acteurs dans ce domaine, ont vite
succombé à cette cause frelatée, pour avoir paterné et materné cette
démarche...
Aujourd'hui la grande Histoire qui se déroule sous nos yeux,
vient leur embrouiller ce plan diabolique. Car aussi bien en Égypte
qu’en Tunisie et bientôt au Maroc ou ailleurs, des citoyennes et des
citoyens rejettent le péril islamiste qui projette d’instaurer la
Chariâa, en référence au passé. Voulant faire du passé un avenir, ces
islamistes se trouvent devant l’hostilité ferme d’un pan considérable
des peuples arabo-musulmans qui aspirent à une vie paisible et prospère.
Il devient clair, à travers l’actualité vécue en direct en
Égypte et en Tunisie, que le mot « Islamophobie » ne peut être opérant
dans le sens évoqué plus haut. Il ne peut être intégré en tant que délit
attentatoire, à l’instar des autres calamités « racisme ; xénophobie et
antisémitisme ». Il s’agit plutôt, dans le cas de la bataille en
Égypte, de deux visions du monde qui s’affrontent. Celle, islamiste, qui
veut précipiter le monde dans les ténèbres, et celle qui appelle de
toutes ses forces un islam des Lumières, et qui intègre la modernité et
ses valeurs, tels que la démocratie, l’État de Droit... paix et progrès.
Peut-on donc appliquer le mot « Islamophobes », en tant que
délit attentatoire, sur les opposants égyptiens qui refusent une
hégémonie dictatoriale et une théocratie que les Frères Musulmans
pensent imposer ? Essayez... !
Ainsi, et une fois vidée du sens qu’on voulait sournoisement
lui attribuer, « l’islamophobie » ne peut garder que la sémantique de
la « peur », acception d’un dictionnaire ordinaire. Eh bien, là, oui,
les opposants face à l’hégémonie islamiste délétère, ont le droit et le
devoir d’avoir peur des assassins de la liberté et de l'espoir !
Mohammed Belmaizi
7/12/2012
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