L’ONU ne relâche pas son attention sur la politique éducative du Maroc. Le rapporteur onusien sur le droit à l’éducation a cité le royaume et sa politique de privatisation comme exemple des atteintes au droit à l’éducation.
Dans son rapport sur le droit à l’éducation daté du 24 septembre et rendu public lundi 27 octobre devant les 193 pays siégeant à l’Assemblée générale des Nations unies, la Troisième commission de l’Organisation des nations unies, spécialisée sur les questions sociales, culturelles et humanitaires, a choisi de citer le Maroc comme exemple de la tendance à la privatisation de l’enseignement, facteur de « discrimination et d’inégalités [...] entre les riches et les démunis », s’alarme le rapporteur spécial sur le droit à l’éducation, Kishore Singh.Dans un paragraphe consacré à la privatisation de l’enseignement, le rapport établit notamment que :
La privatisation croissante du paiement des frais, pour les écoles à caractère lucratif au Maroc, par exemple, entraîne une discrimination et des inégalités dans l’éducation pour les enfants défavorisés en créant un système qui privilégie les « ayants » sur les « démunis », avec le risque de développer un système éducatif à deux vitesses. Par ailleurs, la recherche démontre que le système d’« aides censées fournir aux parents désavantagés économiquement les moyens de choisir une école privée promeut en fait la différenciation sociale ».Pour voir la vidéo du compte rendu (en anglais) de M. Kishore Singh, rapporteur spécial sur le droit à l’éducation au sein de la Troisième commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire