par Rida Benotmane, demainonline, 17/11/2014
English Version: Salah Elayoubi: “The Moroccan regime seems unable to tolerate anything else but praise”
Le 2 novembre 2014, le monde célébrait la deuxième
journée internationale de la fin de l’impunité, pour les crimes commis
contre les journalistes. Un événement gravé dans le marbre, grâce à la
résolution A/RES/68/163, adoptée le 18 décembre 2013, par l’Assemblée
générale des Nations-Unies, lors de sa soixante-huitième (68)
session. La sécurité des journalistes et la question de l’impunité sont
au centre de cette résolution dont le Maroc a été l’un des premiers
signataires. Mais avec la multiplication des cas de violations commises
contre les journalistes au Maroc depuis la signature de cette
résolution, nous avons souhaité comprendre pourquoi les autorités
marocaines aiment à entretenir les paradoxes sur des questions cruciales
relevant de la démocratie et de la bonne gouvernance. Une situation qui
confine à la schizophrénie pour le pays qui compte officiellement
accueillir le Forum Mondial des Droits de l’Homme du 27 au 30 novembre
prochain à Marrakech alors que la répression bat son plein contre des mouvements et organisations pacifiques pro-démocratie. Salah Elayoubi, ancien chroniqueur sur le site d’information Lakome.com
(organe de presse censuré par les autorités marocaines pour sa ligne
éditoriale opposée à l’autoritarisme du régime marocain) livre à travers
cette interview, son sentiment sur la situation actuelle du
journalisme au Maroc et celle des droits de l’homme, en général.
Rida Benotmane
Rida Benotmane : À sa soixante-huitième (68) session, en 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/68/163, qui a proclamé le 2 novembre, Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Cette résolution a exhorté les États membres à prendre des mesures
précises, afin de combattre la culture de l’impunité. L’Etat marocain
vous semble-t-il prendre au sérieux cette résolution pour défendre les
journalistes sur son territoire ?
Salah Elayoubi : Le régime de Mohammed VI
n’en a cure. C’est un régime autoritaire, qui, moyennant un alignement
systématique sur les positions des puissances occidentales, comme la
France et les USA, pour ne citer que ces ceux-là, bénéficie de leur
appui inconditionnel. En tant que tel, il se soucie bien peu de protéger
les journalistes qui échappent à son influence ou qui dénoncent ses
pratiques. Et lorsqu’il se met à pleuvoir des dénonciations, comme dans
l’affaire Ali Anouzla,
il navigue à vue, en « oubliant », comme par enchantement, les
poursuites pénales qu’il avait entamées. L’acharnement contre le
journaliste espagnol Ignacio Cembrero est
révélateur du peu de cas que fait le Maroc de la liberté de presse, même
lorsqu’il s’agit de la presse étrangère, si celle-ci s’aventure à
dénoncer ses exactions. Le régime fait même preuve d’un cynisme à nul
autre pareil, en organisant à Marrakech du
27 au 30 novembre 2014, un forum mondial des droits de l’homme, au
moment même où il est dénoncé par quasiment tout ce que compte le monde
d’organisations internationales. Le sentiment d’impunité est si fort
chez les sécuritaires qu’ils n’hésitent même plus à s’en prendre à ces
mêmes organisations, comme lorsque Amnesty International, s’était vue interdire le camp de jeunes qu’elle comptait tenir en septembre, à Bouznika. Je ne parle même pas de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH) qui a fait l’objet de plus d’une trentaine d’interdictions ces derniers temps.
RB : Selon vous, l’Etat marocain condamne-t-il comme il se
doit les crimes commis contre les journalistes et les travailleurs des
médias ?
SE : La réponse est dans la question ! On attend toujours, la suite
que la justice marocaine a cru devoir donner à la plainte déposée par Ahmed Benseddik,
suite aux menaces de mort proférées à son encontre. Chaque jour des
journaux ou parutions électroniques font état d’insultes, de
diffamations ou de menaces à peine voilées à l’encontre d’autres
journalistes ou militants d’associations, sans que la justice ne juge
utile de diligenter une enquête ou d’inquiéter les auteurs de ces
délits. On se souvient également de cet individu brandissant une hache
ou cet autre, un automatique, face caméra et proférant les pires
menaces contre les Vingt-fébréristes, en toute impunité.
RB : Quelles seraient selon vous, les mesures urgentes à
adopter par le gouvernement marocain, pour prévenir les crimes contre
les journalistes ?
SE : Il n’y a rien d’autre à entreprendre qu’à faire appliquer la
loi, sinon, nous entrerions dans une sorte d’état d’exception. Le code
pénal marocain est suffisamment étoffé, pour dissuader les agresseurs
éventuels et protéger les journalistes, tout comme il est supposé le
faire pour les autres citoyens marocains. Mais il faut encore que les
autorités soient disposées à appliquer la loi.
RB : Pensez-vous que la justice étatique actuelle peut jouer
un rôle efficace lorsque les crimes contre les journalistes sont commis
par des fonctionnaires de l’Etat ?
SE : Tout est affaire de démocratie. Si nous en étions une, chacun de
ceux qui se sentirait victime d’une injustice ou d’un acte illégal,
commis par un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, pourrait
attaquer ce dernier afin de faire valoir ses droits. Mais personne
n’ignore que les fonctionnaires agissent sur ordre de leurs supérieurs,
sous le parapluie de l’impunité que l’on sait, dès lors qu’il s’agit de
s’en prendre aux journalistes indépendants.
RB : Quelles sont les formes d’ingérence ou de pression que
vous connaissez et qui empêchent un journaliste marocain de mener à bien
son activité professionnelle de manière indépendante ?
SE : L’éventail est plutôt large. Il va de l’intimidation verbale à
l’emprisonnement, en passant par les amendes colossales, la saisie de
numéros censurés, les redressements fiscaux, les écoutes téléphoniques,
les pressions familiales, les convocations de police, les tracasseries
administratives, les menaces des agents d’autorité. Même les affaires de
divorce peuvent devenir un instrument de pression aux mains du pouvoir.
RB : Un partenariat entre la société civile et les médias au
Maroc vous parait-il opportun pour constituer une opposition
suffisamment efficace à la culture d’impunité actuellement dominante ?
SE : Qu’appelez-vous société civile ? Au sens où on l’entend
généralement, ce terme désigne un minimum de conscience politique et de
consensus national. Il n’y en a pas, ou si peu au Maroc. Regardez
l’indifférence relative avec laquelle ont été accueillies les
condamnations d’un certain nombre de nos plus brillants et nos plus
emblématiques journalistes. Même la levée de boucliers qui a suivi
l’arrestation d’Ali Anouzla fut un épiphénomène. Quelques milliers de
protestataires dans les rues de nos villes, ne font pas une société
civile. Souvenez-vous le passage à tabac de Ali Lmrabet, en plein-centre de Tétouan,
par des policiers-voyous qui, en prime, firent les poches, à ce
dernier, au vu et au su de tout le monde. Une société qui laisse un de
ses journalistes emprisonner et condamner à dix ans d’interdiction du
métier sans réagir, ne mérite pas le qualificatif de civile. Il faut de
la cohésion et un minimum d’honneur, et de patriotisme, pour faire une
société civile. Il y a longtemps que le Makhzen
a tué dans l’œuf tout cela, par la destruction de l’enseignement
public, la corruption, l’achat des consciences ou la terreur. S’il
existait une société civile, Ahmed Benseddik, ce si brillant centralien,
converti dans le journalisme, ne vivrait pas dans ce studio de douze
(12) mètres carrés, où un accident vasculaire cérébral a failli
l’emporter, dans la plus insupportable des solitudes.
RB : Vous vient-il à l’esprit des cas flagrants de crimes commis contre des journalistes et restés impunis au Maroc ?
SE : Mais toute atteinte aux libertés d’expression est un crime. Il y a différentes façons de s’en prendre aux journalistes. Benito Mussolini
emprisonnait les plus véhéments d’entre eux et les faisait ligoter en
place publique, après les avoir forcé à avaler de l’huile de ricin. Une
humiliation publique censée les dissuader de continuer à exercer le
métier. C’est en place publique qu’il affectionnait tant, que le Duce
paya ses crimes, de la plus horrible manière, lynché par la foule, son
cadavre profané. Le régime marocain expérimente depuis l’arrivée au
pouvoir de Mohammed VI, d’autres méthodes plus douces, mais tout aussi
dévastatrices, en asphyxiant financièrement les journalistes
indépendants et en les précipitant dans la misère, par toutes sortes de
stratagèmes et de simulacres judiciaires. Des comportements criminels,
dont Aboubakr Jamaï et Ali Amar, ne s’en sont jamais totalement remis.
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. » disait Beaumarchais.
Le régime marocain semble ne plus rien tolérer d’autres que ses
applaudisseurs. Quelle misère intellectuelle ! Quelle indigence
journalistique !
RB : Quelle appréciation portez-vous sur l’Etat actuel de la
législation protectrice des journalistes au Maroc ? Vous semble-t-il que
la protection des journalistes est similaire selon que l’activité est
au Sahara occidental, à Sebta et Melilia ou dans d’autres régions ?
SE : Je ne vois pas ce qu’on entend par « législation protectrice »,
sinon une vaste hypocrisie. Le journalisme au Maroc a depuis toujours
été un bien périlleux métier, s’il vous prenait l’envie d’un contrepied
des thèses officielles. Et puisque vous évoquez la question du Sahara et
celle des deux présides occupés, remarquez les deux poids deux mesures
du régime sur ces deux dossiers. Face à l’Espagne, qui fait partie du
flanc sud de l’Otan, le Maroc n’en mène pas large, alors qu’il déploie
tout le savoir-faire et la brutalité de ses forces de sécurité, contre
des populations civiles au Sahara occidental, et abreuve notre peuple de
mensonges à propos de la prétendue reconnaissance de la marocanité du
Sahara, par la communauté internationale. Aucun journaliste marocain
n’oserait aborder frontalement la question de ce mensonge d’état, ni
dire la forfaiture dont s’est rendu coupable Hassan II,
puis Mohammed VI, faisant de ce dossier une chasse gardée du Palais et
le confiant à des diplomates médiocres, tricheurs, incompétents,
corrompus et corrupteurs, si l’on en croit les câbles piratés par Chris Coleman. Si le Maroc était une démocratie, les responsables de cette gabegie auraient été traduits en justice.
RB : Pensez-vous que la société civile autre que celle
directement concernée par les problèmes liés à la presse puisse être
intéressée à joindre ce combat contre l’impunité ?
SE : Absolument pas ! Nous sommes dans le degré zéro de toute
conscience. D’abord parce que nous sommes dans notre grande majorité, un
peuple analphabète. Quel pourcentage de la population est concerné par
la presse ? Promenez-vous dans l’une de nos villes et observez combien
de personnes attablés dans un café, lisent un journal. Le
chiffre avoisine le zéro. Livrez-vous au même exercice, dans un pays
européen où se sont généralisés les journaux gratuits, vous comprendrez
la différence. On lit dans le bus, dans les rames de métro, dans la
salle d’attente du médecin et jusque dans les toilettes. Et si on ne lit
pas la presse papier, on la consulte sur son Smartphone. En même temps
qu’il sinistrait l’école publique, le régime marocain mettait en place
le pire des poisons, avec la télévision marocaine qui distille des
programmes où le mensonge d’état et l’ignorance le disputent à la bêtise
et perpétuent chez le petit peuple son accoutumance à la superstition
et à la mystification.
RB : Quelles personnalités ou organisations de la société
civile à l’intérieur du Maroc vous paraissent-elles intéressantes à
mobiliser pour ce type de combat ?
SE : L’autisme dont fait preuve le régime marocain nous force à
hausser le ton. C’est ce qui est en train de se produire, ces derniers
temps, avec un nombre incalculable de manifestations à travers le pays.
Contrairement à ce que prétendent les tenants de la dictature, le Maroc
est peuplé de tant de femmes et d’hommes de qualité. Le mouvement du
vingt février en fut la plus éclatante démonstration, avant que les
divisions n’aient raison de lui. L’avenir appartient à ce genre de
mouvements spontanés que certains mystificateurs tentent de nous vendre
pour du nihilisme. C’est le même mouvement qui a forcé le roi à sortir
de son silence et prononcer le discours que l’on sait. Et même si
celui-ci fut suivi d’un simulacre de constitution démocratique, il n’en
demeure pas moins que le dimanche 20 février 2011,
fut un moment de terreur pour la tyrannie. L’affaire du pédophile
espagnol fut une autre victoire. Le régime marocain ne craint ni le
ridicule, ni la mobilisation si celle-ci ne se fait pas en masse, au
point de mettre en équation son existence. Il nous faut désormais en
tenir compte dans nos prochaines actions.
RB : En tant que journaliste, quel aurait été selon vous, le
meilleur moyen de promouvoir cette journée mondiale, célébrée le 2
novembre de chaque année et les moyens à mettre en œuvre pour plaider
cette cause auprès des instances onusienne qui l’ont mis en œuvre ?
SE : Plusieurs idées pourraient être mises en œuvre, comme un appel à
la grève générale, une journée page blanche ou encore une journée
brassard, avec un slogan fort comme « Mon journal, ma liberté » ou encore « Touche pas à ma presse »,
seraient d’excellents moyens de dénoncer les atteintes aux libertés
d’opinion en général et à la liberté de presse en particulier. Mais je
ne me fais pas d’illusion sur la suite qui serait donnée à de telles
initiatives, pour infléchir la volonté liberticide du régime marocain !
RB : Comment envisagez-vous la protection et la sécurité des journalistes pour plus de démocratie et de développement au Maroc ?
SE : Il n’y a pas de démocratie, sans liberté de presse. Lorsqu’un
gouvernement prépare un code liberticide comme celui qui se trouve
depuis le mois d’août, dans le pipe-line du parlement, il apporte la
preuve qu’il est loin d’être animé par des intentions démocratiques. Et
lorsque de surcroît un silence assourdissant de la société civile
accompagne ce projet, c’est que la menace est bien réelle. Ce code
constitue une sévère reprise en main de la liberté de presse consentie
par les articles 25 et 28 de la Constitution,
avec cette extension de facto de la sacralité à toute la pyramide du
pouvoir, aux chefs d’Etats étrangers et à leurs grands commis. Pourquoi
pas à leurs animaux domestiques, pendant qu’on y est ! Une nouvelle
fois, le régime marocain reprend d’une main, le peu qu’il avait consenti
de l’autre. Comme justification de cette nouvelle atteinte à la
liberté d’expression, le gouvernement prétend vouloir éviter aux
journalistes la case prison. Un examen du projet met à mal cette
affirmation. Les amendes colossales envisagées n’ont qu’un seul but,
transformer dans les textes ce qu’a expérimenté le régime de Mohammed
VI, depuis l’intronisation de ce dernier : ruiner les journalistes et
les asphyxier financièrement, pour les mettre définitivement hors d’état
de nuire, avec, en prime, cette épée de Damoclès que constitue la
contrainte par corps, en cas de non-paiement des amendes. Nous sommes
là aux antipodes de toute démocratie ! Je crois que nous devrions
commencer par dénoncer avec force ce projet de code, avant qu’on ne nous
l’impose un jour, sans crier gare !
RB : Comment sensibiliser le public marocain sur l’importance
de mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre des
journalistes ?
SE : Vous connaissez sans doute ce poème de Martin Niemöller:
« Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Il ne restait plus personne pour protester. «
Beaucoup de marocains se sont installés dans une sorte de confort qui
confine à la lâcheté et qui les autorise à observer de loin, les
exactions du régime et les atteintes aux libertés, tant qu’ils
continuent de penser, à tort, du reste, que tout cela ne les concerne
pas. Un jour, les sécuritaires s’en prennent aux islamistes, le
lendemain aux gauchistes, le surlendemain aux Vingt-fébréristes et ainsi
de suite. Souvenez-vous, les chasses à l’homme organisées par les
policiers contre les manifestants qui occupaient l’esplanade face au
parlement. La police attaquait ces derniers, sans distinction de sexe,
ni d’âge, s’en prenant aux journalistes, comme ce fut le cas de Omar Brousky, venu couvrir une manifestation pour le compte de l’Agence France Presse (AFP). Même de simples passants n’y ont pas échappé, pourchassés jusqu’aux pieds des consommateurs attablés à la terrasse du Balima, sans
que l’un de ces derniers n’ait daigné esquisser la moindre
protestation, ni tenter de protéger l’une des victimes. Je crois même
savoir que certains s’étaient donnés rendez-vous là, pour assister en
direct, au carnage, comme d’autres vont au cinéma. Sont-ce ceux-là que
vous aimeriez sensibiliser ?
RB : Comment renforcer les capacités des journalistes dans le domaine de la sécurité et de la protection juridique ?
SE : Vous évoquez les journalistes, comme s’il s’agissait d’une
corporation soudée et agissant avec solidarité, alors que nous sommes
dans le scénario inverse. Voyez combien de journalistes ont été
emprisonnés ou harcelés sans soulever la moindre émotion, parmi leurs
confrères. Certains n’ont pas hésité à se fendre d’articles indignes,
pour enfoncer leurs collègues et défendre l’insupportable. Vous parlez
de protection juridique, il faudrait d’abord qu’il y ait une justice
indépendante et que les journalistes soient à l’abri de la vindicte du
pouvoir ce qui n’est pas le cas au Maroc. S’il existait une réelle
justice, les journalistes n’auraient pas besoin de protection
particulière. Et s’il existait une justice indépendante au Maroc, cela
se serait su.
RB : Comment renforcer le rôle des journalistes et de la société civile dans la lutte contre l’impunité au Maghreb ?
SE : Le journalisme est supposé être la conscience des gouvernants.
Au Maroc, la majorité des journalistes a choisi le camp des laudateurs
du régime, par peur ou par reconnaissance envers leur bienfaiteur, le
pouvoir. Ceux qui ont choisi l’indépendance l’ont payé au prix fort :
prison, amendes colossales, exil forcé, misère professionnelle et
financière, faillite personnelle……….Lorsqu’on en arrive à un tel état de
délabrement, on ne pense plus à renforcer autre chose que sa propre
sécurité matérielle. Le pouvoir l’a compris. Il en joue.
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