L’Assemblée Mondiale amazighe (AMA), en
coordination avec les activistes amazighes de Marrakech et du Maroc, adresse un
appel aux amazighes du Maroc et du monde ainsi qu’aux cadres du Mouvement
Amazighe et aux Tribus Amazighes qui souffrent de la politique de spoliation de
leurs terres, à manifester, le samedi 29 novembre 2014, à 11h30 minutes, devant
la Palais des Congrès à Marrakech, qui reçoit les travaux du Forum Mondial des
Droits de l’Homme.
Du fait que les Amazighes sont objet de
larges violations de leurs droits dans différents domaines, par la spoliation de
leurs terres, le refus de consacrer leurs droits linguistiques et culturels,
leur marginalisation au niveau des plans de développement, passant par la
reconnaissance de leurs droits culturels et linguistiques et le refus de l’Etat
d’écouter leur voix et répondre à leurs revendications, comme c’est le cas des
Amazighes d’Imider qui ont organisé un sit-in depuis trois ans, le plus long de
l’histoire du Maroc;
Ceci est avéré, bien que les Amazighes
aient fait recours à tous les moyens juridiques, revendicatifs et pacifiques ;
pour ce et pour d’autres raisons, les Amazighes manifesteront, du fait que le
Forum Mondial des Droits de l’Homme constitue une occasion unique pour les
Amazighes pour qu’ils fassent entendre leur voix, en présence d’organisations
mondiales des droits humains et des peuples ainsi que des représentants des
Etats du monde, en plus des médias; de ce fait, ce sera une occasion idéale pour
les Amazighes pour qu’ils adressent leurs légitimes revendications aux
responsables marocains et au monde de manière pacifique et
civilisationnel.
Le but de la manifestation prévue, en
coordination avec tous les Amazighes libres, est de convaincre l’Etat marocain
quant à la nécessité et à l’urgence de consacrer les droits des Amazighes et
s’orienter, véritablement, vers la construction d’un Etat de démocratie,
d’égalité et de droit, avec une justice qui ne marginalise plus aucune citoyenne
et aucun citoyen en le privant de ses droits ; et que dire des millions
d’Amazighes privés de leurs droits culturels, linguistiques, économiques et
sociaux, en plus de la spoliation et expropriation de leurs terres.
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