Communiqué de l'AFPS : Crimes en plein jour
contre la paix
contre la paix
Date :
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22/3/2014 |
De :
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Trois Palestiniens ont été assassinés ce samedi 22 mars à Jénine par les forces israéliennes dans une
opération conjointe de l’armée, du Shin Beth et d’une unité spéciale de la police. Ces victimes viennent s’ajouter aux 57
autres et aux 897 blessés recensés depuis le début des négociations. Au même moment, Israël accélère les mises en chantier dans
les colonies ce qui réduit de jour en jour les chances de mettre un jour sur pied un État viable comme préconisé par la communauté
internationale.
Il s’agit là d’une politique délibérée comme vient de le rappeler Amnesty
International dans son rapport, intitulé « Gâchette facile », dans lequel elle
a constaté que les soldats israéliens « font preuve d’un mépris flagrant pour
la vie humaine, s’exprimant par l’assassinat de dizaines de citoyens
palestiniens , y compris des enfants » et pense qu’il s’agit probablement un
crime de guerre.
Le rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk, avait accusé la veille Israël de pratiquer une forme de nettoyage ethnique à Jérusalem-Est d’où les Palestiniens sont expulsés, précisant lors d’une conférence de presse, que la politique d’Israël comporte « des caractéristiques inacceptables propres au colonialisme, à l’apartheid et à un nettoyage ethnique ».
Mais que fait notre gouvernement pendant ce temps ? Rien, pour l’heure, qui puisse servir la cause de la paix. En France il continue à cautionner la scandaleuse criminalisation du boycott contre un Etat qui viole tous les jours le droit, criminalisation engagée par Michèle Alliot-Marie. Il fait comme si les exactions israéliennes relevaient de regrettables faits isolés et se refuse à y voir une politique délibérée. On l’avait vu il y a dix jours condamner les tirs de roquettes en provenance de Gaza en ignorant qu’ils faisaient suite à l’assassinat par l’armée israéliennes de trois Palestiniens à Gaza. On attend aujourd’hui ses réactions.
La France, a pourtant les moyens d’agir effectivement.
Elle doit voter, le 28 mars, pour les résolutions concernant la Palestine présentées au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et faire qu’il y ait unanimité des pays européens. Elle ne peut se laver les mains de l’impasse de négociations biaisées et doit sans tarder reconnaître l’Etat de Palestine. Elle doit faire savoir qu’elle refuse toute coopération bilatérale en rapport avec la colonisation et l’occupation, et dissuader ses entreprises de toute coopération même indirecte avec elle. Elle doit empêcher ses citoyens de servir dans cette armée d’occupation, et « empêcher l’obtention de visas aux colons identifiés comme violents », comme préconisé tout récemment par l’ONG Premières urgences-Aide Médicale Internationale qui se base sur des propositions de l’Union Européenne. Et qu’on ne nous dise pas que ce n’est pas possible alors que les Etats-Unis eux-mêmes viennent de prendre des mesures contre certains militaires israéliens, et que la France et l’UE le pratiquent dans d’autres situations.
Il est temps de prendre la mesure de ce qui est décrit par tous comme une politique cohérente du gouvernement israélien et de se donner les moyens de la sanctionner dans les faits. Ne pas le faire serait donner le feu vert à la colonisation, aux exactions et assassinats qui éloignent toute solution politique.
Le rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk, avait accusé la veille Israël de pratiquer une forme de nettoyage ethnique à Jérusalem-Est d’où les Palestiniens sont expulsés, précisant lors d’une conférence de presse, que la politique d’Israël comporte « des caractéristiques inacceptables propres au colonialisme, à l’apartheid et à un nettoyage ethnique ».
Mais que fait notre gouvernement pendant ce temps ? Rien, pour l’heure, qui puisse servir la cause de la paix. En France il continue à cautionner la scandaleuse criminalisation du boycott contre un Etat qui viole tous les jours le droit, criminalisation engagée par Michèle Alliot-Marie. Il fait comme si les exactions israéliennes relevaient de regrettables faits isolés et se refuse à y voir une politique délibérée. On l’avait vu il y a dix jours condamner les tirs de roquettes en provenance de Gaza en ignorant qu’ils faisaient suite à l’assassinat par l’armée israéliennes de trois Palestiniens à Gaza. On attend aujourd’hui ses réactions.
La France, a pourtant les moyens d’agir effectivement.
Elle doit voter, le 28 mars, pour les résolutions concernant la Palestine présentées au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et faire qu’il y ait unanimité des pays européens. Elle ne peut se laver les mains de l’impasse de négociations biaisées et doit sans tarder reconnaître l’Etat de Palestine. Elle doit faire savoir qu’elle refuse toute coopération bilatérale en rapport avec la colonisation et l’occupation, et dissuader ses entreprises de toute coopération même indirecte avec elle. Elle doit empêcher ses citoyens de servir dans cette armée d’occupation, et « empêcher l’obtention de visas aux colons identifiés comme violents », comme préconisé tout récemment par l’ONG Premières urgences-Aide Médicale Internationale qui se base sur des propositions de l’Union Européenne. Et qu’on ne nous dise pas que ce n’est pas possible alors que les Etats-Unis eux-mêmes viennent de prendre des mesures contre certains militaires israéliens, et que la France et l’UE le pratiquent dans d’autres situations.
Il est temps de prendre la mesure de ce qui est décrit par tous comme une politique cohérente du gouvernement israélien et de se donner les moyens de la sanctionner dans les faits. Ne pas le faire serait donner le feu vert à la colonisation, aux exactions et assassinats qui éloignent toute solution politique.
Le Bureau
national
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter
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