C’est le ministre israélien du tourisme, Uzi Landau en
personne qui a annoncé que le géant mondial de la distribution Carrefour
allait vendre des vacances en Israël dans ses supermarchés.
- le mur d’apartheid, qui sera certainement invisible dans les brochures de la chaîne Carrefour
Mais en révélant la nature de l’état d’Israël et sa politique d’apartheid le BDS s’attaque également à l’ image d’Israël. En quatre ans de Campagne BDS en Europe et dans le monde (depuis la guerre contre Gaza) le « déficit d’image » d’Israël ne cesse de s’aggraver et l’élément de langage : « Israël est le seul état démocratique du moyen orient » ne fait plus recette. Le boycott d’Israël dans les domaines économiques, culturels et universitaires connait un essor inégalé.
D’où l’importance du développement touristique qui pourrait amener des améliorations sur les fronts économique et idéologique. Faire en sorte qu’Israël soit associé à des moments agréables, à des images et des souvenirs de vacance, créer un attachement émotionnel à Israël via un vécu de plaisir chez les touristes, voilà ce qui est attendu dans cette opération commerciaol-idéologique qui est une nouvelle tentative pour combattre les effets de la campagne internationale BDS…
Ainsi en France, le ministre israélien du tourisme annonce une vague de publicités sur le site internet carrefour, une page entière de publicité dans les brochures de la compagnie qui seront distribuées à 18 millions de personnes en France pendant le mois de mars, la publicité en magasins, des dépliants, des autocollants, etc... et la formation de quelque 400 agents de voyage à travers toute la France.
C’est une opération de propagande de grande ampleur qui est mise en place et dans laquelle Carrefour joue un rôle de premier plan pour masquer la nature criminelle de l’état d’Israël, ses violations constantes des droits humains et du droit international…Et cela au moment même où l’opposition à la colonisation israélienne de la Palestine se traduit, conformément à l’appel BDS Palestinien, par des actions de « désinvestissement ».
Alors que plusieurs banques européennes viennent de retirer leurs avoirs de huit banques israéliennes en raison de leur implication dans la construction des colonies israéliennes en Palestine, Carrefour, totalement à contre courant, vole au secours de l’état d’Israël. Par cet acte, Carrefour franchit une limite qui le place désormais dans le camp des partenaires et complices actifs d’Israël.
JLM
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