L'AMDH a dénoncé jeudi une “campagne” à son encontre, évoquant la “répression” de récentes manifestations ou encore des “arrestations” et “poursuites”contre certains de ses membres. /DR
L'Association marocaine des droits humains (AMDH),
une des principales ONG de défense des droits de l'Homme au Maroc, a
dénoncé jeudi une “campagne” à son encontre. Elle pointe du doigt la
“répression” de récentes manifestations ou encore des “arrestations” et
“poursuites” contre certains de ses membres.
L'AMDH a noté, durant les derniers mois, “une tendance à la hausse” des interventions musclées des pouvoirs publics “pour se venger des militants” de l'association, a déclaré son président, Ahmed El Haij, lors d'une conférence de presse à Rabat.
Dans un rapport remis pour l'occasion, l'AMDH publie une liste de 11 de ses membres emprisonnés et 12 autres “poursuivis en état de liberté provisoire”.
Trois d'entre eux, arrêtés en janvier à Kénitra, ont été condamnés “à huit mois de prison ferme pour attroupement et humiliation de -fonctionnaires publics”, relève notamment l'ONG.
Ce mois, plusieurs sit-in à Fès, El Jadida et Tiflet ont par ailleurs été interdits ou réprimés “par la force”, avance encore l'AMDH.
“Nous invitons l'État à arrêter ses campagnes de répression, d'arrestation et de jugement (...) ainsi qu'à libérer les prisonniers et cesser les poursuites”, a clamé M. El Haij, selon qui son ONG serait particulièrement “visée” en raison de “son attachement à son indépendance”.
L'AMDH a noté, durant les derniers mois, “une tendance à la hausse” des interventions musclées des pouvoirs publics “pour se venger des militants” de l'association, a déclaré son président, Ahmed El Haij, lors d'une conférence de presse à Rabat.
“Il est évident que
cette guerre non déclarée à l'encontre de l'AMDH (...) vise à freiner
et perturber (son) travail et la faire taire.”
Ahmed El Haij, président de l'AMDH.
M.
El Haij a notamment évoqué des “violences” de la part des forces de
l'ordre lors de récentes manifestations et l'existence “de dossiers
judiciaires préfabriqués” afin de poursuivre des militants “dans des
conditions où font défaut les critères d'un jugement équitable”.Dans un rapport remis pour l'occasion, l'AMDH publie une liste de 11 de ses membres emprisonnés et 12 autres “poursuivis en état de liberté provisoire”.
Trois d'entre eux, arrêtés en janvier à Kénitra, ont été condamnés “à huit mois de prison ferme pour attroupement et humiliation de -fonctionnaires publics”, relève notamment l'ONG.
Ce mois, plusieurs sit-in à Fès, El Jadida et Tiflet ont par ailleurs été interdits ou réprimés “par la force”, avance encore l'AMDH.
“Nous invitons l'État à arrêter ses campagnes de répression, d'arrestation et de jugement (...) ainsi qu'à libérer les prisonniers et cesser les poursuites”, a clamé M. El Haij, selon qui son ONG serait particulièrement “visée” en raison de “son attachement à son indépendance”.
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