Par Adam Sfali - Lemag , 1 /1/ 2014
PH Stanford University |
Le prince Moulay Hicham a publié une tribune longuement
analytique au journal français, le Monde Diplomatique, sur l’avenir du
printemps arabe, à la lumière de ses développements actuels.
Intitulé ‘Le ‘printemps arabe n’a pas dit son dernier mot
’, l’article, du prince, cousin du Roi Mohammed VI, tient un
diagnostique de l’état actuel, du Printemps arabe, dans ses théâtres les
plus marquant, parmi les pays arabes qui sont s’en ébranlés.
Entre la Tunisie qui par sa réussite relative, donne espoir d’une nouvelle vague du printemps arabe révolutionnaire dans la région, et la Syrie qui par son chaos, l’a mortifié, le prince Moulay Hicham a dressé un bilan des évolutions post-révolutionnaires dans tous les pays traversés par ce courant historique nouveau.
‘‘La contestation dans le monde arabe, menacée par les ingérences étrangères et par les divisions confessionnelles, cherche un second souffle’’ écrit le Prince, ajoutant que ‘‘Si la Syrie vit le pire des scénarios, la Tunisie confirme que l’aspiration à la citoyenneté et la recherche de compromis peuvent déboucher sur des avancées réelles’’.
Pour Moulay Hicham, le printemps arabe a livré des arabes une autre image : ‘‘il a fait voler en éclats les préjugés occidentaux. Il a mis à mal les clichés orientalistes sur l’incapacité congénitale des Arabes à concevoir un système démocratique et ébranlé la croyance selon laquelle ils ne méritaient pas mieux que d’être gouvernés par des despotes’’ a-t-il affirmé.
Les monarchies arabes, selon lui, jouent désormais, mutuellement, un rôle de frein au développement de ce printemps, l’Arabie Saoudite, plus influente grâce à ses richesses, prend les devants, dit-il, d’un courant contre-révolutionnaire, en soutenant les putschistes militaires en Egypte et en livrant des aides financières conséquentes, aux autres monarchies arabes fragilisées, comme le Maroc, la Jordanie et le Bahrein.
Moulay Hicham prédit pour le printemps arabe un futur immédiat très incertain, à cause, estime-il, des risques grandissant, de l’exacerbation des polarisations dans la région, d’ordres confessionnels, ethniques et idéologiques. Ainsi, sunnites, chiites, libéraux ou salafistes sont candidats à croiser le fer, s’inquiète le prince, aidées dans leurs déchirements par les interventions des puissances occidentales et régionales.
Mais l’espoir reste vivant, conclut Moulay Hicham, grâce à la Tunisie et au fait que le printemps arabe ait effacé pour définitif, les peurs dans lesquelles gisaient depuis des décennies les peuples arabes.
Entre la Tunisie qui par sa réussite relative, donne espoir d’une nouvelle vague du printemps arabe révolutionnaire dans la région, et la Syrie qui par son chaos, l’a mortifié, le prince Moulay Hicham a dressé un bilan des évolutions post-révolutionnaires dans tous les pays traversés par ce courant historique nouveau.
‘‘La contestation dans le monde arabe, menacée par les ingérences étrangères et par les divisions confessionnelles, cherche un second souffle’’ écrit le Prince, ajoutant que ‘‘Si la Syrie vit le pire des scénarios, la Tunisie confirme que l’aspiration à la citoyenneté et la recherche de compromis peuvent déboucher sur des avancées réelles’’.
Pour Moulay Hicham, le printemps arabe a livré des arabes une autre image : ‘‘il a fait voler en éclats les préjugés occidentaux. Il a mis à mal les clichés orientalistes sur l’incapacité congénitale des Arabes à concevoir un système démocratique et ébranlé la croyance selon laquelle ils ne méritaient pas mieux que d’être gouvernés par des despotes’’ a-t-il affirmé.
Les monarchies arabes, selon lui, jouent désormais, mutuellement, un rôle de frein au développement de ce printemps, l’Arabie Saoudite, plus influente grâce à ses richesses, prend les devants, dit-il, d’un courant contre-révolutionnaire, en soutenant les putschistes militaires en Egypte et en livrant des aides financières conséquentes, aux autres monarchies arabes fragilisées, comme le Maroc, la Jordanie et le Bahrein.
Moulay Hicham prédit pour le printemps arabe un futur immédiat très incertain, à cause, estime-il, des risques grandissant, de l’exacerbation des polarisations dans la région, d’ordres confessionnels, ethniques et idéologiques. Ainsi, sunnites, chiites, libéraux ou salafistes sont candidats à croiser le fer, s’inquiète le prince, aidées dans leurs déchirements par les interventions des puissances occidentales et régionales.
Mais l’espoir reste vivant, conclut Moulay Hicham, grâce à la Tunisie et au fait que le printemps arabe ait effacé pour définitif, les peurs dans lesquelles gisaient depuis des décennies les peuples arabes.
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