Diaspora saharaui, 12/12/1/2013
De plus en plus impopulaire et critiqué pour la corruption qui
entoure son palais, le roi Mohammed VI y a ajouté la répression et les
violations des droits de l'homme au Maroc et au Sahara Occidental au
point de susciter la colère de son cousin le prince Hicham Alaoui, connu
pour ses positions contre le penchant dictatorial de Mohammed VI.
Le Makhzen mène un énorme tapage médiatique sur des prétendues
réalisations du roi Mohammed VI sur la scène politique et diplomatique.
La campagne de "popularisation" du roi du Maroc s'est considérablement
accrue depuis la dénommée affaire Danielgate.
En effet, à cause de la grâce accordée au pédophile irako-espagnol, la popularité de
Mohammed en a pris un coup. Pour la première fois, des milliers de Marocains se sont manifestés contre la décision du roi de gracier un
criminel. Le coup était tellement fort que le journaliste Ali Anouzla en
a payé les frais, étant donné que c'est son site qui a dévoilé la vérité
sur le pédophile gracié.
Le prince Hicham va publier en Avril 2014 les mémoires de son enfance
dans un livre sous le titre de "Journal d’un prince banni". Une
publication dont l'impact risque d'être similaire à celui de "Notre ami
le roi", du français Gilles Perrault. La publication du "prince rouge"
promet beaucoup de révélations sur la cour des deux rois Hassan II et
Mohammed VI.
La militante des droits de l'homme Khadija Riyadi vient de lancer une
pierre dans le jardin de Mohammed VI avec ses déclarations à la presse.
Dans un entretien qu’elle a accordée au site web «Goud», Khadija adéclaré que les félicitations royales pour son prix restent "secondaires"
et "formelles". Pis encore, elle a osé un "crime" de lèse majesté en des
ajoutant qu’elle ne leur donne "aucune importance".
Mme Khadija Ryadi vient de recevoir le prix des Nations unies pour les
droits de l’homme pour l’année 2013. Son prix a été royalement ignoré
par Mohamed VI.
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