Par Liberation.ma, 7/12/2013
Ceci n'empêche pas le roi du Maroc de dire que Mandela a soutenu l'intégrité territoriale du Maroc :
Enfin, le Roi Mohammed VI a rappelé que « durant son exercice de la plus haute charge de l'Etat, le défunt a respecté la légitimité du Maroc dans son Sahara et n'a jamais voulu reconnaître ni soutenir la division ou la partition de Mon pays », conclut le Souverain.NDLR
Symbole de la résistance face à l’oppression, héros de la lutte
anti-apartheid et prix Nobel de la paix, Nelson Mandela s’est éteint à
l’âge de 95 ans à son domicile de Johannesburg des suites d’une longue
maladie.
Les faits d’armes et les qualités humaines du premier président noir d’Afrique du Sud ne sont un secret pour personne. Sa résilience que 27 ans d’incarcération dans les tristement célèbres prisons de Robben Island et de Pollsmoor n’ont jamais altéré sa lutte constante contre tous les dénis de justice, ses principes chevillés au corps et sa détermination inébranlable pour les défendre en ont fait l’une des icônes incontournables des XXème et XXIème siècles.
Né le 18 juillet 1918, Rolihlahla Mandela a voué toute sa vie au combat pour une Afrique du Sud multiraciale, dessinée aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Celui que tous les Sud-Africains appelaient affectueusement Madiba avait souvent pris son bâton de pèlerin en quête de soutien à sa cause. De 1960 à 1962, il avait séjourné à Oujda où il avait réussi à s’attirer de très fortes sympathies et convaincu nombre de personnalités marocaines de premier plan à sa cause.
En 1961, il y avait également noué de solides relations avec le GPRA (Gouvernement provisoire de la révolution algérienne) et avec l’ALN dont le Maroc accueillait les troupes en lutte contre la colonisation française. L’ex-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd-Eddine El Othmani en avait évoqué le souvenir devant un parterre de diplomates africains réunis à Rabat. Entre autres révélations qu’il avait faites à ce propos, il avait rappelé le rôle important que le Maroc avait joué dans la lutte de ce dernier contre la politique de ségrégation raciale pratiquée alors en Afrique du Sud. Il avait ainsi affirmé que feu Abdelkrim Al Khatib, patron du défunt MPDC (Mouvement populaire démocratique constitutionnel), n’avait eu besoin que de 24 heures pour convaincre S.M Hassan II de fournir des armes, des munitions ainsi que des aides financières au Congrès national africain (ANC, parti fondé par Mandela). “Le Maroc a ainsi été le premier pays à soutenir logistiquement l’ANC”, avait précisé El Othmani, en rappelant la grande amitié qui liait Mandela au docteur Al Khatib. Ce dernier avait d’ailleurs reçu un grand hommage à Johannesburg en 1995 et Mandela avait insisté pour signer la préface de son autobiographie, «Parcours d’une vie», parue en 1997.
L’ancien président sud-africain avait, en outre, effectué quelques visites au Maroc dont une, privée, pour essayer de désamorcer la profonde crise qui avait marqué les relations bilatérales depuis 2004 à cause du soutien de Pretoria aux ennemis de notre intégrité territoriale et de sa reconnaissance de la prétendue Rasd. Ce fut peine perdue. L’Afrique du Sud qui a fait passer par pertes et profits le soutien du Royaume à sa lutte ne déviera plus jamais de sa voie hostile à notre cause nationale.
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Les faits d’armes et les qualités humaines du premier président noir d’Afrique du Sud ne sont un secret pour personne. Sa résilience que 27 ans d’incarcération dans les tristement célèbres prisons de Robben Island et de Pollsmoor n’ont jamais altéré sa lutte constante contre tous les dénis de justice, ses principes chevillés au corps et sa détermination inébranlable pour les défendre en ont fait l’une des icônes incontournables des XXème et XXIème siècles.
Né le 18 juillet 1918, Rolihlahla Mandela a voué toute sa vie au combat pour une Afrique du Sud multiraciale, dessinée aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Celui que tous les Sud-Africains appelaient affectueusement Madiba avait souvent pris son bâton de pèlerin en quête de soutien à sa cause. De 1960 à 1962, il avait séjourné à Oujda où il avait réussi à s’attirer de très fortes sympathies et convaincu nombre de personnalités marocaines de premier plan à sa cause.
En 1961, il y avait également noué de solides relations avec le GPRA (Gouvernement provisoire de la révolution algérienne) et avec l’ALN dont le Maroc accueillait les troupes en lutte contre la colonisation française. L’ex-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd-Eddine El Othmani en avait évoqué le souvenir devant un parterre de diplomates africains réunis à Rabat. Entre autres révélations qu’il avait faites à ce propos, il avait rappelé le rôle important que le Maroc avait joué dans la lutte de ce dernier contre la politique de ségrégation raciale pratiquée alors en Afrique du Sud. Il avait ainsi affirmé que feu Abdelkrim Al Khatib, patron du défunt MPDC (Mouvement populaire démocratique constitutionnel), n’avait eu besoin que de 24 heures pour convaincre S.M Hassan II de fournir des armes, des munitions ainsi que des aides financières au Congrès national africain (ANC, parti fondé par Mandela). “Le Maroc a ainsi été le premier pays à soutenir logistiquement l’ANC”, avait précisé El Othmani, en rappelant la grande amitié qui liait Mandela au docteur Al Khatib. Ce dernier avait d’ailleurs reçu un grand hommage à Johannesburg en 1995 et Mandela avait insisté pour signer la préface de son autobiographie, «Parcours d’une vie», parue en 1997.
L’ancien président sud-africain avait, en outre, effectué quelques visites au Maroc dont une, privée, pour essayer de désamorcer la profonde crise qui avait marqué les relations bilatérales depuis 2004 à cause du soutien de Pretoria aux ennemis de notre intégrité territoriale et de sa reconnaissance de la prétendue Rasd. Ce fut peine perdue. L’Afrique du Sud qui a fait passer par pertes et profits le soutien du Royaume à sa lutte ne déviera plus jamais de sa voie hostile à notre cause nationale.
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Enfin, le Roi Mohammed VI a rappelé que « durant son exercice de la plus haute charge de l'Etat, le défunt a respecté la légitimité du Maroc dans son Sahara et n'a jamais voulu reconnaître ni soutenir la division ou la partition de Mon pays », conclut le Souverain.NDLR
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Mandela et le FLN :
un épisode peu connu de la vie de Madiba
C'est
un épisode très peu connu de la carrière militante de Nelson Mandela :
la courte, mais très intensive, formation militaire que reçut, en mars
1962, le chef de file de l'ANC dans un camp du Front de libération
nationale (FLN) algérien au Maroc. Un contact qui vaudra à l'ANC le
qualificatif d"organisation terroriste". Il pèsera lourd dans le verdict
qui frappera Madiba après son arrestation, en août 1962. Un document
exclusif TV5MONDE.
Un témoin exceptionnel, une exclusivité TV5MONDE
21.06.2013 - Durée : 6'07Slimane Zeghidour
Grâce à un témoin exceptionnel rencontré par Slimane Zeghidour, TV5MONDE revient sur ce tournant peu connu du parcours de Mandela. Nourreddine Djoudi est l'officier instructeur du FLN qui avait accueilli Nelson Mandela, et qui lui avait dispensé une formation accélérée à la lutte armée et à la clandestinité. Un épisode aussi peu connu que décisif de la longue vie de combat que mena le chef de file de l'ANC.
Grâce à un témoin exceptionnel rencontré par Slimane Zeghidour, TV5MONDE revient sur ce tournant peu connu du parcours de Mandela. Nourreddine Djoudi est l'officier instructeur du FLN qui avait accueilli Nelson Mandela, et qui lui avait dispensé une formation accélérée à la lutte armée et à la clandestinité. Un épisode aussi peu connu que décisif de la longue vie de combat que mena le chef de file de l'ANC.
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