Mohammedia connait quotidiennement des marches des exclus, des
marginalisés, des laissées-pour-compte. L'AMDH, section de Mohammedia,
est là pour se solidariser avec les victimes de l'arbitraire, pour
dénoncer les violations. La première responsable de la préfecture ferme
la porte de son bureau devant les représentants de l'AMDH. Que demandent
ces citoyen-nes sans droits de citoyenneté?
- Un logement décent
- Les papiers administratifs
- Le respect de leur dignité
La réponse des autorités: la répression.Des arrestations. Demain, mardi 19 novembre 2013, aura lieu le premier procès de 7 personnes dont 5 femmes. Parmi elles l’étudiante Lamiaa (2ème année, sciences économiques) toujours en détention arbitraire.
Les femmes sont les premières victimes, car elles sont à l'avant-garde de ce mouvement de protestation. Les veuves, les divorcées et même des mariées sont exclues de "l'éventuelle opération" de la distribution de lots.
Des couples qui datent de moins de 5 ans sont aussi exclus.
Les services concernés refusent de délivrer des papiers administratifs (extraits d'acte de naissance...).
A Mohammedia règne l'arbitraire le plus scandaleux. Devant l'attitude de la "sourde-oreille" des autorités locales, des militant-es de la l'AMDH, section de Mohammedia , des victimes de l'arbitraire commencent à parler d'une marche pour dénoncer tout cet arbitraire, cette répression, ce refus de discuter avec les citoyenNEs, avec l'AMDH.
Les sections de Bernoussi, de Casablanca, de Mohammedia, et le bureau régional de l'AMDH( en plus des 3 citées, les sections de Benslimane, d'El jediad, de Sidi Bennour, de Berrechid, de Had Soualen...) sont concernées.
Dans ce cadre là, des membres du bureau de la section de Mohammedia et d'autres militant-es (4 militantes et 3 militants), et malgré les conditions climatiques difficiles, ont rendu visite aux victimes de plusieurs douars/bidonvilles de la périphérie de Mohammedia et ce, le 18 novembre 2013.
La solidarité agissante avec les victimes des politiques antisociales de l'Etat makhzenien nous interpelle.
Bravo militantes et militants de l'AMDH, section de Mohammedia !
Préparons une riposte énergique! Nous n'avons pas le choix devant ce qui se passe, devant le mutisme des autorités, devant le refus de la préfecture d'accorder audience au bureau de l'AMDH et aux représentant-es des citoyennes.
Ali Fkir, le 18 novembre 2013
Mohammedia le 19 novembre 2013/ les étudiants de l'ENSAM en grogne.
Les étudiants de l'ENSAM ont observé avec succès un sit in devant la présidence de l'Université Hassan II à Mohammedia et ce, le 19 novembre.
Ils nous ont déclaré:
- L'Ecole nationale supérieure des arts et des métiers, a été créée en 2009 (sans locaux).
- Les constructions devraient s'achever en 2013
- Aujourd'hui (année universitaire 2013/2014) pas toujours de locaux
- Les étudiants courent entre l'ENSET, la fac de droit et la FST.
- Les étudiantes ratent plusieurs cours. Les salles se retrouvent souvent occupées par les étudiants locaux
Les étudiants accusent l'université de mensonge. Sur le site de l'ENSAM on prétend ouvrir 5 filières. Une fois inscrit, l'étudiant se trouve obliger de choisir entre les deux filières réellement existantes.
L’improvisation et l'arbitraire tuent la créativité, assassine l'espoir.
Ali Fkir, le 19 novembre 2013
https://www.youtube.com/watch?v=xxy1TQpMeZkhttps://www.youtube.com/watch?v=xxy1TQpMeZk
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