Par Aufait,
Des affrontements ont eu lieu mercredi soir devant l'hémicycle, au moment où les députés votaient le projet de loi de finances 2014. Six policiers blessés et 15 jeunes diplômés chômeurs interpellés, tel est le bilan de ces incidents. Le feuilleton des diplômés chômeurs se poursuit, au moment où la majorité a refusé un amendement de l'opposition pour leur insertion. Cette dernière compte saisir le Conseil constitutionnel.
Au moment où les députés adoptaient mercredi soir à Rabat
le budget 2014, des incidents se sont déroulés devant le Parlement entre
forces de l'ordre et diplômés chômeurs. /DR
Au moment où les députés adoptaient mercredi soir à
Rabat le budget 2014, des incidents se sont déroulés devant le
Parlement entre forces de l'ordre et diplômés chômeurs.
Selon la MAP, plusieurs personnes, parmi un groupe de “300 diplômés chômeurs”, ont tenté d'escalader la clôture arrière du siège du Parlement, avant d'être repoussées par les forces de l'ordre, après sommation.
Six policiers ont été blessés et 15 jeunes diplômés chômeurs interpellés, d'après la même source.
“Les chômeurs s'étaient enchaînés et voulaient manifester pacifiquement contre le projet de loi”, a de son côté affirmé à l'AFP Ikram Sahli, elle-même diplômée en recherche d'emploi, qui a assisté aux affrontements.
Des groupes de jeunes diplômés chômeurs manifestent presque quotidiennement depuis plusieurs années pour réclamer un emploi dans la fonction publique, se référant à une promesse faite par le précédent gouvernement dans le contexte du printemps arabe.
“Un amendement qui s'inscrit dans le cadre du respect des promesses de l'Etat à travers la continuité des engagements pris par les précédents gouvernements, afin de préserver l'élément de confiance entre les différentes composantes de l'Etat”, selon des sources de l'opposition.
Le refus de cette proposition et des autres amendements de l'opposition a été qualifié jeudi par Omar Hjira, député de l'Istiqlal, de “mentalité fossilisée de la majorité et du parti au pouvoir”.
L'opposition compte également saisir le Conseil constitutionnel pour que les onze savants de Mohamed Achergui se prononcent sur la constitutionnalité de cette loi. La fameuse histoire d'inconstitutionnalité du nouveau Cabinet Benkirane II reviendra en chœur également comme l'un des motifs de cette saisine.
Rappelons que le Conseil constitutionnel avait rendu le 7 novembre dernier sa décision concernant ce gouvernement “non investi par l’hémicycle”, dans laquelle il avait estimé qu'il n'est pas compétent pour trancher dans cette histoire.
Selon la MAP, plusieurs personnes, parmi un groupe de “300 diplômés chômeurs”, ont tenté d'escalader la clôture arrière du siège du Parlement, avant d'être repoussées par les forces de l'ordre, après sommation.
Six policiers ont été blessés et 15 jeunes diplômés chômeurs interpellés, d'après la même source.
“Les chômeurs s'étaient enchaînés et voulaient manifester pacifiquement contre le projet de loi”, a de son côté affirmé à l'AFP Ikram Sahli, elle-même diplômée en recherche d'emploi, qui a assisté aux affrontements.
Des groupes de jeunes diplômés chômeurs manifestent presque quotidiennement depuis plusieurs années pour réclamer un emploi dans la fonction publique, se référant à une promesse faite par le précédent gouvernement dans le contexte du printemps arabe.
image archives Google |
La majorité refuse un amendement sur le PV du 20 juillet
Mercredi,
la majorité des députés ont rejeté un amendement proposé par le parti
de l'Istiqlal (opposition), dans lequel la formation politique dirigée
par Hamid Chabat, suggère la création de 3.000 postes budgétaires
destinés notamment aux diplômés chômeurs, dans le cadre du procès verbal
du 20 juillet 2011.“Un amendement qui s'inscrit dans le cadre du respect des promesses de l'Etat à travers la continuité des engagements pris par les précédents gouvernements, afin de préserver l'élément de confiance entre les différentes composantes de l'Etat”, selon des sources de l'opposition.
Le refus de cette proposition et des autres amendements de l'opposition a été qualifié jeudi par Omar Hjira, député de l'Istiqlal, de “mentalité fossilisée de la majorité et du parti au pouvoir”.
L'opposition compte également saisir le Conseil constitutionnel pour que les onze savants de Mohamed Achergui se prononcent sur la constitutionnalité de cette loi. La fameuse histoire d'inconstitutionnalité du nouveau Cabinet Benkirane II reviendra en chœur également comme l'un des motifs de cette saisine.
Rappelons que le Conseil constitutionnel avait rendu le 7 novembre dernier sa décision concernant ce gouvernement “non investi par l’hémicycle”, dans laquelle il avait estimé qu'il n'est pas compétent pour trancher dans cette histoire.
Y. B. avec agences
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/maroc/2013/11/21/lopposition-compte-saisir-le-conseil-constitutionnel_216617.html?utm_source=daily_newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=aufait_newsletter#.Uo8O0SdsNYU
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