Par Badr Soundouss, 16/11/2013
« SIDNA » (Notre Seigneur, tout en majuscules, c’est la règle), Sa
Majesté le roi Mohammed VI, Commandeur des croyants (Amir Al Mouminine),
que Dieu, évidemment, l’assiste, a reçu, hier, jeudi 14 novembre, au Palais
Royal
de Fès, le Chérif Sidi Mohammed El Alaoui, cousin de
« Sidna »,
Nassarahou Allah, afin de le nommer Chambellan de Sa Majesté, que Dieu
l’assiste encore une fois.
Le Chérif Sidi
Mohammed El Alaoui, que Dieu l’assiste aussi puisqu’il descend du même
arbre que « Sidna », que Dieu l’assiste, est le petit-fils des
Regrettés, Feue Son Altesse la Princesse Fatima Zahra El Azizia, fille
de Moul Bicyclette, le Sultan Moulay Abdelaziz, dite La Tangéroise,
et de Feu Son Altesse le Prince Moulay El Hassan Ben El Mehdi, ancien
Khalifa du sultan à Tétouan durant la période du Protectorat espagnol au
Maroc.
Le Chérif Sidi Mohammed El Alaoui succède ainsi à Monsieur Brahim
Frej, qui a été viré par « Sidna » après de bons et loyaux services.
Frej, qui ne doit pas compter sur nous pour chanter ses louanges (il
n’est ni Chérif, ni Sidi, ni Alaouite!), a assumé cette fonction depuis
le règne de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu l’assiste… Pardon,
il est mort celui-là. Que Dieu l’ait en sa sainte miséricorde.
Selon la dépêche de la MAP,
« Sa Majesté le Roi, que Dieu le préserve, a décoré Monsieur Brahim Frej du Wissam Al Arch de classe exceptionnelle, en considération des hautes qualités dont il a fait montre durant son riche parcours au service du Glorieux Trône Alaouite, qualités faites de probité, d’intégrité et de patriotisme sincère, ainsi que d’un sens élevé de la responsabilité, d’abnégation, de dévouement et de compétence dans l’accomplissement des différentes missions et responsabilités dont il a été investi, témoignant en cela fidélité totale au Glorieux Trône Alaouite, et attachement indéfectible aux constantes et valeurs sacrées de la Nation ».
C’est long et lèche-bottes ! Mais le directeur général de la MAP, Khalil Hachimi Idrissi, doit mériter sa pitance !
Félicitations au nouveau Chambellan de « Sidna », que dieu l’assiste.
Son grand-père, le sultan Moulay Abdelaziz, a ruiné le Maroc avec ses
jouets et ses hobbys et a ouvert la porte à une colonisation brutale, et
son oncle, le sultan Moulay Hafid, l’a tout simplement vendu aux
Français en 1912, sur un bateau au large de Rabat, contre monnaies
sonnantes et trébuchantes, et quelques bouteilles de cognac (voir à cet
effet les très instructives mémoires du comte de Saint-Aulaire).
Allah Ibarek fi amar Sidi !
Nota Bene : Article rédigé en conformité avec les
règles journalistiques en vigueur dans le monde de la presse au Maroc,
et avec l’onction du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM),
qu’Allah l’assiste aussi parce qu’il en a besoin.
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