Par AMDH Belgique/Europe, au 5/7 rue du Miroir, Bruxelles, 16/2/2013
Tout indique que la
situation des droits humains ne cesse de se dégrader lamentablement au
Maroc. Lors de son passage d’inspection au Maroc, l’émissaire de l’ONU,
Juan Mendez affirme que « l’usage de la torture est systématique au
Maroc pour les cas impliquant des manifestants anti-gouvernementaux et
ceux qui sont accusés de terrorisme » ; alors que le CNDH (Conseil
National des Droits de l’Homme), pourtant un organisme officiel de
l’Etat, ne peut plus cacher que la situation dans les prisons marocaines
est effroyable, où les détenus subissent torture et autres «
traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Tout est verrouillé au Maroc, au moment où les peuples se révoltent au Maghreb et en Orient, à la recherche d’un changement significatif où se conjuguent démocratie et prospérité. Les atteintes à la liberté d’expression sont dévastatrices. Censure et interdictions des journaux ont mis nombre de journalistes sur les chemins de l’exil. Les libertés syndicales sont gravement barricadées. Et les militants des droits humains sont le point de mire de l’Etat qui ne souffre point de contrepouvoir.
De même pour les contestataires du Mouvement du 20 février qui sont intimidés, arrêtés, torturés et exposés à de lourdes condamnations de prison, quand ils ne sont pas assassinés, pour le seul motif d’aspirer à la construction de l’Etat de Droit.
Dans cette conférence de presse, un panel de citoyens et de militants des droits humains, ainsi que des familles de prisonniers et des témoins de la répression, auront l’occasion de vous étaler l’étendue des violations subies, et d’informer l’opinion nationale et internationale sur les atteintes coercitives et extrajudiciaires, qui curieusement, restent sous une chape de silence généralisé, sans précédent. Notre but est d’exiger du Maroc de respecter les principes des chartes dont il est signataire, tout en dénonçant l’impunité dans tous les domaines, dont jouissent, durant des décennies, les tortionnaires et les responsables.
Tout est verrouillé au Maroc, au moment où les peuples se révoltent au Maghreb et en Orient, à la recherche d’un changement significatif où se conjuguent démocratie et prospérité. Les atteintes à la liberté d’expression sont dévastatrices. Censure et interdictions des journaux ont mis nombre de journalistes sur les chemins de l’exil. Les libertés syndicales sont gravement barricadées. Et les militants des droits humains sont le point de mire de l’Etat qui ne souffre point de contrepouvoir.
De même pour les contestataires du Mouvement du 20 février qui sont intimidés, arrêtés, torturés et exposés à de lourdes condamnations de prison, quand ils ne sont pas assassinés, pour le seul motif d’aspirer à la construction de l’Etat de Droit.
Dans cette conférence de presse, un panel de citoyens et de militants des droits humains, ainsi que des familles de prisonniers et des témoins de la répression, auront l’occasion de vous étaler l’étendue des violations subies, et d’informer l’opinion nationale et internationale sur les atteintes coercitives et extrajudiciaires, qui curieusement, restent sous une chape de silence généralisé, sans précédent. Notre but est d’exiger du Maroc de respecter les principes des chartes dont il est signataire, tout en dénonçant l’impunité dans tous les domaines, dont jouissent, durant des décennies, les tortionnaires et les responsables.
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Greta Alegre
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