Par Imane Nigrou, AufaitMaroc, 18/1/2013
Bassima Hakkaoui Ministre de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social (PHOTO ALM/CHAFIK ARICH)
Fonds de solidarité familiale pour les mères divorcées
et leurs enfants
350 petits dirhams(environ 35€ ndlr). C’est la somme allouée par le Fonds de
solidarité familiale au profit de la mère divorcée et à chacun de ses
enfants. Encore faut-il que l’indigence de ses bénéficiaires soit
prouvée. Depuis sa mise en application en février 2011 et jusqu’à fin
décembre 2012, elles étaient 803 femmes en charge de leurs enfants à
avoir bénéficié du Fonds. Un appel d’inscription a été adressé aux
bénéficiaires potentiels de cette aide lors d’une rencontre organisée,
mercredi 16 janvier, par le département de la justice, en coopération
avec la Caisse de dépôt et de gestion.
C’est tout sauf un scénario surprise. De nos jours, il est fréquent et même habituel que des pères de famille condamnés par la justice à payer une pension alimentaire suite à une rupture du contrat de mariage refusent de s’en acquitter. Dans un cas meilleur, avec prise de conscience ou sous pression, ces pères de famille cèdent et honorent leurs obligations mais avec beaucoup de retard. Entre temps, des mères sont livrées à elles-mêmes et mènent un combat sans merci afin d’assurer la survie de leur petite famille. C’est dans le dessein de leur apporter soutien que l’article 16 de la loi de Finances 2010 avait prévu la création du Fonds de solidarité familiale.
Cette aide qui se chiffre à 350 DH pour chaque bénéficiaire plafonnée à 1.000 DH la famille est cependant jugée insuffisante. Ce point a été largement appuyé lors de cette rencontre par la ministre de la famille, Bassima Hakkaoui, qui, se voulant rassurante, précise : «il s’agit d’une aide qui vient s’ajouter aux autres présentées par les autres fonds tels que le Fonds de soutien de la cohésion sociale, le Fonds de développement rural et des zones montagneuses en milieu rural». Elle a également indiqué que son département suit de près l’impact de l’aide offerte par le Fonds sur le quotidien des bénéficiaires dans le cadre d’une éventuelle augmentation de l’aide.
Il est à noter que cette aide n’est allouée qu’en cas de retard de deux mois au moins dans le versement de la pension alimentaire, en cas d’impossibilité avérée d’exécuter la décision de justice relative à la pension alimentaire ou encore lorsque l’époux est absent. Par ailleurs, en plus du fait que la mère de famille et ses enfants soient dans l’une de ces situations, il leur incombe d’apporter la preuve qu’ils sont indigents et ceci sans omettre de noter les difficultés judiciaires et les retards que les procédures d’octroi peuvent prendre. Dans ce sens, Nizar Baraka, ministre de l’économie et des finances, précise que le département des finances agit en coordination avec le département de la justice et des libertés pour faciliter ces procédures «pour permettre aux femmes divorcées et à leurs enfants de bénéficier de ces services et protéger cette frange vulnérable de la société». A l’heure actuelle, et pour mener à bien cette opération, 160 millions DH ont été consacrés au Fonds tandis que le seuil de l’aide a été fixé à 290 millions DH. Et le besoin persiste...
C’est tout sauf un scénario surprise. De nos jours, il est fréquent et même habituel que des pères de famille condamnés par la justice à payer une pension alimentaire suite à une rupture du contrat de mariage refusent de s’en acquitter. Dans un cas meilleur, avec prise de conscience ou sous pression, ces pères de famille cèdent et honorent leurs obligations mais avec beaucoup de retard. Entre temps, des mères sont livrées à elles-mêmes et mènent un combat sans merci afin d’assurer la survie de leur petite famille. C’est dans le dessein de leur apporter soutien que l’article 16 de la loi de Finances 2010 avait prévu la création du Fonds de solidarité familiale.
Cette aide qui se chiffre à 350 DH pour chaque bénéficiaire plafonnée à 1.000 DH la famille est cependant jugée insuffisante. Ce point a été largement appuyé lors de cette rencontre par la ministre de la famille, Bassima Hakkaoui, qui, se voulant rassurante, précise : «il s’agit d’une aide qui vient s’ajouter aux autres présentées par les autres fonds tels que le Fonds de soutien de la cohésion sociale, le Fonds de développement rural et des zones montagneuses en milieu rural». Elle a également indiqué que son département suit de près l’impact de l’aide offerte par le Fonds sur le quotidien des bénéficiaires dans le cadre d’une éventuelle augmentation de l’aide.
Il est à noter que cette aide n’est allouée qu’en cas de retard de deux mois au moins dans le versement de la pension alimentaire, en cas d’impossibilité avérée d’exécuter la décision de justice relative à la pension alimentaire ou encore lorsque l’époux est absent. Par ailleurs, en plus du fait que la mère de famille et ses enfants soient dans l’une de ces situations, il leur incombe d’apporter la preuve qu’ils sont indigents et ceci sans omettre de noter les difficultés judiciaires et les retards que les procédures d’octroi peuvent prendre. Dans ce sens, Nizar Baraka, ministre de l’économie et des finances, précise que le département des finances agit en coordination avec le département de la justice et des libertés pour faciliter ces procédures «pour permettre aux femmes divorcées et à leurs enfants de bénéficier de ces services et protéger cette frange vulnérable de la société». A l’heure actuelle, et pour mener à bien cette opération, 160 millions DH ont été consacrés au Fonds tandis que le seuil de l’aide a été fixé à 290 millions DH. Et le besoin persiste...
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