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mardi 1 décembre 2009

ACTION COMMUNE POUR LA LIBÉRATION DE TAOUFIK BEN BRIK ET ZOUHAYR MAKHLOUF


 TUNISIE, TMG, 1/12/2009

Le TMG demande au gouvernement tunisien de libérer des journalistes et de mettre un terme à sa politique de harcèlement

 - Réagissant avec colère aux peines de prison visant les
journalistes Taoufik Ben Brik et Zouhayr Makhlouf, les membres du groupe
d'observation de la Tunisie (TMG) ont demandé aux autorités tunisiennes de
mettre un terme immédiat à l'emprisonnement des journalistes.
Le 26 novembre, Ben Brik a été condamné à six mois de prison ferme. Il est
désormais détenu à la prison de Siliana, à environ 120 km de son domicile
de Tunis - loin de sa famille. Par la suite, Makhlouf a été condamné à
trois mois de prison et une amende de 6 000 dinars tunisiens (4 700 $US) ce
mardi 1er décembre.
Ben Brik, un opposant notoire qui écrit pour des journaux français, a
besoin d'une grande attention médicale en raison d'une maladie chronique.
Les membres du TMG craignent pour sa santé en prison. Il a été incarcéré le
29 octobre suite à la publication d'articles critiques sur la récente
réélection du Président Zine El Abidine Ben Ali pour un cinquième mandat le
25 octobre dernier. Ben Brik était accusé notamment d'une présumée
agression contre une femme, mais les accusations étaient clairement d'ordre
politique.
Makhlouf, un activiste politique et rédacteur du site d'information
tunisien Assabil Online, a quant à lui été arrêté le 20 octobre dernier
après avoir mis en ligne un reportage vidéo sur les problèmes
socio-économiques et environnementaux d'une zone industrielle de la région
de Nabeul.
A cette occasion, le Président du TMG, Rohan Jayasekera (Index on
Censorship), a déclaré: "Tout ceci est clairement le résultat d'une série
d'articles écrits par des journalistes critiques à l'égard du régime
tunisien. Alors que le Président tunisien Ben Ali renforce sa main mise sur
le pouvoir, nous sommes terriblement déçus par le fait qu'il se sente
obligé de punir ceux qui sont en désaccord avec lui", tout en ajoutant :
"Il est ridicule d'imaginer, une seule seconde, que Taoufik Ben Brik ferait
une pause sur le chemin de l'école avec sa fille pour agresser une femme en
pleine rue !"
Au-delà même de ces peines de prison, les membres du TMG sont extrêmement
inquiets au sujet des violations graves du droit à la liberté d'expression
et à la tendance que les autorités tunisiennes ont à recourir à la censure,
à l'intimidation et à la violence.
D'autres journalistes et d'autres activistes ont eu à souffrir de la
répression née des dernières élections. Certains ont été battus, kidnappés
ou détenus. D'autres se retrouvent encerclés par des policiers en civil 24
heures sur 24.
Nous appelons le gouvernement tunisien à libérer Taoufik Ben Brik et
Zouhayr Makhlouf et à cesser les agressions et le harcèlement des
journalistes et activistes indépendants en Tunisie. Les actions punitives
visant leurs familles doivent également s'arrêter, y compris le harcèlement
policier de la famille Ben Brik.
Ces peines de prison et ces agressions apparaissent clairement comme des
représailles suite aux menaces émises par le Président Ben Ali. Ce dernier
avait en effet averti que la loi serait appliquée "contre quiconque émettra
des accusations ou des doutes concernant l'intégrité de l'opération
électorale, sans fournir des preuves concrètes".
Le TMG compte 20 membres de l'Échange international de la liberté
d'expression (IFEX). Cela fait plus de cinq ans que ces derniers suivent de
près les violations de la liberté d'expression en Tunisie ; ils vont
continuer d'exiger du gouvernement tunisien qu'il respecte ses engagements
internationaux dans le domaine des droits de l'Homme et de la liberté
d'expression.


JOINT ACTION – TUNISIA ,1 /12/ 2009

TMG urges Tunisian government to free journalists and cease harassment

(IFEX-TMG) - Tunisia must immediately stop jailing journalists, say members
of the Tunisia Monitoring Group (TMG) reacting angrily to the sentencing to
prison of journalists Taoufik Ben Brik and Zouhayr Makhlouf.
On 26 November, Ben Brik was sentenced to six months in prison with no
chance to appeal. Regrettably, he has been transferred to a prison in
Siliana - nearly 120km away from his family in Tunis. Then on 1 December,
Makhlouf was sentenced to three months in prison and a fine of 6,000 dinars
(US$4,700.)
Ben Brik, a well-known critic who writes for newspapers in France, requires
medical attention for a chronic ailment and TMG members fear for his
well-being in prison. He was arrested on 29 October following publication
of critical articles on the recent re-election of President Zine El Abidine
Ben Ali on 25 October for a fifth term. The charges involve the alleged
assault of a woman but were clearly politically motivated.
Makhlouf, a political activist and contributor to Assabil Online, a
Tunisian news site, was arrested on 20 October after posting a video report
on the Internet about environmental, economic and social problems in an
industrial area of Nabeul.
"This is clearly the result of articles written by journalists who were
critical of the regime. Even after President Ben Ali has consolidated his
grip on power, we are terribly disappointed that he feels the need to
punish those who don't agree with him," said TMG Chair Rohan Jayasekera of
Index on Censorship. "It's ridiculous to think that Taoufik Ben Brik would
pause on his way to school with his daughter to assault a woman in the
street!"
In addition to the sentencing, TMG members are extremely concerned about
serious violations of the rights to freedom of expression, and the Tunisian
authorities' tendency to resort to censorship, intimidation and violence.
Other journalists and activists have suffered because of the clampdown
surrounding the elections – some having been beaten, kidnapped or detained,
others finding themselves surrounded 24 hours a day by plainclothes police.
We call on the Tunisian government to release Taoufik Ben Brik and Zouhayr
Makhlouf, and to stop attacking and harassing independent journalists and
activists in Tunisia. Furthermore, punitive actions against their families
must cease, including the police harassment and surveillance of Ben Brik's
family.
Clearly these sentences and assaults are reprisals after direct threats
voiced by President Ben Ali, who warned critics that the law would be
"brought to bear on anyone casting accusations or doubts on the integrity
of the electoral process without solid evidence."
The TMG is composed of 20 members of the International Freedom of
Expression Exchange (IFEX). After monitoring free expression violations in
Tunisia for over five years, TMG members will continue to press the
Tunisian government to respect its international human rights commitments.

ARTICLE 19: Global Campaign for Free Expression
Arabic Network for Human Rights Information
Association Mondiale des Journaux et des Éditeurs de Médias d'Information
Association mondiale de radiodiffuseurs communautaires
Bahrain Center for Human Rights
Cairo Institute for Human Rights Studies
Canadian Journalists for Free Expression
Cartoonists Rights Network International
Fédération Internationale des Journalistes
Index on Censorship
International Federation of Library Associations and Institutions
International PEN Writers in Prison Committee
International Press Institute
International Publishers' Association
Journaliste en danger
Maharat Foundation (Skills Foundation)
Media Institute of Southern Africa
Norwegian PEN
The Egyptian Organization For Human Rights
World Press Freedom Committee

_________________________________________________________________
DIFFUSÉ(E) PAR LE SECRÉTARIAT DU RÉSEAU IFEX,
L'ÉCHANGE INTERNATIONAL DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
555, rue Richmond Ouest, Bureau 1101, B.P. 407
Toronto (Ontario) M5V 3B1 Canada
tél: +1 416 515 9622 téléc: +1 416 515 7879
courrier électronique: alerts@ifex.org boite générale: ifex@ifex.org
Internet site: http://www.ifex.org/
_http://www.ifex.org/tunisia/2009/12/01/makhlouf_sentenced/fr/
Pour tout renseignement complémentaire:
Le groupe d'observation de la Tunisie
Rohan Jayasekera, Chair
c/o Index on Censorship
London United Kingdom
rj (@) indexoncensorship.org
tél: +44 20 7324 2522
http://campaigns.ifex.org/tmg

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