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lundi 30 novembre 2009

Histoire : deux personnalités, Hassan et Hussein


Par René Naba, 30/11/2009

Le tollé suscité le 21 novembre au sein des économistes arabes par la présence inopinée au Forum économique Amadeus de Tanger de Mme Tzivi Lipni, ancien ministre israélien des Affaires étrangères, un des artisans de la guerre contre Gaza en décembre 2009, de même que la rencontre subreptice du ministre marocain des affaires étrangères avec son homologue israélien, en septembre dernier à New York, en marge de l’assemblée générale des Nations Unies, constituent une belle Illustration de la diplomatie souterraine du trône chérifien visant à contourner l’ostracisme qui frappe les fauteurs de guerre israéliens, au point que l’Egypte, pourtant signataire d’un traité de paix avec Israël, a sabordé la réunion annuelle de l’Union Pour la Méditerranée fin octobre en Turquie afin de barrer la route à la présence du ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Liberman, qui passe pour être l’un des dirigeants israéliens le plus xénophobes de l’histoire israélienne.
http://www.renenaba.com/ revient en une série de deux papiers sur la personnalité de deux monarques qui ont imprimé leur marque à leur pays respectif, qui apparaissent, l’un pour le Machreq, le levant (la Jordanie), et l’autre pour le Maghreb, le ponant (le Maroc), comme des voltigeurs de la pointe de la diplomatie occidentale dans la sphère arabe.
Première partie : Jordanie et Maroc
Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme
Paris, 7 Décembre 2009 – A l’inverse des pétromonarques du Golfe d’extraction bédouine et d’éducation rudimentaire, Hussein comme Hassan auront été les deux seuls souverains arabes de la seconde moitié du XX e siècle diplômés des universités occidentales, chacun dans la filière coloniale de son pays, le Hachémite de l’académie militaire britannique de Sandhurst, l’Alaouite de la Faculté de Droit de Bordeaux, mais le savoir acquis au cours de leur cursus universitaire ne sera jamais affecté à la modernisation de leur royaume respectif mais à conforter leur archaïsme dans leur méthode de gouvernement et leur narcissisme dans leur projection médiatique occidentale.
Deuxième partie: Jordanie et Maroc
Deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
La CIA de l’un, le Mossad de l’autre
Paris, 15 décembre 2009 – Hassan et Hussein ont manifesté très tôt un intérêt marqué pour l’Occident, sans doute en raison de leur éducation, mais aussi dans l’intérêt bien compris de la survie de leur trône. Si l’Arabie saoudite est quadrillée par le FBI américain, une trentaine de postes disséminés dans les principales villes du Royaume pour déjouer les menées subversives contre la famille royale et les installations américaines, le lien avec les services de renseignement paraît tout aussi direct en ce qui concerne les deux autres monarques à en juger par les informations parues dans la presse internationale… au point que les deux monarchies, l’une pour le Machreq, (la Jordanie), et l’autre pour le Maghreb, (le Maroc), apparaissent comme des voltigeurs de la pointe de la diplomatie occidentale dans la sphère arabe.

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