Par Omar Aziki, ATTAC CADTM
Maroc
Olivier Chantry, CADTM
Mónica Vargas, ODG
Février 2015
Conflit chez
Soprofel-Idyl, il en coûte au capital européen de respecter les droits des
travailleurs…
Il fait froid cet hiver dans la plaine du
Souss-Massa (région d’Agadir au sud du Maroc). Pourtant, depuis le 8 janvier
2015, nuit et jour, des ouvriers agricoles (majoritairement des femmes) campent
en signal de protestation devant une des stations d’emballage du groupe
français Soprofel-Idyl. Le groupe Soprofel est une société maroco-française
spécialisée dans la production et l’exportation de produits agricoles,
principalement les primeurs maraîchers dans la zone du Souss. Il est l’un des
grands groupes agricoles au Maroc et principal fournisseur de l’entreprise Idyl
installée en France et emploie près de 7000 salarié/es. Les deux patrons
associés (un marocain et l’autre français) se sont séparés et partagés le
groupe en deux sociétés Rosaflor (pour le premier) et Soprofel (pour le
deuxième) en mai 2014. Les ouvrières et les ouvriers ont été les premières
victimes de cette séparation, se retrouvant depuis l’été de l’année passée sans
emploi et dans une situation d’incertitude. La pression syndicale a réussi à ce
qu’un nombre important de travailleurs soient réintégrés de forme progressive.
Mais près de 140 d’entre eux n’ont pas pu encore reprendre leur travail au sein
de Soprofel, même si l’entreprise a déjà repris ses activités. L’entreprise
refuse d’accepter à nouveau les travailleurs en arguant qu’il n’y a pas assez
de travail. Cependant, elle n’a pas hésité à imposer des heures supplémentaires
aux ouvrier-e-s réintégrés. Curieusement, les personnes qui n’ont pas été réengagées sont des
syndicalistes…
Mobilisation
du FNSA pour les droits des travailleur/ses de Soprofel (Vallée du Souss, 29
janvier 2015, photo FNSA)
|
Ce n’est pas le premier conflit avec cette entreprise
française, laquelle malgré l’importance de ses ventes[1]
a maintenu ses ouvrier-e-s dans une situation de précarité constante. Depuis
déjà 2006, il y avait eu plusieurs protestations syndicales pour défendre, principalement,
le droit syndical. Et en avril 2012, six ouvriers licenciés avaient entamé une
grève de la faim qui a duré 38 jours. Vue l’ampleur de la solidarité à
l’échelle locale et internationale l’entreprise céda et signa un accord qui
prévoyait une indemnisation financière conséquente pour licenciement abusif[2].
Ce type de conflits générés par le capital européen est
le reflet d’une absence totale de responsabilité dans la défense des Droits
Humains de la part de l’Union Européenne. En effet, d’une part l’UE fait
pression lorsqu’elle signe des Accords d’Association comme celui signé avec le
Maroc pour que les investissements des entreprises (privées !) européennes
soient respectés et dans le cas contraire, des sanctions sévères sont prévues.
D’autre part, on ne retrouvera dans les textes des Accords de libre-échange, de
Coopération ou de Statut avancé aucun mécanisme contraignant en ce qui concerne
la défense des Droits Humains ou de celui des travailleurs. Ceci nous rappelle
jusqu’à quel point il est important de dénoncer l’Europe du capital et de
renforcer la solidarité entre les Peuples des deux côtés de la Méditerranée. De
plus, les consommateurs et consommatrices européennes des tomates produites au
Maroc devraient exiger que celles-ci soient produites dans des conditions de
justice sociale et environnementale.
Sit-in ouvrier devant la station d’emballage de Soprofel-Idyl,
initié le 8 janvier 2015 et actuellement en cours (Biougra, 19 janvier 2015,
photo ODG)
L’agrobusiness accentue le sous-développement du monde rural dans la
région Sous-Massa
La vallée du Souss a connu un afflux des
investissements agricoles au début des années 90. L’appauvrissement de la
paysannerie a permis une offre foncière importante avec des possibilités de
location des terres pour de longues durées et à bas prix. L’Etat marocain
contribuait à offrir de bonnes conditions aux grands capitaux étrangers
(français et espagnols surtout) et marocains, par l’exonération fiscale,
absence de cahiers de charges concernant l’utilisation de l’eau, occupation des
sols et le respect de l’environnement. Il veille aussi à assurer une main
d’œuvre pas chère. Un nouveau code du travail est entré en vigueur en 2004 qui
généralise la flexibilité du travail et des bas salaires. Un ouvrier agricole
travaille 8 heures par jour, 6 jours par semaine et 26 jours par mois. Il
touche le Salaire Minimum Agricole légal (SMAG), soit 70 centimes d’euro de
l’heure (7,8 dh), ce qui représente 143 euros par mois. Le système de
protection sociale est très faible dans le secteur agricole au Maroc, et le
nombre des déclarés au régime de la caisse nationale de la sécurité sociale ne dépasse
pas 6% sur un total de près d’un million d’ouvriers agricoles. La liberté
syndicale est bafouée, et sa défense de la part des ouvriers et ouvrières est
payée par des licenciements, harcèlements, poursuites judiciaires, et même la
prison.
Cette main d’œuvre estimée à 100 000
ouvrier-e-s dans la région Sous Massa, dont la majorité est d’origine paysanne,
vit dans des conditions sociales extrêmes : pauvreté, analphabétisme, et
précarité du logement et de conditions de vie. Le Souss-Massa malgré son importance
dans la production et l’exportation des produits agricoles est la quatrième
région la plus pauvre du pays (HCP 2007). Paradoxalement alors, l’agro-business
accentue le sous-développement du monde rural et ne contribue aucunement à
améliorer les infrastructures de base qui manquent cruellement comme les
dispensaires, les écoles, les routes, l’électrification, l’eau potable, etc.
Le paradoxe d’une agriculture extravertie : produire pour exporter, importer pour
consommer…
La politique de développement
déployée à partir des plans d’ajustement structurel imposés par le Fonds
Monétaire Internacional (FMI) et la Banque Mondiale dès les années 80, a privilégié une
libéralisation de l’économie basée sur une production destinée à l’exportation.
Selon le gouvernement, le secteur agricole représente 19% du Produit Intérieur
Brut (PIB), dont 15% provient directement de l’activité agricole et 4 % de
l’agro-industrie. De plus, l’agriculture emploie près de la moitié de la
population active totale et 81% de la population active rurale. On estime ainsi
que 10% de la population totale du pays (près de 3 millions de personnes)
dépendent sur le plan économique de la production de fruits et légumes (MAPM
2013a, 6). Aujourd’hui, la production
marocaine de légumes est organisée en trois secteurs : agro-industrie,
légumes de saison et « primeurs » (légumes hors-saison). Ces derniers occupent 30 000 hectares
environ, dont la moitié sous serres.
Ainsi, 1,7 millions de tonnes de légumes sont produits hors-saison, et
pratiquement la moitié (45%) est destinée à l’exportation[3].
Un des buts de la « nouvelle » stratégie du secteur agricole que
préconise le gouvernement marocain, dans le cadre du “Plan Maroc Vert”[4],
est de doubler la superficie de légumes hors-saison pour parvenir à 60 000 hectares,
avec une production de 3,5 millions de tonnes, dont 1,7 millions seraient
destinées à l’exportation[5].
Les principaux marchés de destination sont les pays d’Europe et la Russie, tel
que nous pouvons le vérifier dans le graphique suivant.
Evolution des exportations de fruits
et légumes marocains par type de marché
(milliers
de tonnes)
Source : MAPM (2013a)
Un autre paradoxe : tout en étant un
exportateur important de légumes hors-saison, le Maroc est aussi un pays
structurellement déficitaire en produits alimentaires de base tels que les céréales, le sucre et les
oléagineux. En effet, la valeur des exportations des trois principaux produits
agricoles, tomate fraîches, agrumes et autres légumes, pour les trois années
2011-2013, ne couvre pas celle des importations du blé tout seul.
Moyenne 2011-2013
|
||||
EXPORTATIONS (millions dirhams)
|
||||
Agrumes
|
Tomates Fraiches
|
Légumes
|
Fraises et framboises
|
Total
|
3 387
|
3 496
|
2 564
|
1 142
|
10 589
|
IMPORTATIONS (millions dirhams)
|
||||
Blé
|
Mais
|
Sucre
|
Thé
|
Total
|
10 642
|
4 778
|
4 545
|
1 481
|
21 446
|
Taux de couverture %
|
49,4
|
Source : Office des changes.
Rapport 2013
Cependant, il n’en a pas toujours été ainsi. Entre
les années 60 et 70, alors que les exportations alimentaires augmentaient, la
production locale parvenait réellement à satisfaire la demande locale. C’est
donc à partir de la libéralisation économique que la logique économique est
devenue celle du “produire pour exporter et importer pour consommer”
(Aziki 2012). Ainsi s’est accentuée la
dépendance du Maroc vis-à-vis de l’Union Européenne à travers les différents
accords de libre-échange dans le cadre de l’Organisation Mondiale de Commerce.
Son déficit commercial à l’égard de l’Union européenne ne cesse d’augmenter :
il est passé de 63.653 millions de dirhams en 2009 à 78.429 millions de dirhams
en 2013, soit 39% du déficit commercial global du Maroc. Il est accentué
essentiellement par le déficit des échanges commerciaux dans le cadre des
Accords de libre-échange avec l’UE qui a atteint 55.386 millions de dirhams en
2013. Les produits agricoles faisaient l’objet d’accords « d’exception »
obligeant le Maroc à ouvrir ses frontières aux exportations européennes, sans
droits de douanes, aux denrées alimentaires frais (blé, produits laitiers,
œufs, viandes…) et transformés (biscuiterie, chocolaterie et confiserie…). Pour
leur part, les principales exportations agricoles marocaines se heurtent à une
politique protectionniste clairement affirmée de l’UE dans le cadre restrictif du
contingentement, du calendrier des exportations, du prix minimum d’entrée et
les normes sanitaires et de qualité.
Un modèle juteux
pour l’agrobusiness mais insoutenable
pour l’agriculture paysanne
Si le système de production agricole mis en place n’a guère été prévu pour
alimenter la population marocaine, il bénéficie encore moins à l’agriculture
familiale et paysanne. Le grand gagnant du modèle primaire-exportateur
développé au Maroc est l’agrobusiness,
autant marocain qu’européen. La production de fruits et légumes est dominée par
huit grands groupes, parmi lesquels se trouvent les entreprises marocaines telles
que les Domaines Agricoles (12 000 hectares), Bennani Smires et Kabbage (2 000 hectares
chacun), les françaises Azura et Soprofel-Idyl (avec plus de 2 500 hectares chacune)
et quelques groupes espagnols. Ces exportateurs privés ont trouvé leur essor
après la privatisation de l’office du commerce extérieur au milieu des années
80 et leur monopole s’est considérablement accru sur
la chaine d’exportation et les circuits de commercialisation. Le « Plan Maroc
Vert » en effet repose sur l’encouragement de ces agrégations autours des
grands monopoles agro-industriels (tomates, agrumes, lait, huile de table..).
Par contre, la survie des petits agriculteurs qui tentent de participer au
modèle exportateur n’est pas assurée, étant donné le coût des infrastructures
et des intrants et le manque de pouvoir de négociation dans le processus de
commercialisation (Aziki 2014). Le « Plan Maroc Vert » accentue la
marginalisation de la masse des petits agriculteurs qui dépendront toujours
plus de ces grands groupes qui vont ainsi leur accaparer leur argent, leur
sueur, et même leur terre. On leur demande de partager la valeur ajoutée mais
pas les risques pris dans la production où la commercialisation… Globalement,
le nombre de petits agriculteurs (disposant de moins d’un hectare) a chuté de
forme alarmante, passant en vingt ans de 900 000 à 40 000 (entre 1974 et 1996),
dans un processus de croissante polarisation entre une poignée de gros propriétaires
et des millions de familles paysannes pauvres (Aziki 2012).
En fait, ce qui se développe est un modèle intensif, basé sur la
concentration et la production industrielle, au sein duquel le 4% des
exploitations (qui se destinent d’ailleurs principalement à l’exportation)
occupent un tiers du total des terres agricoles. De plus, et surtout dans des
régions comme le Souss-Massa, où sont produits plus du 80% des légumes
d’exportation, la pression du modèle agricole sur les ressources hydriques est
énorme. À tel point qu’en novembre 2012, le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts
et à la Lutte contre la Désertification annonçait une réelle menace de pénurie
d’eau. Dans le long terme, l’accès à l’eau pour chaque citoyen(ne) pourrait
être réduit de 49% en 2020[6]. Rappelons que la disponibilité en eau per capita pour tout le pays est déjà de
720 m3/hab/an, très en-dessous du seuil de stress hydrique établi à 1 000
mc/hab/an[7].
Le cas particulier
de la tomate
Parmi les primeurs ou les légumes
hors-saison, la tomate occupe
une place prépondérante, le Maroc en est d’ailleurs le cinquième exportateur
mondial. Pendant la campagne 2009-2010, on lui a dédié 6 700 hectares,
dont 80% sous serres (ICEX 2010).
Comme on peut le constater dans le graphique suivant, la production a augmenté
de façon régulière tout au long des dix dernières années.
Évolution de la production de légumes hors-saison au Maroc (milliers de
tonnes)
Source : MAPM
(2012)
Entre 2011 et 2013, les tomates ont représenté près de la moitié des exportations
totales de primeurs, avec une moyenne annuelle de 450 000 tonnes, alors que du
point de vue de la valeur totale des exportations de produits alimentaires,
elles n’ont constitué que le 11% (Aziki 2014). Lors
de la campagne 2012-2013, 81% du
volume de tomates exportées l’ont été vers l’Union européenne, où priment les marchés français et espagnol
(MAPM 2013c). Le
Maroc est le premier fournisseur de tomates hors saison pour la France (Kellou
2012), et 8% de la totalité des tomates exportées sont vers l’UE étaient
destinées directement à l’Espagne[8]. Sur ce marché en particulier, ce
sont les entreprises françaises et espagnoles qui dominent et contrôlent la
totalité ou presque de la chaîne productive. Le modèle le plus courant est
celui de groupes à capital mixte (franco ou hispano-marocain) qui opèrent sur
des centaines d’hectares de serres, possédant les stations d’emballage au Maroc
et présents dans les grands centres de distribution d’Europe, tels que
Mercabarna (Espagne), ou Saint-Charles International (France). Parmi les
principales entreprises françaises, on peut citer à nouveau le Groupe Azura,
comprenant deux entreprises : Maraissa (production et emballage de légumes
au Maroc) et Disma International (plateforme logistique et commerciale à
Perpignan, France). Azura déclare 8 000
travailleurs, 68 exploitations et 900 hectares de
production[9]. On retrouve également Soprofel -
Idyl, avec 650 hectares de
serres, responsable de presque un tiers des exportations de tomates qui
proviennent de la vallée du Souss[10]. Concernant le capital espagnol, on trouve, entre autres Emporio Verde, Guenikako, Periroc, Agromontsia et Douna
Export. On estime qu’à
partir de 2009, les entrepreneurs espagnols contrôlent 16% de la tomate
exportée du Maroc[11].
Mener des combats
communs pour un projet paysan alternatif
Le véritable développement alternatif du secteur agricole et du monde rural
passe par le refus du modèle de l’agrobusiness
imposé. Il faut que les pays du Sud de la Méditerranée comme le Maroc retrouvent
leur souveraineté alimentaire et leur plein droit de produire leurs produits
alimentaires de base sur leurs terres. La production agricole doit avoir comme
objectif principal la satisfaction des besoins alimentaires de base de la
population et la protection de la petite paysannerie. Il faut aussi refuser
l’ensemble des accords de libre échange qui pillent leurs ressources et
installent un nouveau colonialisme.
Sit-in ouvrier devant la station d’emballage de
Soprofel-Idyl, initié le 8 janvier 2015 et actuellement en cours (Biougra, 19
janvier 2015, photo ODG)
Ces choix alternatifs nécessiteront des combats communs et des solidarités
à l’échelle régionale et internationale. Les grands capitaux européens de l’agrobusiness généralisent et
uniformisent les conditions de production agricole dans la Méditerranée, avec
les mêmes paysages de mers de plastiques et les mêmes effets dévastateurs
(destruction de la paysannerie, accroissement de la pauvreté rurale, exode
rural massif, immigration vers l’Europe,
dépendance alimentaire, épuisement des ressources naturelles…) et la même
surexploitation de la main d’œuvre, notamment des femmes. Ils uniformisent également les conditions
d’exportation des produits agricoles selon un calendrier annuel qui s’étale sur
le pourtour méditerranéen avec des quotas définis par la grande distribution
notamment les supermarchés qui monopolisent les achats et fixent les normes,
les prix, etc.
Mais cela crée aussi les conditions d’uniformiser les combats communs contre les dégâts de l’agrobusiness, mener des campagnes de dénonciation
collectives et organiser des mobilisations communes incluant les ouvriers,
ouvrières, paysans, paysannes, consommateurs et consommatrices.
Bibliographie
Aziki, O. “Politique
agricole au Maroc: au service de l’agrobusiness, marginalisation de
l’agriculture paysanne, appauvrissement de la population rurale, et dépendance
alimentaire”. 2012. Document dactylographié.
--- “Le dilemme du modèle agro-exportateur marocain”, 24
mai 2014, disponible à: http://cadtm.org/Le-dilemme-du-modele-agro
HCP - Haut Commissariat
au Plan. Carte de la pauvreté 2007, disponible à : http://omdh.hcp.ma/Carte-de-la-pauvrete-2007_a185.html
ICEX - Instituto
Español de Comercio Exterior. Informe sectorial. El sector de la agricultura
en Marruecos. Inversión para empresas españolas agrícolas. 2010. Disponible
à : http://goo.gl/LjLK7Q
Kellou, I. “Logistique
de la filière marocaine d’exportation de tomates fraîches: des enjeux
économiques et environnementaux”. Cahier 80 du CIEHAM, mai 2012. Disponible
à : http://www.iamm.fr/ressources/opac_css/doc_num.php?explnum_id=8925
MAAB - Ministerio de
Agricultura, de Agroalimentación y de Bosques de Francia. Les politiques agroalimentaires au
travers le monde. Quelques exemples. Maroc. 2013.
MAPM – Ministère de
l’Agriculture et de la Pêche Maritime du Maroc. Situation de l’Agriculture
marocaine N10. Décembre
2012. Disponible à http://www.agriculture.gov.ma/sites/default/files/sam_fr_10.pdf
--- Le secteur des
fruits et légumes au Maroc. 2013a.
--- L’Année
agricole. Septembre 2013. Note stratégique 94. 2013b. Disponible à : http://www.agriculture.gov.ma
--- Agri-Reporting.
15 février 201. 2013c. Disponible à http://www.agriculture.gov.ma
Vargas, M., Chantry,
O. La ruta del tomate. Herramientas de reflexión hacia una nueva cultura del consumo
urbano. 2014. ODG, GRAIN y Revista
Soberanía Alimentaria, Biodiversidad y Culturas. Disponible à: http://www.odg.cat/es/publication/informe-odg-la-ruta-del-tomate-herramientas-de-reflexion-hacia-una-nueva-cultura-del
[1] En 2012 on estimait que 150 000
tonnes de tomates par an passaient par la plateforme logistique du groupe, sans
parler des autres fruits et légumes (voir: http://www.humanite.fr/les-ouvriers-licencies-du-groupe-francais-soprofel-idyl-sont-en-greve-de-la-faim-497394).
[3] Voir : http://www.agriculture.gov.ma/pages/acces-fillieres/filiere-maraichage-de-primeur.
[4] Voir : http://www.agriculture.gov.ma/pages/la-strategie.
[5] Consulter: http://www.fellah-trade.com/fr/info-filiere/chiffres-cles/fruits-et-legumes
[6] Voir: http://www.lemag.ma/Rapport-La-part-d-eau-de-chaque-marocain-sera-reduite-de-49-en-2020_a64861.html
[8] Pourcentage tiré de Datacomex, les statistiques du commerce
extérieur espagnol (http://datacomex.comercio.es/principal_comex_es.aspx). La quantité dépasse les 20 000 tonnes auxquelles il
faut ajouter 309 tonnes qui ont
transité par la France.
[10] Voir : http://www.idyl.fr, http://www.virtualmarket.fruitlogistica.de/?Action=showCompany&id=45198&locale=en_GB
et http://www.legrandsoir.info/maroc-les-ouvriers-licencies-du-groupe-francais-soprofel-idyl-sont-en-greve-de-la-faim.html
[11] Voir: http://www.publico.es/dinero/280051/empresarios-espanoles-controlan-el-16-del-tomate-que-exporta-marruecos
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