Mini-rassemblement sous surveillance contre le roi du Maroc
Cinq manifestants se sont retrouvés coincés à environ 400 m de la résidence du souverain chérifien Mohamed VI. La commune était encerclée de gendarmes.
Florent Hélaine, 8/2/2015
Ambiance surréaliste,
hier, à Betz. Cette petite commune du sud-est de l'Oise, proche de
Crépy-en-Valois, était encerclée de gendarmes dès la matinée. Et chaque
axe routier, soigneusement contrôlé.
Difficile de comptabiliser les forces de l'ordre en présence. Le colonel Marc Boget, chef départemental des gendarmes, se refusait d'ailleurs à fournir l'information.
Car le déploiement paraissait surréaliste pour l'événement surveillé : une manifestation de quelques opposants au roi du Maroc, Mohamed VI, qui dispose d'un château dans la commune où il séjournerait actuellement.
Si le rassemblement était annoncé à midi, il a fallu attendre quarante minutes de plus pour voir les participants à la mobilisation arriver sur place à bord de trois voitures. Ils ne sont que cinq à s'être finalement déplacés depuis Paris. Pour une grande déception à l'arrivée.
« Cette manifestation, nous l'attendions depuis deux ans et demi, explique Mustapha Adib, responsable du Collectif marocain pour la dénonciation de la dictature au Maroc. En octobre 2012, le préfet de l'Oise nous avait interdit de manifester pour ne pas créer de troubles à l'ordre public. Nous avons attaqué cette décision en justice. Le tribunal nous a autorisés, en décembre, à venir. Et voilà que l'on nous empêche de manifester devant le château du roi. »
Car la préfecture a autorisé la tenue de ce rassemblement, mais uniquement devant le château... d'eau de Betz, situé à 400 m de la résidence de Mohamed VI. Une décision à remettre dans un contexte national tendu après les attentats perpétrés en France. De là, les manifestants ont donc crié leur mécontentement à l'encontre d'un roi qui « profite de biens mal acquis en France aux dépens du peuple marocain ».
Parmi eux se trouvait Zakaria Moumni. Cet ancien champion du monde de boxe thaï dénonce son « enlèvement en septembre 2012 et la torture que j'ai subie, le tout orchestré par des proches de Mohamed VI. J'ai encore été menacé dernièrement », assure-t-il. Plusieurs plaintes ont été déposées. Trop éloignés du centre-ville, personne n'a pu toutefois entendre leur discours.
Déjà, le collectif annonce la saisine de la justice pour pouvoir se rassembler devant le château du roi lors de leur prochaine manifestation, le 20 février.
Difficile de comptabiliser les forces de l'ordre en présence. Le colonel Marc Boget, chef départemental des gendarmes, se refusait d'ailleurs à fournir l'information.
Si le rassemblement était annoncé à midi, il a fallu attendre quarante minutes de plus pour voir les participants à la mobilisation arriver sur place à bord de trois voitures. Ils ne sont que cinq à s'être finalement déplacés depuis Paris. Pour une grande déception à l'arrivée.
« Cette manifestation, nous l'attendions depuis deux ans et demi, explique Mustapha Adib, responsable du Collectif marocain pour la dénonciation de la dictature au Maroc. En octobre 2012, le préfet de l'Oise nous avait interdit de manifester pour ne pas créer de troubles à l'ordre public. Nous avons attaqué cette décision en justice. Le tribunal nous a autorisés, en décembre, à venir. Et voilà que l'on nous empêche de manifester devant le château du roi. »
Car la préfecture a autorisé la tenue de ce rassemblement, mais uniquement devant le château... d'eau de Betz, situé à 400 m de la résidence de Mohamed VI. Une décision à remettre dans un contexte national tendu après les attentats perpétrés en France. De là, les manifestants ont donc crié leur mécontentement à l'encontre d'un roi qui « profite de biens mal acquis en France aux dépens du peuple marocain ».
Parmi eux se trouvait Zakaria Moumni. Cet ancien champion du monde de boxe thaï dénonce son « enlèvement en septembre 2012 et la torture que j'ai subie, le tout orchestré par des proches de Mohamed VI. J'ai encore été menacé dernièrement », assure-t-il. Plusieurs plaintes ont été déposées. Trop éloignés du centre-ville, personne n'a pu toutefois entendre leur discours.
Déjà, le collectif annonce la saisine de la justice pour pouvoir se rassembler devant le château du roi lors de leur prochaine manifestation, le 20 février.
Apso Lument, 8/2/2015
Il
parait que le Président de la République François Hollande, après avoir laissé
son Premier Ministre Manuel Valls autoriser son Préfet de l'Oise à déplacer sans
notre consentement le lieu de notre manifestation d'hier, de devant la porte du
Château à plus de
300m de celle-ci, va carrément recevoir le Dictateur de Rabat en grande
pompe demain lundi 9 février 2015 à lÉlysée –
Présidence de la
République française.
Le Collectif Pour la Dénonciation de la Dictature
au Maroc (CPDDM) dénonce avec force cette décision de Monsieur le
Président de la République qui, par ce geste, donne carte blanche au
dictateur et roi du Maroc pour continuer dans ses politiques de
tortures, d'injustices de toutes sorte, d'appauvrissement du peuple
marocain, analphabétisation de ce peuple, de détournement de fonds,
d'acquisition de bien mal acquis et compte bancaires illégaux et
illégitimes à l'étranger.
Tout ceci survient à un moment où d'autres Chef
d’État africains sont poursuivis en France pour leurs biens mal acquis
comme le sont notamment (source: Transparency International):
1- Omar
Bongo, ancien président du Gabon, et son entourage : 19 véhicules pour
un montant total estimé de 2 751 586 euros, une quarantaine
d’appartements ou maisons à Paris et dans le sud de la France, dont 18
au nom d’Omar Bongo, ainsi que 70 comptes bancaires.
2- Teodoro Obiang,
président de la Guinée équatoriale, et son entourage: un appartement
luxueux à Paris, des comptes bancaires dont un compte au nom de
Théodorin Nguema (fils du Président et Ministre de l’Agriculture et des
Forêts) ouvert en 1999 à la Barclays de Paris. D’autres biens ont été
découverts postérieurement au dépôt de la plainte. Ont notamment été
saisis : 26 voitures de luxe importées et 18 millions d’euros dépensés
lors de la vente aux enchères de la collection d’Yves Saint Laurent et
de Pierre Bergé en mars 2009.
3- Denis Sassou Nguesso, président du
Congo-Brazzaville, et son entourage : 24 appartements, 112 comptes
bancaires et deux voitures appartenant à Wilfrid Nguesso, fils du
président congolais, d’un montant de 200 000 euros.
Il parait que Monsieur le Président de la République fait dans les deux poids deux mesures et attendrait vraisemblablement des retours d’ascendeurs du dictateur de Rabat que les autres Chefs d’États lui auraient refusé ? Le CPDDM utilisera tous ses moyens pour que la République ne perde pas ses valeurs qui devraient être protégées par son Président qui doit lui même en être le bon exemple.A suivre.
Il parait que Monsieur le Président de la République fait dans les deux poids deux mesures et attendrait vraisemblablement des retours d’ascendeurs du dictateur de Rabat que les autres Chefs d’États lui auraient refusé ? Le CPDDM utilisera tous ses moyens pour que la République ne perde pas ses valeurs qui devraient être protégées par son Président qui doit lui même en être le bon exemple.A suivre.
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