c'est
le résultat de décennies d'exploitation sauvage de notre peuple et du pillage
effréné des richesses de notre pays, au profit du capitalisme international et
de son outil docile : la bourgeoisie compradore et son système politique : la
monarchie absolue .
ils sont à l'origine du sous développement socio-économique , de la décadence morale et culturelle , de la division et l'isolement de notre peuple et de l'effritement et la désintégration violentes des bases même de notre société et de ses composantes socio - culturelle . Leurs choix politique et stratégiques néo- coloniales engendrent la pauvreté , la misère , l'injustice , imposés par une répression systématique et sanguinaire de la majorité écrasante de notre peuple. Le seul salut de notre peuple , pour sortir de cette situation inhumaine , dégradante , insupportable , inacceptable et révoltante , réside dans l'unité de ses forces révolutionnaires capable d'organiser ses forces ouvrières et paysannes , proposer l'alternative d'une société libre, épanouie et libérée qui serait à la base d'un État national, démocratique et populaire qui garantit au peuple de décider librement de lui -même et d’exercer son total pouvoir et sa souveraineté , l'égalité totale entre l'homme et la femme , la dignité , la liberté , et l’affranchissement de notre peuple et pays de l'hégémonie de l'impérialisme et du sionisme et de leurs laquais , la bourgeoisie réactionnaire.
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Par Fabrice Lhomme, Gérard Davet et Ahmed Benchemsi
La famille royale marocaine comptait parmi les clients de HSBC
Private Bank. En effet, selon les documents confidentiels obtenus par Le
Monde, un compte bancaire au nom de « Sa Majesté le roi Mohammed VI »,
codétenu avec son secrétaire particulier, Mounir El-Majidi, a été ouvert
le 11 octobre 2006 chez HSBC Private Bank à Genève. L’identité royale
se réfugiait derrière un code interne (BUP, pour « business partner »)
répertorié dans les livres de la banque : 5090190103. Entre l’automne
2006 et le 31 mars 2007, période couverte par les listings que nous
avons pu consulter, le montant maximal enregistré sur ce compte était de
7, 9 millions d’euros. Or, il est en principe illégal, pour des
Marocains résidant au Maroc, de détenir un compte bancaire à l’étranger.
Seul l’Office des changes conserve le pouvoir d’accorder des
dérogations à titre exceptionnel. Contactée par Le Monde, jeudi 5
février, la direction de l’Office des changes n’a pas donné suite à nos
sollicitations. Cette administration chargée de réguler la circulation
des devises accorde régulièrement des amnisties en échange du
rapatriement des fonds marocains placés à l’étranger – la dernière
campagne sous le sceau du « patriotisme économique » vient tout juste de
s’achever sur un rapatriement record de 2,2 milliards d’euros. Dans un
tel contexte, la révélation d’un compte ouvert en Suisse au nom du roi
est politiquement sensible – même si le montant de près de 8 millions
d’euros qui y figure semble modeste, en regard d’une fortune personnelle
du monarque estimée en 2014 par le magazine Forbes à 1,8 milliard
d’euros.
La révélation d’un compte ouvert en Suisse est sensible en période de campagne de « patriotisme économique »
Le Monde a interrogé M. El-Majidi au sujet du compte suisse du roi,
en souhaitant savoir s’il était toujours actif. Ses avocats à Paris, Me
Hicham Naciri et Me Aurélien Hamelle, ont déclaré qu’ils ne souhaitaient
« ni confirmer ni infirmer [l’ensemble de ces informations, qui] relève
du plus strict secret bancaire et de la vie privée de Sa Majesté le
roi, dès lors qu’il s’agit d’éléments relevant de la sphère patrimoniale
privée de ce dernier ». Avant d’ajouter : « En tout état de cause,
toute ouverture de compte bancaire à l’étranger s’est faite dans le
strict respect de la réglementation en vigueur au Maroc. »
Le mystère des holdings royales
Le prince Moulay Rachid et la princesse Lalla Meryem, respectivement
frère cadet et sœur ainée de Mohammed VI, figuraient également dans la
liste des clients de HSBC PB à Genève, sans indication des montants de
leurs avoirs. Le Monde les a également contactés. Les mêmes avocats ont
envoyé les mêmes éléments de réponse que pour le roi. La famille
régnante, outre ses nombreuses terres et résidences, tire l’essentiel de
sa fortune de la Société nationale d’investissement (SNI), le plus
important groupe privé du pays. Selon nos estimations, Mohammed VI
aurait perçu près de 8,7 millions d’euros en dividendes de la SNI à
l’été 2006. Or, en octobre, c’est à peu près la même somme qui a été
déposée sur le compte ouvert à Genève.
La SNI (ex-ONA-SNI, ex-ONA) avait été héritée de Hassan II à la mort
de ce dernier, en 1999. A la fin de sa vie, le monarque n’en détenait
que 13 %. Depuis, le contrôle royal s’est raffermi et le groupe s’est
étendu. C’est aujourd’hui un empire qui détient des parts, le plus
souvent majoritaires, dans trente-quatre compagnies – certaines
multinationales – réparties dans une quinzaine de secteurs économiques
majeurs (banque, énergie, métallurgie, mines, téléphonie, immobilier,
hôtellerie, distribution…).
Ce conglomérat, qui pesait 6,4 milliards d’euros en 2013 (soit à lui
tout seul, 7 % du PIB marocain), est aujourd’hui détenu à près de 60 %
par la famille royale, à travers différentes holdings personnelles. Si
la structure et les chiffres de la SNI sont connus au Maroc, ceux des
holdings royales « de tête » ont toujours été un mystère, à peine
effleuré à l’occasion d’une opération boursière en 2010. Grâce à des
documents qu’il a pu consulter en marge des listings HSBC, Le Monde peut
aujourd’hui lever un pan du voile.
Les holdings Ergis et Siger (deux anagrammes de regis, le mot latin
pour roi), coiffant la SNI, appartiennent au monarque lui-même, même si
celui-ci ne l’a jamais précisé officiellement. Reste que les avocats du
palais l’admettent eux-mêmes : « Le fait que Sa Majesté le roi dispose
d’un patrimoine privé et de participations actionnariales dans un
certain nombre de sociétés, au travers d’une société holding, est
parfaitement connu du public et n’est absolument pas dissimulé. »
En plus de leurs parts dans la SNI, Siger et Ergis détiennent de
solides intérêts dans l’agroalimentaire et les cosmétiques,
l’hôtellerie, l’électricité, l’ameublement, mais aussi des secteurs
surprenants comme la chasse au gibier, la verrerie, et l’entretien des
sols. Au total, plus d’une vingtaine d’entreprises dont plusieurs,
lourdement capitalisées. Chacun des frères et sœurs de Mohammed VI
dispose également de son propre holding : Providence holding pour le
prince Moulay Rachid, et Unihold, Yano Participation et Star Finance
pour, respectivement, les princesses Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla
Hasna.
Depuis 2009, ces six holdings se partagent l’actionnariat de la
Commerciale de promotion et de participation, alias Copropar, un fonds
de participation dont l’unique fonction est de centraliser les actions
SNI détenues par les holdings royaux (sauf Siger qui détient aussi 4,8 %
de la SNI directement). C’est donc par l’intermédiaire de Copropar que
l’argent de la SNI « remonte » vers la famille royale, sous la forme de
dividendes annuels dont le montant, en 2013, oscillait autour de 2
millions d’euros pour les princesses, 3,7 millions pour le prince, et
jusqu’à 10 millions pour Siger et Ergis, holdings présumées du « chef de
famille », c’est-à-dire le roi.
Un défi à la Constitution
La répartition des actions Copropar reflète celle des dividendes.
Alors que les holdings attribuées à Mohammed VI en détiennent 50,6 %,
celui de son frère n’en possède que 18,6 %, et ceux de ses sœurs, entre
9,3 % et 11,3 %. Moulay Rachid a un peu investi dans l’exportation
d’huile d’olive, et ses trois sœurs se sont associées dans une affaire
de location d’entrepôts à Casablanca. Mais hormis ces maigres activités,
leurs holdings servent surtout à centraliser leurs avoirs immobiliers
(résidences secondaires, tertiaires, fermes) répartis à travers le
Maroc… et à stocker les revenus tirés de la SNI. En 2013, les frères et
sœurs de Mohammed VI disposaient d’un total de 424 millions d’euros en
immobilisations financières (145 millions pour le prince, de 71 à 107
millions pour les princesses).
Au vu de ses actionnaires, l’existence même de la SNI est un défi à
la Constitution marocaine, dont l’article 36 prohibe « les conflits
d’intérêts (…) [et] toutes les pratiques contraires aux principes de la
concurrence libre et loyale ». Dans un pays où le roi est l’autorité
administrative et judiciaire suprême, les entreprises dont il est
actionnaire partent-elles vraiment sur un pied d’égalité avec les autres
?
Les avocats du palais royal affirment que oui et réfutent toute
infraction à la Constitution, soulignant que « les entreprises en
question sont dotées d’une gouvernance propre et autonome, et sont
assujetties aux droits des sociétés et de la concurrence au même titre
que les autres entreprises opérant au Maroc ». Les avocats de Sa Majesté
concluent : « Permettez-nous de relever que les questions que vous
posez traduisent une méconnaissance profonde du cadre institutionnel
marocain, à savoir celui d’une monarchie, auquel vous pouvez
difficilement comparer le cadre institutionnel français. »
Ce n’est pas la première fois qu’il est question d’un compte bancaire
étranger du roi. En juin 2012, la photo d’un chèque de 787 000 euros,
émis personnellement par Mohammed VI pour boucler le financement d’une
mosquée à Blois, avait circulé sur Internet. L’image montrait que le
chèque était payable dans une agence de la banque BNP Paribas sise
boulevard Malesherbes, à Paris. Interrogés également sur ce point, les
conseils du monarque n’ont pas souhaité apporter de commentaires.
Fabrice Lhomme, Gérard Davet et Ahmed Benchemsi
soraya
RépondreSupprimerNotre Khalife...Grand Sultan... Roi des Pauvres et Amir Al Mouminines M6 a osé où son auguste papa H2/Tazmamart/Terminator n'avait pas osé! Pourquoi? Parce qu'il avait dispensé toute sa vie sur le trône, à mater les "mouminines" afin qu'il perdent la position de "homo erectus" résultat, il a laissé en héritage à son chef du clan une grimât "EXCEPTION"...avec des sujets amadoués qui pataugent dans l'analphabétisme, la pauvreté et l'injustice en bref privés de la dignité mais qui crient Hamdoulillah de jouir sous Baraka de notre Commandeur des Croyants!
Comme ça, M6 une fois Roi il avait l'opportunité et les facteurs essentiel pour se dédier à faire le TYCOON, en exploitant la grimât de toutes les manières ...(...) : Avec une vitesse inouïe il a multiplié son capital et celui de son clan de sangsues... il croit être devenu le ROI MIDAS du pays du couchant....il croit avoir le don de transformer en or tout ce qu'il touche! Ses courtisans le glorifient avec oh sidna vous avez la baraka...bien sur eux aussi raflent tous ce qu'ils veulent avec le plébiscite du despote... Pendant que ses sujets sont toujours des misérables mahgours...avec tout le sens du mot "MAHGOUR"
soraya
RépondreSupprimer"...l’existence même de la SNI est un défi à la Constitution marocaine"
Politically correct, la grimât de Allah aux clan Alaouite...en Pratique n'a rien qui ressemble de près ou de loin à une "Constitution" plutôt on peut tranquillement reconnaître l'existence d'un ensemble limité de règles auxquelles tous les Sujets du Roi Midas M6 , doivent se soumettre afin de pouvoir Jouir de la Baraka sous ses sacrées Babouches, le but : ne pas franchir la frontière des Sacrées Prérogatives du Sultan, le Grand Khalife, Roi des Pauvres et Amir Al Mouminines. Amen!
Notamment, comme dans toutes les Dictatures du tiers monde, où la justice est bâillonnée, au service du puissant despote et son entourage, où la compétitivité est un tabou, où les droits de l'homme sont inexistants, ou la liberté d'expression est une hérésie, où le peuple...les sujets sont égaux devant : L'exploitation, le harcèlement et la massue. la Constitution en vérité n'est qu'un accessoire moderne inutile dans la grimât mais obligatoire pour se présenter sur la scène internationale pour mendier les aides économiques, scientifiques, soutient politique et droit à un voile de prestige pour se mettre à l'abri des puissances occidentales Démocratiques qui jouent un rôle important dans les équilibres économiques et politiques mondiaux .
La constitution Au bled du makhzen est un Ramassis d'Articles copiés collés des occidentaux pour se présenter comme un bled civilisé ... la vérité en est une autre, puisqu'au bled du Roi Midas M6 le despote nous vivons encore esclave dans un fief du moyen age. où le monarque sangsue a fait de la Religion et surtout de la Monarchie son fond de commerce!