Rendez-vous,
le samedi 21 février 2015 à 17h
devant l’ambassade du
Maroc
à Paris ,5 Rue le Tassé
Métro 6 ou 9, station
Trocadéro
Le Maroc connaît une régression à différents niveaux. Les conditions de vie de la majorité des Marocain(e)s sont de plus en plus délicates : Démantèlement des derniers acquis sociaux, licenciements collectifs et individuels de travailleurs (euses), un système de santé où des femmes, expulsées des hôpitaux, accouchent dans la rue. L’été dernier des dizaines de villes ont connu des manifestations spontanées contre la cherté des factures d’électricité. Les indicateurs économiques et les rapports nationaux et internationaux reflètent cette situation que vivent les Marocain(e)s. En 2013, l’Unesco a classé le système éducatif marocain parmi les « 21 pires systèmes éducatifs» au monde. En 2014, le rapport du PNUD sur le développement humain a placé le pays à la 127ème position (sur 187 pays analysés). Les rapports de l’Organisation International du Travail, d’Amnesty, de Transparency, de Reporters Sans Frontières, de Human Rights Watch… ne dévient pas de cette tendance. Cela n’empêche pas la caste dirigeante de s’en mettre plein les poches. A leur tête Mohammed VI avec ses comptes bancaires en Suisse, en France et ailleurs. « Le patriotisme économique » vanté par le gouvernement marocain ne s’applique pas à ses dirigeants. Pendant que le peuple marocain s’engouffre dans la misère, le « roi investisseur » et sa clique empochent bénéfice sur bénéfice. Par ailleurs, les militant(e)s qui se battent au quotidien pour la liberté, l’égalité et la dignité continuent à être tabassé(e)s, emprisonné(e)s et torturé(e)s. Les organisations des droits humains sont réprimées, les journalistes muselés et, en même temps, les tortionnaires sont honorés. L’un d’entre eux, Abdellatif HAMMOUCHI, vient d’être promu à la légion d’honneur par le Ministre de l’intérieur français malgré les plaintes, en cours, pour torture à son encontre, marquant ainsi un nouvel épisode du soutien de la France au régime monarchique au Maroc. Le mouvement marocain du 20 février a ouvert une brèche pour renverser cette situation et créer un avenir meilleur pour tou(te)s les Marocain(e)s. Il reste l’un des points d’appui pour amplifier la résistance face à la prédation économique et la politique répressive du pouvoir en place. A travers ce texte, le mouvement du 20 février à Paris appelle à manifester pour soutenir les forces de résistance contre la prédation économique et le pouvoir répressif. Pour la liberté, l’égalité, la dignité et la justice sociale. |
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