Par responsable sahraoui, 19/8/2014)
ALGER, 19 août 2014 (SPS)- Aucun Etat au monde ne reconnaît
"officiellement" la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, a
soutenu mardi à Alger le secrétaire général de l'Union des travailleurs
sahraouis, Mohamed Cheikh Lahbib.
"Aucun Etat au monde ne reconnaît officiellement la souveraineté du
Maroc sur le Sahara occidental..( )...Le Maroc cherche à avoir un pied
au Sahel et des frontières dans cette région", a ajouté le responsable
sahraoui lors de son intervention au forum d'El-Moudjahid, relevant à ce
propos, la politique "expansionniste" du Makhzen.
Une politique qui, a-t-il ajouté, représente un "danger" pour la stabilité du Maghreb mais aussi du Sahel eu égard aux visées du Maroc sur cette région, relevant des "agissements" peu rassurants de la part du royaume.
Le premier responsable de l'Union des travailleurs sahraouis a rappelé, dans ce cadre, la contribution des services secrets marocains à la création du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), auteur de l'enlèvement dans un passé récent de ressortissants occidentaux dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf (Sud-ouest algérien).
Il a estimé que le Maroc tente d"inonder" l'ensemble des populations de la région de cannabis, dont il est considéré comme étant le fournisseur mondial à hauteur de 82 %, notant l'interférence de ce trafic avec le crime organisé.
Dans le chapitre des droits de l'homme, M.Cheikh Lahbib a fait état d'une situation "déplorable" rappelant l'existence de 65 détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines, de 151 prisonniers de guerre et de 500 disparus, auxquels s'ajoute un "black-out" médiatique international pour tenir l'opinion internationale en ignorance des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Plaidant, à ce propos, pour un élargissement des prérogatives de la Mission des Nations-Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) aux questions des droits de l'homme, le conférencier a fait savoir que le Maroc "mobilise" tous les moyens à sa portée en vue de faire avorter cette perspective.
Cela, a-t-il indiqué, s'explique par deux motivations essentielles, l'une étant que le royaume "craint" sa comdamnation par le Conseil de sécurité de l'ONU, l'autre est liée au règlement intérieur de l'Assemblée générale de l'Organisation onusienne, lequel mentionne l'éventualité d'une "intervention militaire pour secourir une population en danger".
"Le Maroc est face à une impasse internationale", a fait observer ohamed Cheikh Lahbib.
Abordant la "rumeur" ayant été rapportée par un média marocain relative à la démission de Christopher Ross, de sa fonction d'envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, l'hôte du quotidien gouvernemental a relevé que le même média n'a pas pris le soin de relayer le démenti officiel de l'ONU à cette information.
Tout en espérant une avancée dans la résolution du conflit à l'occasion de la visite annoncée pour octobre prochain de Christopher Ross, le responsable sahraoui, M.Lahbib Cheikh a rappelé la dernière résolution onusienne conviant les deux parties en conflit à trouver une "solution juste et définitive" au dernier cas de décolonisation au continent noir. (SPS)088/700/090
Une politique qui, a-t-il ajouté, représente un "danger" pour la stabilité du Maghreb mais aussi du Sahel eu égard aux visées du Maroc sur cette région, relevant des "agissements" peu rassurants de la part du royaume.
Le premier responsable de l'Union des travailleurs sahraouis a rappelé, dans ce cadre, la contribution des services secrets marocains à la création du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), auteur de l'enlèvement dans un passé récent de ressortissants occidentaux dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf (Sud-ouest algérien).
Il a estimé que le Maroc tente d"inonder" l'ensemble des populations de la région de cannabis, dont il est considéré comme étant le fournisseur mondial à hauteur de 82 %, notant l'interférence de ce trafic avec le crime organisé.
Dans le chapitre des droits de l'homme, M.Cheikh Lahbib a fait état d'une situation "déplorable" rappelant l'existence de 65 détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines, de 151 prisonniers de guerre et de 500 disparus, auxquels s'ajoute un "black-out" médiatique international pour tenir l'opinion internationale en ignorance des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Plaidant, à ce propos, pour un élargissement des prérogatives de la Mission des Nations-Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) aux questions des droits de l'homme, le conférencier a fait savoir que le Maroc "mobilise" tous les moyens à sa portée en vue de faire avorter cette perspective.
Cela, a-t-il indiqué, s'explique par deux motivations essentielles, l'une étant que le royaume "craint" sa comdamnation par le Conseil de sécurité de l'ONU, l'autre est liée au règlement intérieur de l'Assemblée générale de l'Organisation onusienne, lequel mentionne l'éventualité d'une "intervention militaire pour secourir une population en danger".
"Le Maroc est face à une impasse internationale", a fait observer ohamed Cheikh Lahbib.
Abordant la "rumeur" ayant été rapportée par un média marocain relative à la démission de Christopher Ross, de sa fonction d'envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, l'hôte du quotidien gouvernemental a relevé que le même média n'a pas pris le soin de relayer le démenti officiel de l'ONU à cette information.
Tout en espérant une avancée dans la résolution du conflit à l'occasion de la visite annoncée pour octobre prochain de Christopher Ross, le responsable sahraoui, M.Lahbib Cheikh a rappelé la dernière résolution onusienne conviant les deux parties en conflit à trouver une "solution juste et définitive" au dernier cas de décolonisation au continent noir. (SPS)088/700/090
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