Mohammed Jaabouk, 18/8/2014
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Des points stratégiques figurent, également, sur la liste des Forces armées royales à protéger : à l’instar de la centrale thermo-solaire de Aïn Bni Mathar située dans la province de Jerada, relevant du territoire de la capitale de l’Oriental, les mines de phosphates de Boukraâ au Sahara ou encore des barrages à Nador et Berkane.
Les frontières Est et Sud-Est renforcées
Justement dans le sud du Maroc, les villes de Dakhla et Boujdour devront connaitre dans les prochains jours le déploiement du même dispositif militaire. Durant les dernières 48 heures, des unités de l’armée stationnées dans les casernes de Oujda ont pris la destination des frontières avec l’Algérie en vue d’y assurer la surveillance.
D’habitude ce sont des éléments des Forces auxiliaires qui remplissent cette mission, et ce, même dans les moments de hautes tensions avec le voisin algérien. Ce changement est révélateur du niveau de l’alerte générale lancée au Maroc en prévision d’éventuelles attaques aériennes qui seraient l’œuvre de groupes islamistes terroristes.
Le même scénario s’est produit au Sud-Est. A Ouarzazate, la ville réputée pour abriter une forte présence d'unités de chars, a connu une concentration de l’armée tout au long des frontières avec l’Algérie.
Par ailleurs, il n’y a pas que le royaume qui a installé des missiles dans des lieux stratégiques, l’Algérie également. Une semaine avant la décision de Rabat, Alger a déployé le même arsenal de fabrication russe, dans des villes frontalières avec la Tunisie et la Libye. Comme dans le cas du Maroc, ladite mobilisation militaire intervient après la disparition de onze avions civils des aéroports de Libye, notamment à Tripoli et Misrata.
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