L’ex-détenu politique sahraoui Hafed Toubali a été mis en liberté conditionnelle, jeudi dernier, par le procureur général près la cour d’appel d’Al Ayoun occupée, après une garde à vue de plus de 72 heures dans les locaux de la police judiciaire de la ville marocaine de Tiznit et d’Al Ayoun occupée, a rapporté hier l’APS citant l’agence de presse sahraouie SPS.
En vertu de cette procédure judiciaire, Hafed Toubali libéré récemment
doit comparaître devant la police judiciaire après 15 jours, pendant une
période de deux mois renouvelables par le juge d’instruction près la
cour d’appel. Hafed Toubali a été libéré lundi dernier par les autorités
marocaines après 6 mois de détention à la prison de Tiznit. Il a été
arrêté de nouveau par les éléments de la police judiciaire arguant d’un
mandat d’arrêt émis contre lui par le parquet de la cour d’appel d’Al
Ayoun occupée.
Il s’agit de la troisième fois consécutive que la justice marocaine recourt à la procédure de la liberté conditionnelle à l’encontre de jeunes Sahraouis pour avoir participé à des manifestations pacifiques revendiquant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Par ailleurs, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, a indiqué que la principale tâche de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) consiste en l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le diplomate sahraoui a répondu aux «déclarations étranges» du représentant permanent du Maroc à l’ONU, qui appelait à «ne pas modifier» les prérogatives de la Minurso, a précisé l’agence. Selon l’interprétation du représentant marocain, les prérogatives de cette Mission se déclinaient en trois points : «Surveiller le cessez-le-feu, réduire les risques d’explosion de mines et autres restes d’explosifs de guerre et soutenir les mesures de confiance avec l’appui du HCR en particulier, dans le cadre des visites familiales», a ajouté le diplomate sahraoui. «Nous voulons rappeler à la partie marocaine que la seule mission de la Minurso est l’organisation d’un référendum pour accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental», a-t-il dit.
Il a également, rappelé que le référendum, «accepté et signé par le Maroc et le Front Polisario», visait à «ouvrir la voie» à l’application du Plan de règlement de 1991 et des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara occidental. «L’obstruction des efforts de la communauté internationale par le Maroc, la poursuite de son occupation militaire, de ses actes de répression barbares contre le peuple sahraoui et du pillage de ses ressources nécessitent que l’ONU assume ses responsabilités avec plus de sincérité et de crédibilité, pour mettre fin à l’occupation illégale de notre pays et garantir les droits de notre peuple», a-t-il ajouté. Il a en outre indiqué que «les déclarations du représentant permanent du régime marocain d’occupation», reflétaient «l’irresponsabilité et le mépris de la légalité internationale, dont seul le Maroc assume les conséquences graves».
Il s’agit de la troisième fois consécutive que la justice marocaine recourt à la procédure de la liberté conditionnelle à l’encontre de jeunes Sahraouis pour avoir participé à des manifestations pacifiques revendiquant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Par ailleurs, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, a indiqué que la principale tâche de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) consiste en l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le diplomate sahraoui a répondu aux «déclarations étranges» du représentant permanent du Maroc à l’ONU, qui appelait à «ne pas modifier» les prérogatives de la Minurso, a précisé l’agence. Selon l’interprétation du représentant marocain, les prérogatives de cette Mission se déclinaient en trois points : «Surveiller le cessez-le-feu, réduire les risques d’explosion de mines et autres restes d’explosifs de guerre et soutenir les mesures de confiance avec l’appui du HCR en particulier, dans le cadre des visites familiales», a ajouté le diplomate sahraoui. «Nous voulons rappeler à la partie marocaine que la seule mission de la Minurso est l’organisation d’un référendum pour accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental», a-t-il dit.
Il a également, rappelé que le référendum, «accepté et signé par le Maroc et le Front Polisario», visait à «ouvrir la voie» à l’application du Plan de règlement de 1991 et des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara occidental. «L’obstruction des efforts de la communauté internationale par le Maroc, la poursuite de son occupation militaire, de ses actes de répression barbares contre le peuple sahraoui et du pillage de ses ressources nécessitent que l’ONU assume ses responsabilités avec plus de sincérité et de crédibilité, pour mettre fin à l’occupation illégale de notre pays et garantir les droits de notre peuple», a-t-il ajouté. Il a en outre indiqué que «les déclarations du représentant permanent du régime marocain d’occupation», reflétaient «l’irresponsabilité et le mépris de la légalité internationale, dont seul le Maroc assume les conséquences graves».
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