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L’état de santé du journaliste marocain Mustapha Hasnaoui, actuellement en grève de la faim en prison, se serait détérioré, d’après son comité de soutien.
L’état de santé de Mustapha Hasnaoui, actuellement emprisonné pour « terrorisme », se serait dégradé suite à une grève de la faim. Selon le comité de soutien de ce journaliste marocain, il a été « transféré à l’hôpital » après avoir été retrouvé « inconscient dans sa cellule par les gardiens de prison, dimanche à l’aube ». Mohamed Zhari, le coordinateur du comité de soutien, a affirmé à l’AFP que Mustapha Hasnaoui a été renvoyé en prison après avoir repris conscience. « Sa vie reste en danger », a-t-il dit. « Il n’est plus capable de se tenir debout et n’a même plus la force de parler », a-t-il complété.
Les responsables pénitentiaires démentent
A la Direction générale des prisons, une source dément formellement ces affirmations. Selon elle, l’état du détenu est « normal » et il ferait l’objet d’un « suivi quotidien de la part du médecin de l’institution pénitentiaire ».
Pour rappel, Mustapha Hasnaoui a entamé une « grève de la faim illimitée » afin de protester contre ses conditions de détention. Employé par le magazine pro-salafiste marocain Assabil, ce journaliste de 34 ans a été condamné à quatre ans de prison, en vertu de la loi antiterroriste votée en 2003, après une vague d’attentats à Casablanca.
Hasnaoui s’était rendu en Turquie où il comptait enquêter sur des djihadistes marocains recrutés pour aller combattre en Syrie. Il avait toutefois été refoulé par les autorités turques avant d’être poursuivi au Maroc pour « constitution de bande criminelle » et « tentative de cacher des informations sur des crimes terroristes ».
Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a appelé à sa libération. L’ONG Amnesty International, qui appelle aussi à sa libération, a estimé, le mois dernier, que son procès était « inique ».
Les responsables pénitentiaires démentent
A la Direction générale des prisons, une source dément formellement ces affirmations. Selon elle, l’état du détenu est « normal » et il ferait l’objet d’un « suivi quotidien de la part du médecin de l’institution pénitentiaire ».
Pour rappel, Mustapha Hasnaoui a entamé une « grève de la faim illimitée » afin de protester contre ses conditions de détention. Employé par le magazine pro-salafiste marocain Assabil, ce journaliste de 34 ans a été condamné à quatre ans de prison, en vertu de la loi antiterroriste votée en 2003, après une vague d’attentats à Casablanca.
Hasnaoui s’était rendu en Turquie où il comptait enquêter sur des djihadistes marocains recrutés pour aller combattre en Syrie. Il avait toutefois été refoulé par les autorités turques avant d’être poursuivi au Maroc pour « constitution de bande criminelle » et « tentative de cacher des informations sur des crimes terroristes ».
Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a appelé à sa libération. L’ONG Amnesty International, qui appelle aussi à sa libération, a estimé, le mois dernier, que son procès était « inique ».
Bonjour,
RépondreSupprimerje viens régulièrement sur votre blog que je trouve très intéressant et surtout fort généreux.
je trouve un soutien dans votre blog.
Merci beaucoup. et peut-être à bientôt.