K. Alaoui , Aufait
Militants, proches des condamnés et membres de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) ont tenu, dimanche, à Casablanca, un sit-in devant la prison d'Oukacha. /K. Alaoui
Militants, proches des condamnés et membres de
l'Association marocaine des droits humains (AMDH) ont tenu, dimanche, à
Casablanca, un sit-in devant la prison d'Oukacha. Scandant “Libérez nos
détenus politiques”, ces manifestants ont réclamé la libération des cinq
militants du mouvement du 20-Février, condamnés il y a quelques jours
par le tribunal de première instance d'Aïn Sbaâ à des peine allant
jusqu'à un an de prison ferme. Ils ont été inculpés pour “organisation
d'une manifestation non autorisée” et “violences envers des
fonctionnaires de police”. Les manifestants ont aussi réclamé la
libération de l'ensemble des détenus issus du même mouvement.
Ces cinq militants avaient été interpellés, le 6 avril dernier, en marge d'une “marche nationale” organisée par les trois grandes centrales syndicales du pays, en protestation contre la politique du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Si les ONG affirment que ces militants ont été arrêtés après avoir scandé des slogans “contre le régime dans son ensemble”, la police soutient que des membres des forces de l'ordre avaient été blessés, lors de cette marche.
Dans son témoignage posté sur YouTube, ce militant dit avoir été insulté, frappé, agressé sexuellement, tabassé et brûlé par trois agresseurs.
Dimanche, des policiers en civil l'ont arrêté dans le quartier Sidi Bernoussi, alors qu'il se trouvait dans la voiture d'un membre de l'AMDH, à en croire le site d'information Febrayer, qui publie l'information.
Selon la même source, qui cite le procureur général du Roi à Casablanca, une enquête approfondie a été menée par la police judiciaire, au lendemain de la publication de la vidéo d'Oussama. La police aurait conclu que les faits racontés n'ont pas eu lieu, et a décidé de le poursuivre, en état d'arrestation, pour faux témoignage, selon la même source.
Ces cinq militants avaient été interpellés, le 6 avril dernier, en marge d'une “marche nationale” organisée par les trois grandes centrales syndicales du pays, en protestation contre la politique du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Si les ONG affirment que ces militants ont été arrêtés après avoir scandé des slogans “contre le régime dans son ensemble”, la police soutient que des membres des forces de l'ordre avaient été blessés, lors de cette marche.
Un autre militant arrêté à Casablanca
En
marge de ce sit-in, des sources concordantes ont fait état de
l'arrestation d'Oussama Hassan, membre du mouvement du 20-Février, qui
s'était dit, début mai, victime d'une agression de la part de trois
inconnus.Dans son témoignage posté sur YouTube, ce militant dit avoir été insulté, frappé, agressé sexuellement, tabassé et brûlé par trois agresseurs.
Dimanche, des policiers en civil l'ont arrêté dans le quartier Sidi Bernoussi, alors qu'il se trouvait dans la voiture d'un membre de l'AMDH, à en croire le site d'information Febrayer, qui publie l'information.
Selon la même source, qui cite le procureur général du Roi à Casablanca, une enquête approfondie a été menée par la police judiciaire, au lendemain de la publication de la vidéo d'Oussama. La police aurait conclu que les faits racontés n'ont pas eu lieu, et a décidé de le poursuivre, en état d'arrestation, pour faux témoignage, selon la même source.
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