Aufait
Les bidonvilles à Casablanca sont dans le viseur des autorités
locales de la métropole économique. Après la démolition d'une
quarantaine de baraques à “Carrières centrales” (Karian Central) mardi,
ce sont six baraques qui ont été démolies ce jeudi à Douar Birat, à sidi Moumen.
Selon nos sources sur place, les autorités locales ont procédé, bien avant la démolition, à l'arrestation d'une vingtaine de personnes, soupçonnées d'avoir l'intention de s'opposer à cette opération.
À Douar Birat, les habitants des six baraques n'ont pas résisté, se contentant d'accuser le président de la commune de Sidi Moumen, M. Bourhim, de leur avoir confisqué leurs terrains.
Contacté en vain par nos soins afin de vérifier cette accusation, le téléphone de M. Bourhim, également membre du Conseil de la ville de Casablanca, est resté éteint durant tout l'après-midi du jeudi.
Mardi, des affrontements avaient eu lieu à “Carrières centrales” entre les forces de l'ordre et des habitants s'opposant à la démolition de leurs baraques.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées et 19 se trouvaient toujours en garde à vue mercredi soir, selon Nourredine Ryadi, responsable local de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Les violences ont également fait un nombre indéterminé de blessés, dont quatre policiers, d'après le quotidien Assabah.
Jeudi, nous avons appris que les personnes arrêtées lors des affrontements ont été déférées devant le procureur général du Roi, et passeront leur première nuit à la prison de Oukacha.
Les images, prises par notre photographe, parlent d'elles-mêmes...
Selon nos sources sur place, les autorités locales ont procédé, bien avant la démolition, à l'arrestation d'une vingtaine de personnes, soupçonnées d'avoir l'intention de s'opposer à cette opération.
À Douar Birat, les habitants des six baraques n'ont pas résisté, se contentant d'accuser le président de la commune de Sidi Moumen, M. Bourhim, de leur avoir confisqué leurs terrains.
Contacté en vain par nos soins afin de vérifier cette accusation, le téléphone de M. Bourhim, également membre du Conseil de la ville de Casablanca, est resté éteint durant tout l'après-midi du jeudi.
Mardi, des affrontements avaient eu lieu à “Carrières centrales” entre les forces de l'ordre et des habitants s'opposant à la démolition de leurs baraques.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées et 19 se trouvaient toujours en garde à vue mercredi soir, selon Nourredine Ryadi, responsable local de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Les violences ont également fait un nombre indéterminé de blessés, dont quatre policiers, d'après le quotidien Assabah.
Jeudi, nous avons appris que les personnes arrêtées lors des affrontements ont été déférées devant le procureur général du Roi, et passeront leur première nuit à la prison de Oukacha.
Les images, prises par notre photographe, parlent d'elles-mêmes...
Par le renversement d’une dictature, il a été démontré et prouvé qu’il est désormais possible par la force de l’unanimité de faire pression sur les dirigeants de ce monde pour venir à bout de tout conflit.
RépondreSupprimer