par Aufait, 5/9/2013
Un jeune Marocain, arrêté pour “prosélytisme”, vient d’être condamné à deux ans et demi de prison par le tribunal de première instance de Taounate, pour abandon de la religion islamique et prosélytisme chrétien.
Dans notre pays, se détourner de la foi musulmane et choisir une autre religion est répréhensible. En faire la diffusion est condamnable par la loi. /DR
Un jeune, originaire de Taounate (nord de Fès) a été
condamné mardi à 30 mois de prison pour prosélytisme chrétien. Arrêté
le 28 août dernier, l'accusé aurait été dénoncé après avoir tenté de
séduire des jeunes de la région afin de les convertir au christianisme.
Rappelons que l'article 220 du Code pénal interdit d'ébranler le foi d'un musulman et de diffuser la foi chrétienne, un délit passible d’une peine de prison.
Ainsi, le tribunal de première instance de Taounate a condamné le jeune homme à deux ans et demi d’emprisonnement et 1.500 Dh d’amende. Les observateurs de la justice marocaine ainsi que l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) ne cachent pas leur surprise quant à la vitesse avec laquelle a été traitée cette affaire, surtout lorsqu'on connaît la lenteur de notre système judiciaire.
Cette affaire de prosélytisme est toujours en cours puisque lors de la perquisition du domicile de l'inculpé, la police a trouvé des CD et autres équipements louant la foi chrétienne. Cet attirail aurait été fourni par deux Américains, toujours recherchés par les autorités marocaines, afin de les expulser.
L'Association marocaine des droits de l'Homme a assuré vouloir prendre contact avec la famille du jeune homme pour faire appel de la condamnation, considérant la décision du juge comme une “violation de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme”.
Rappelons que l'article 220 du Code pénal interdit d'ébranler le foi d'un musulman et de diffuser la foi chrétienne, un délit passible d’une peine de prison.
Ainsi, le tribunal de première instance de Taounate a condamné le jeune homme à deux ans et demi d’emprisonnement et 1.500 Dh d’amende. Les observateurs de la justice marocaine ainsi que l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) ne cachent pas leur surprise quant à la vitesse avec laquelle a été traitée cette affaire, surtout lorsqu'on connaît la lenteur de notre système judiciaire.
Il avoue devant la cour
Selon le journal arabophone Assabah,
l'accusé, marchand ambulant de son état, n’a pas nié, devant la cour de
Taounate, sa conversion au christianisme. Il s’est dit complètement
convaincu des idées qu’il était en train de diffuser auprès des jeunes
de la région. Le mis en cause a adopté la même attitude lors de
l’interrogatoire avec les gendarmes de la commune de Aïn Aicha ou chez
le juge d’instruction.Cette affaire de prosélytisme est toujours en cours puisque lors de la perquisition du domicile de l'inculpé, la police a trouvé des CD et autres équipements louant la foi chrétienne. Cet attirail aurait été fourni par deux Américains, toujours recherchés par les autorités marocaines, afin de les expulser.
L'Association marocaine des droits de l'Homme a assuré vouloir prendre contact avec la famille du jeune homme pour faire appel de la condamnation, considérant la décision du juge comme une “violation de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme”.
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