Affrontements de Smara
Quatre personnes interpellées
Par AuFait,
Selon
ses responsables locaux, il s'agit de quatre jeunes majeurs, dont
certains sont connus pour leur militantisme. Ils ont été arrêtés lundi
et mardi, puis incarcérés à Laâyoune.
D'après l'agence MAP, ils sont poursuivis pour “attroupement armé pendant la nuit” ou encore “incitation à la violence, rébellion, coups et blessures avec préméditation à l'encontre de fonctionnaires”.
En début de la semaine dernière, des médias marocains avaient fait état de “violents affrontements” les jours précédents entre des manifestants séparatistes et des forces de l'ordre à Smara, une ville d'environ 50.000 habitants.
Entre 26 et 48 policiers ont été blessés dans ces affrontements, selon les quotidiens Al-Massae et Assabah.
Les quatre Sahraouis arrêtés à Smara seront jugés en même temps que les six personnes récemment interpellées à Laâyoune pour “violences contre les forces de l'ordre”, a précisé le responsable de l'AMDH à Laâyoune, Hamoud Iguilid.
Plusieurs manifestations pro-indépendance ont eu lieu fin avril-début mai au Sahara, dans la foulée du vote du Conseil de sécurité de l'ONU prolongeant le mandat de sa mission, la Minurso, sans y inclure la question des droits de l'Homme. Les violences en marge de ces rassemblements ont fait des dizaines de blessés.
À rappeler qu'au cours des derniers mois, l'ONU a insisté sur “l'urgence” d'un règlement, en raison de l'instabilité au Sahel.
D'après l'agence MAP, ils sont poursuivis pour “attroupement armé pendant la nuit” ou encore “incitation à la violence, rébellion, coups et blessures avec préméditation à l'encontre de fonctionnaires”.
En début de la semaine dernière, des médias marocains avaient fait état de “violents affrontements” les jours précédents entre des manifestants séparatistes et des forces de l'ordre à Smara, une ville d'environ 50.000 habitants.
Entre 26 et 48 policiers ont été blessés dans ces affrontements, selon les quotidiens Al-Massae et Assabah.
Les quatre Sahraouis arrêtés à Smara seront jugés en même temps que les six personnes récemment interpellées à Laâyoune pour “violences contre les forces de l'ordre”, a précisé le responsable de l'AMDH à Laâyoune, Hamoud Iguilid.
Plusieurs manifestations pro-indépendance ont eu lieu fin avril-début mai au Sahara, dans la foulée du vote du Conseil de sécurité de l'ONU prolongeant le mandat de sa mission, la Minurso, sans y inclure la question des droits de l'Homme. Les violences en marge de ces rassemblements ont fait des dizaines de blessés.
À rappeler qu'au cours des derniers mois, l'ONU a insisté sur “l'urgence” d'un règlement, en raison de l'instabilité au Sahel.
aufait/AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire