Plusieurs
rapports, aussi accablants les uns que les autres, sur le secteur de la
santé ont été publiés ces derniers mois. Ils sont état de déficiences
graves, d’une inégalité régionale, d’un encadrement sanitaire
défaillant. L’accès aux soins est une course de haies.
L’aspect
corruption, désorganisation, manque d’engagement du personnel est
soulevé. Il est révoltant parce qu’on est face à des vies humaines, mais
il ne faut pas en faire l’arbre qui cache la forêt. La problématique
est beaucoup plus complexe.
Les besoins sont énormes. L’effort
budgétaire conséquent, reste largement insuffisant. Le problème du
financement de la santé, malgré le RAMED qui, avec ses insuffisances,
est un acquis, reste entier. C’est sur cette question que butent toutes
les réformes.
Il faut initier
une réflexion sur la question en s’inspirant des expériences de pays
étrangers, surtout quand elles sont réussies et en faire l’objet d’un
débat public. Les politiques publiques, à part la période d’ajustement
structurel où la santé a été littéralement sacrifiée, tentent de
répondre aux insuffisances. Force est de constater que les moyens sont
trop limités. On peut critiquer la gestion, telle mesure ou telle autre,
mais on ne peut pas dire qu’il y a moyen, avec le budget disponible de
résoudre la question et de répondre à tous les besoins.
Il y a
urgence parce que le délabrement de la santé publique est une injustice
qui aggrave les inégalités et sape le principe même de la citoyenneté.
Quotidiennement, la presse fait état de drames humains et familiaux liés
à la marche des hôpitaux ou à leur éloignement. Quant au fonctionnement
de l’existant, à la corruption généralisée, aux médecins aux horaires
de dilettantes à la marche des services des urgences, cela relève de la
volonté des pouvoirs publics. Dans ce secteur, plus que dans tout autre,
ces phénomènes sont abjects. L’usager du service public ne perd pas un
avantage matériel, un peu de temps, mais risque sa vie. Refaire des
métiers de la santé des vocations nécessite du temps mais aussi de la
ténacité. L’exigence démocratique, le projet national font de la réforme
de la santé publique un devoir pour les gouvernants. Tout en sachant
que cette réforme n’est pas d’une facilité déconcertante.
Plusieurs
rapports, aussi accablants les uns que les autres, sur le secteur de la
santé ont été publiés ces derniers mois. Ils sont état de déficiences
graves, d’une inégalité régionale, d’un encadrement sanitaire
défaillant. L’accès aux soins est une course de haies.
L’aspect corruption, désorganisation, manque d’engagement du personnel est soulevé. Il est révoltant parce qu’on est face à des vies humaines, mais il ne faut pas en faire l’arbre qui cache la forêt. La problématique est beaucoup plus complexe.
Les besoins sont énormes. L’effort budgétaire conséquent, reste largement insuffisant. Le problème du financement de la santé, malgré le RAMED qui, avec ses insuffisances, est un acquis, reste entier. C’est sur cette question que butent toutes les réformes.
Il faut initier une réflexion sur la question en s’inspirant des expériences de pays étrangers, surtout quand elles sont réussies et en faire l’objet d’un débat public. Les politiques publiques, à part la période d’ajustement structurel où la santé a été littéralement sacrifiée, tentent de répondre aux insuffisances. Force est de constater que les moyens sont trop limités. On peut critiquer la gestion, telle mesure ou telle autre, mais on ne peut pas dire qu’il y a moyen, avec le budget disponible de résoudre la question et de répondre à tous les besoins.
Il y a urgence parce que le délabrement de la santé publique est une injustice qui aggrave les inégalités et sape le principe même de la citoyenneté. Quotidiennement, la presse fait état de drames humains et familiaux liés à la marche des hôpitaux ou à leur éloignement. Quant au fonctionnement de l’existant, à la corruption généralisée, aux médecins aux horaires de dilettantes à la marche des services des urgences, cela relève de la volonté des pouvoirs publics. Dans ce secteur, plus que dans tout autre, ces phénomènes sont abjects. L’usager du service public ne perd pas un avantage matériel, un peu de temps, mais risque sa vie. Refaire des métiers de la santé des vocations nécessite du temps mais aussi de la ténacité. L’exigence démocratique, le projet national font de la réforme de la santé publique un devoir pour les gouvernants. Tout en sachant que cette réforme n’est pas d’une facilité déconcertante.
L’aspect corruption, désorganisation, manque d’engagement du personnel est soulevé. Il est révoltant parce qu’on est face à des vies humaines, mais il ne faut pas en faire l’arbre qui cache la forêt. La problématique est beaucoup plus complexe.
Les besoins sont énormes. L’effort budgétaire conséquent, reste largement insuffisant. Le problème du financement de la santé, malgré le RAMED qui, avec ses insuffisances, est un acquis, reste entier. C’est sur cette question que butent toutes les réformes.
Il faut initier une réflexion sur la question en s’inspirant des expériences de pays étrangers, surtout quand elles sont réussies et en faire l’objet d’un débat public. Les politiques publiques, à part la période d’ajustement structurel où la santé a été littéralement sacrifiée, tentent de répondre aux insuffisances. Force est de constater que les moyens sont trop limités. On peut critiquer la gestion, telle mesure ou telle autre, mais on ne peut pas dire qu’il y a moyen, avec le budget disponible de résoudre la question et de répondre à tous les besoins.
Il y a urgence parce que le délabrement de la santé publique est une injustice qui aggrave les inégalités et sape le principe même de la citoyenneté. Quotidiennement, la presse fait état de drames humains et familiaux liés à la marche des hôpitaux ou à leur éloignement. Quant au fonctionnement de l’existant, à la corruption généralisée, aux médecins aux horaires de dilettantes à la marche des services des urgences, cela relève de la volonté des pouvoirs publics. Dans ce secteur, plus que dans tout autre, ces phénomènes sont abjects. L’usager du service public ne perd pas un avantage matériel, un peu de temps, mais risque sa vie. Refaire des métiers de la santé des vocations nécessite du temps mais aussi de la ténacité. L’exigence démocratique, le projet national font de la réforme de la santé publique un devoir pour les gouvernants. Tout en sachant que cette réforme n’est pas d’une facilité déconcertante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire