La scène se passe samedi matin à la mairie de Boukhadra, une ville minière de la région de Tébessa, dans l'Est de l'Algérie; 23 jeunes sont reçus sont par le maire, qui adopte une attitude hautaine et méprisante. Le dialogue suivant s'engage entre Mohsen Bouterfif, 27 ans, père de deux enfants et le maire :
- Si je n'ai pas de contrat d'embauche à la mine, je me brûle
- Si je n'ai pas de contrat d'embauche à la mine, je me brûle
- Si tu as le courage de Bouazizi, vas-y.
Mohsen sort alors de la mairie, va se procurer de l'essence et s'immole. Le soir même, il décède à l'hôpital d'Annaba. Le wali (préfet/gouverneur) se rend sur place et suspend le maire.
Cet acte s'inscrit dans une liste qui ne fait que s'allonger : cinq jeunes à la recherche de travail et/ou de logement se sont immolés publiquement par le feu en Algérie en moins d'une semaine.
Mohsen sort alors de la mairie, va se procurer de l'essence et s'immole. Le soir même, il décède à l'hôpital d'Annaba. Le wali (préfet/gouverneur) se rend sur place et suspend le maire.
Cet acte s'inscrit dans une liste qui ne fait que s'allonger : cinq jeunes à la recherche de travail et/ou de logement se sont immolés publiquement par le feu en Algérie en moins d'une semaine.
On peut désormais parler de la naissance d'une حركة المهترقين Harakat Al Mouhattariquiine (Mouvement des Immolés) au Maghreb.
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