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mardi 18 janvier 2011

«C'est un véritable putsch, les Tunisiens sont furieux»

Par Libération.fr, 17/1/2011
Après l'opposant historique tunisien Moncef Marzouki dénonçant une «mascarade», c'est au tour de l'avocate tunisienne et militante des droits de l'homme, Radhia Nasraoui, de monter au front depuis Tunis contre un gouvernement d'union nationale qu'elle juge «illégitime».
Ce lundi après-midi, Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président tunisien déchu Ben Ali, a en effet annoncé la formation d'un gouvernement d'union nationale chargé de gérer le pays jusqu'à la tenue de prochaines élections présidentielle et législatives. Celles-ci auront lieu dans un délai de 6 mois.
Le Premier ministre a également annoncé la libération de tous les prisonniers d'opinion, la «liberté totale d'information» et la levée de l'interdiction d'activité de toutes les ONG, dont la Ligue tunisienne des droits de l'Homme.
Au sein du nouveau gouvernement qui va devoir assurer la transition démocratique, pas moins de huit membres de l'ancien gouvernement Ben Ali viennent d'être reconduits, qui plus est, à des postes clefs. Parmi eux, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane et celui de l'Intérieur, Ahmed Kriaâ.
Le cabinet d'union nationale comporte toutefois trois chefs de partis politiques de l'ancienne opposition. Il s'agit de Ahmed Ibrahim, chef du mouvement Ettajdid (ex-communiste), à l'Enseignement supérieur et à la recherche scientifique, Mustapha Ben Jaafar qui dirige le Front démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), à la Santé. Ainsi que l'opposant Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP).
Ce dernier, réagissant aux critiques sur la composition de ce gouvernement de transition déclarait ce lundi sur Europe 1: «C'est une équipe de coalition nationale, faite de trois composantes, avec des ministres de l'ancien gouvernement connus pour leur compétence et leur probité, des membres de l'opposition (...) et des personnalités indépendantes rayonnantes».
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