Le 15 mai 2011, c’est-à-dire il n’y a pas très longtemps, l’actuel ministre marocain de la justice et des libertés (sic), El Mostafa Ramid, qui était alors député PJD, accompagnait un groupe de victimes de la torture en direction du centre de Témara, siège de la DST (elle s’est installée depuis à Aïn Aouda).
Ce groupe avait l’intention de dénoncer la torture systématique à
laquelle sont soumis tous ceux qui pénètrent dans cet antre du malheur.
Ramid savait de quoi il parlait parce que nombre de ses clients, des
salafistes de la plupart, étaient passés par Témara.
Parlant au téléphone avec un média arabophone (Ecoutez-le!) http://youtu.be/lrBL9V6_DUU, Ramid
dénonçait le centre de Témara et s’en prenait à ceux qui voulaient
empêcher que des citoyens manifestent pacifiquement.
Aujourd’hui, Ramid (pas lui bien sûr, mais ceux qui le manipulent depuis le Palais royal), a décidé de suspendre les accords de coopération judiciaire entre le Maroc et la France après que la police française ait essayé de notifier au patron de la DST, Abdellatif El Hammouchi,
l’ordre de se présenter devant un juge d’instruction chargé de
l’instruction de plusieurs plaintes pour « torture » visant le patron de
la police politique marocaine.
Pour l’avocat Ramid, Hammouchi, qui ne bénéficie d’aucune immunité diplomatique, a plus de droits que le reste des citoyens-sujets de « Sidna ».
Ya hasra a Si Ramid ! Gallek musulman alors que le Coran condamne l’hypocrisie (nifak).
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