EM, Sahara Occidental occupé, 9/3/2014
Ce 8 mars 2014 à El Aaiun occupé, les femmes sahrouies ont tenté de
manifester leur solidarité avec les femmes du monde entier et leur rejet
de l'occupation du Sahara Occidental. La police marocaine ayant
encerclé la place prévue pour la manifestation, 50 Sahraouis ont réussi à
passer, alors que 200 manifestants ont été refoulés. L'appel à manifester
était lancé pour 17h.
La police a dispersé violemment les manifestants regroupés chara Smara, ne laissant au groupe que quelques minutes d'expression.
Des journalistes informés de cette manifestation avaient pris place à des endroits stratégiques bien avant l'heure annoncée de l'événement, pour pouvoir rapporter en image les revendications.
A 16h, Lafkir Laghdaf de l'équipe Media, Khaled Rouhi photographe de groupe information Sahara Occidental, et un troisième photographe dont le nom n'a pas été communiqué, ont été arrêtés sur le toit d'un immeuble de l'avenue Smara. Les policiers semblaient être bien informés.
Les trois journalistes ont été transportés à bord d'une voiture de police vers la préfecture, et 7h après il n'y a aucune information sur leur sort.
L'arrestation de ces trois journalistes sahraouis suit de quelques semaines l'arrestation de quatre autres journalistes sahraouis d'une même équipe à un barrage de police à Sidi Ifni au sud du Maroc. Ceux ci ont été condamnés très rapidement en première instance à des peines allant de quatre à six mois de prison ferme.
La visite d'un agent de la police judiciaire du commissariat du Salé (nord de Rabat) au prisonnier politique Mohamed Tahlil, détenu avec le groupe "Gdaim Izik" semble entrer dans le même cadre de tentative d'empêcher le travail de témoignage et journalisme sur ce qui se passe au Sahara Occidental occupé. L'agent a en effet enquêté sur les accusations portées contre Mohamed Tahlil d'avoir attaqué cinq policiers à El Aaiun occupée en 2010. Selon Mohamed Tahlil, les questions cherchaient à incriminer l'activiste des droits de l'homme Hassanna Duihi dans la même affaire.
Ajout 9 mars : les journalistes ont été libérés, leur matériel confisqué
La police a dispersé violemment les manifestants regroupés chara Smara, ne laissant au groupe que quelques minutes d'expression.
Des journalistes informés de cette manifestation avaient pris place à des endroits stratégiques bien avant l'heure annoncée de l'événement, pour pouvoir rapporter en image les revendications.
A 16h, Lafkir Laghdaf de l'équipe Media, Khaled Rouhi photographe de groupe information Sahara Occidental, et un troisième photographe dont le nom n'a pas été communiqué, ont été arrêtés sur le toit d'un immeuble de l'avenue Smara. Les policiers semblaient être bien informés.
Les trois journalistes ont été transportés à bord d'une voiture de police vers la préfecture, et 7h après il n'y a aucune information sur leur sort.
L'arrestation de ces trois journalistes sahraouis suit de quelques semaines l'arrestation de quatre autres journalistes sahraouis d'une même équipe à un barrage de police à Sidi Ifni au sud du Maroc. Ceux ci ont été condamnés très rapidement en première instance à des peines allant de quatre à six mois de prison ferme.
La visite d'un agent de la police judiciaire du commissariat du Salé (nord de Rabat) au prisonnier politique Mohamed Tahlil, détenu avec le groupe "Gdaim Izik" semble entrer dans le même cadre de tentative d'empêcher le travail de témoignage et journalisme sur ce qui se passe au Sahara Occidental occupé. L'agent a en effet enquêté sur les accusations portées contre Mohamed Tahlil d'avoir attaqué cinq policiers à El Aaiun occupée en 2010. Selon Mohamed Tahlil, les questions cherchaient à incriminer l'activiste des droits de l'homme Hassanna Duihi dans la même affaire.
Ajout 9 mars : les journalistes ont été libérés, leur matériel confisqué
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