Pour les repas de ramadan, on ne regarde pas forcément à la dépense
11/7/ 2013
Lorsqu'un musulman fait ses courses
pour l'iftar, c'est-à-dire le repas du soir, il n'est pas rare qu'il ne
regarde pas à la dépense. En moyenne, le festin à la tombée de la nuit
coûterait à une famille nombreuse entre 60 et 70 euros. Or, certains
musulmans ne bénéficient pas du budget nécessaire pour vivre comme il se
doit les nuits de ramadan.
Farida Arrass, membre du collectif "Egalité, sans guillemets", a décidé de faire appel à la générosité des commerçants pour leur offrir de la nourriture. Le ramadan est avant tout un moment de convivialité et de partage. Les marchands, eux, donnent parce qu'ils peuvent se le permettre: le chiffre d'affaire se porte bien. "Les budgets au niveau des produits halal triplent pendant toute cette période", confie Fabienne Dallons, commerçante.
RTBF
Farida Arrass, membre du collectif "Egalité, sans guillemets", a décidé de faire appel à la générosité des commerçants pour leur offrir de la nourriture. Le ramadan est avant tout un moment de convivialité et de partage. Les marchands, eux, donnent parce qu'ils peuvent se le permettre: le chiffre d'affaire se porte bien. "Les budgets au niveau des produits halal triplent pendant toute cette période", confie Fabienne Dallons, commerçante.
RTBF
Le coût du ramadan
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Dès le soir du premier jour de Ramadan,
les hôpitaux qataris ont reçu des dizaines de patients souffrant de
douleurs. Ces douleurs sont non pas dues un manque de nourriture ou
d’eau, mais à l’inverse dues à un excès. En effet, les patients, qui se
sont suralimentés au cours de l’iftar, se sont plaints principalement de
brûlures d’estomac, et de vomissements répétés. Reçus aux urgences,
ils ont pu bénéficier de soins afin d’arrêter les vomissements
provoquées par une inflammation de la muqueuse de l’estomac. Des anti
inflammatoires, analgésiques, ou encore des anti émétiques peuvent leur
être prescrits.
Tout au long du mois de Ramadan, les
hôpitaux qataris reçoivent régulièrement des patients ayant trop
mangé. L’an dernier, une centaine de personnes ont été admises au
service des urgences au cours de la première nuit du Ramadan.
Selon un rapport de l’ONU, l’obésité au
sein de la population des pays du Golfe est l’une des plus importantes
au monde. Elle toucherait près de la moitié des adultes. Le Koweït,
l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, et le Qatar sont touchés par
ce fléau ces dernières années.
Pendant le mois de Ramadan l’état de
jeûne entraîne l’envie de tout manger, et une fois arrivée l’heure du
Maghreb, certains dépassent les limites de leur estomac en ingurgitant
de grosses quantités de nourriture. Un état qui nuit à la santé, mais
aussi à la capacité de prier la nuit. En plus d’être néfaste pour la
santé, manger par excès ne fait pas partie de l’éthique d’un musulman
comme en témoigne ce hadith qui nous exhorte à se contenter de peu :
Selon Al Miqdâd Ibn Ma’dikariba (qu’Allah l’agréé), le Messager d’Allah (salaLlahou alayi wa sallam) disait :
« Jamais le fils
d’Adam n’a rempli de récipient pire que son ventre. Il suffisait
pourtant au fils d’Adam quelques bouchées pour subvenir à ses besoins.
Et même s’il lui en fallait absolument davantage, qu’il réserve donc le
tiers de son estomac à son manger, l’autre tiers à son boire et le
dernier tiers à sa respiration». (Rapporté par At-tirmidhi)
Par ailleurs, rappelons
que le Prophète (salaLLahaou alayi wa sallam) éprouvait souvent de la
faim comme en témoigne ces hadiths : Aïcha (qu’Allah soit satisfait
d’elle) rapporte: « La famille de Mohammad n’a jamais mangé à sa faim du pain d’orge deux jours consécutifs jusqu’à sa mort». (Hadith unanimement reconnu authentique)
ou encore : Selon Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agréé), « le
Messager d’Allah (salaLLahou alayi wa sallam) passait plusieurs nuits
successives le ventre vide. Les membres de sa famille ne trouvaient pas
de quoi dîner. La plupart de leur pain était d’orge ». (Rapporté par Attirmidhi)-----------------------------------------------------------------------
Belgique : Refoulés par la police lors d'un reportage sur le ramadan
, 12/12/2013
Faits divers
Trois journalistes qui voulaient filmer au Parvis Saint-Jean-Baptiste sur les débuts du ramadan y ont été dissuadés.
Trois journalistes - Wassim Brahim, Ahmed El Karrouti et Hassan El
Bouharrouti - ont été dissuadés mercredi soir par la police d’effectuer
un reportage sur les débuts du ramadan à Bruxelles, qu’ils comptaient
réaliser au parvis Saint Jean-Baptiste dans la commune de Molenbeek.
Accrédité
auprès des institutions européennes et résidant à Bruxelles depuis
trente ans, Hassan El Bouharrouti travaille pour M2, la chaîne marocaine
la plus regardée au monde. Un collègue présent est attaché à une agence
internationale de presse basée à Londres et active sur le Moyen-Orient.
Alors qu’il commençait à tourner avec sa caméra, El Bouharrouti dit avoir essuyé, ainsi que ses collègues, "des insultes et des menaces de la part des personnes qui se trouvaient sur la place".
Notre confrère affirme avoir alors voulu expliquer qu’il effectuait ce reportage sur le ramadan "pour le compte d’une chaîne arabe". "Il fallait que je quitte les lieux sinon ils allaient me casser la gueule et démolir la caméra", poursuit le journaliste. Il lui fut répondu : "C’est ce que vous dites mais on sait bien que ce reportage, c’est pour le diffuser sur les chaînes des mécréants."
Plusieurs patrouilles de police sont intervenues : "Une dizaine de policiers."
Mais alors que les journalistes espéraient recevoir un soutien, notre confrère de M2 fait part de son étonnement :
"Les gens rassemblés ont continué les moqueries… et j’ai subi un
contrôle d’identité. J’ai sorti ma carte d’identité et ma carte de
presse. Et la police m’a mis en garde :
"Vous savez, monsieur, ici vous êtes à Molenbeek, c’est la période
de ramadan, les gens sont un peu excités. Vous provoquez ces gens avec
votre caméra. Normalement vous devriez avoir une autorisation de la
commune pour filmer sur la voie publique à Molenbeek."
Première
nouvelle : notre confrère précise que pour vivre en Belgique depuis
1984 et y pratiquer le métier depuis 1992 comme journaliste accrédité,
il ne lui a jamais été prétendu qu’il faudrait une autorisation
communale ou autre pour filmer sur la voie publique.
L’équipe a dû quitter les lieux.
Hassan El Bouharrouti : "L’équipe
de tournage de la chaîne a dû plier bagage, sous les yeux des jeunes
qui ricanaient de plus belle. Aucun d’eux n’a par contre subi un
contrôle d’identité."
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