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dimanche 14 juillet 2013

L’ONU dénonce la mainmise du Maroc sur la vraie culture sahraouie : festivals, noms sahraouis

cu 16 L’ONU dénonce que le Maroc exclut la culture sahraouie des festivals qu’il finance  au Sahara Occidental occupé

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  Le Maroc, puissance occupante de majeur partie du Sahara Occidental, essaie de légitimer internationalement son occupation en organisant des festivals sur le territoire.
 Ces activités, au lieu de les organiser pour faire connaître la culture sahraouie, ont pour objectif de donner une vision propagandiste de la présence de l’occupant sur territoire. De cette manière, les ressources économiques du Sahara Occidental, au lieu d’être utilisées au profit de la population originaire du territoire, sont utilisées pour financer des artistes étrangers ou artistes locaux à condition de ne pas s’écarter du discours officiel de la puissance occupante. Les artistes qui veulent développer librement leur  activité restent ainsi privés de financement avec les fonds que la puissance occupante obtient du territoire sahraoui.
Le rapport présenté auprès du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies par l’Experte indépendante Farida Shahid, que WSHRW rend public, dénonce cette pratique d’exclusion de la culture sahraouie libre. La Rapporteuse de l’ONU affirme que:
Elle a toutefois été informée que, dans le cadre de l’organisation de nombreux festivals, une partie disproportionnée des fonds avait été dépensée pour inviter des musiciens internationaux, originaires en particulier de Mauritanie. Dans le même temps, des formations musicales et musiciens locaux auraient été sélectionnés par un comité habilité à leur demander de modifier, par exemple, les paroles de chansons traditionnelles ou de modifier des spectacles qu’ils jugeaient inappropriés. Elle a aussi appris que certains d’entre eux n’avaient pas été autorisés à participer aux festivals. De telles pratiques, qui limitent la liberté d’expression de la diversité culturelle, qui devrait pourtant être promue et réalisée, semblent contraires au droit à la liberté d’expression et à la liberté artistique. ”

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