Par Mémoire de luttes, 9/7/2013
En
révélant par le menu l’ampleur du dispositif planétaire d’espionnage
des Etats-Unis, et les menaces qu’il fait courir aux libertés des
citoyens, Edward Snowden a rendu un grand service à tous les défenseurs
des droits de l’homme, quel que soit le continent où ils se trouvent.
Compte tenu des énormes risques personnels qu’il a pris, son attitude
mérite la reconnaissance et le respect.
C’est pourquoi on aurait attendu des gouvernements européens,
principales cibles – et d’ailleurs désignées comme telles – de la
National Security Agency (NSA), qu’ils répondent favorablement à la
demande d’asile politique formulée par ce lanceur d’alerte désormais
traqué par tous les services de renseignement des Etats-Unis.
Malheureusement, en s’alignant de fait sur l’administration Obama, aucun
d’entre eux n’a jugé bon de mettre ses actes en accord avec les
principes qu’il proclame dans les forums internationaux, et qui
figurent d’ailleurs dans les textes de l’Union européenne.
En répondant favorablement à la demande d’asile humanitaire que lui a
officiellement soumise le dissident américain Edward Snowden – et
comme Evo Morales, pour la Bolivie, et Daniel Ortega, pour le
Nicaragua, avaient également par avance accepté de le faire –, le
président vénézuélien Nicolas Maduro et, avec lui, l’Amérique latine
ont repris le flambeau laissé à terre par les gouvernements européens.
Dans le combat qui s’annonce pour la liberté et la sécurité d’Edward
Snowden, nous appelons les citoyens européens et, en particulier, les
responsables politiques, associatifs et syndicaux, à signer cet appel
pour affirmer leur solidarité avec les forces et les dirigeants
progressistes latino-américains, et tout particulièrement avec le
président Maduro.
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