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dimanche 14 juillet 2013

Condamner sans preuve ? C'est courant au Maroc !




Lorsque nous évoquons la nature du procès (ou du simulacre de procès) devant le tribunal MILITAIRE des 24 de Gdim Izik, nous sommes traités de sauvages par les Marocains qui nous expliquent qu'il y a eu des morts et que c'est normal qu'il y ait des condamnés !
Certes, mais la justice ne se rend pas comme ça ...
Après une petite recherche, il s'avère que nos militants des droits de l'homme dont certains ont été condamnés à perpétuité... l'ont été sans aucune preuve, ou avec des preuves fabriquées. Et il semble que ces pratiques soient courantes au royaume :
Je lis que à Imider la police a "arrêté un jeune militant, Mustapha Ouchtobane, en novembre 2011. Il sera condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal d’Ouarzazat, dans un procès expéditif digne des plus terribles des dictatures. Le 12 juillet 2012, cinq autres militants sont également arrêtés par les gendarmes à Tinghir. Le dossier semble monté de toute pièce. Un entrepreneur, connu pour ses liens avec les autorités, les accuse d’avoir vandalisé un projet de rénovation d’une maison des jeunes à Imider.
Or là, ce n'étaient pas des Sahraouis... Ces deux exemples, parmi tant d'autres, montrent que ce sont donc bien des habitudes du pouvoir marocain qui tient à montrer ses muscles pour faire taire le peuple ...

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