Mesdames, Messieurs,
Le ministre des affaires
étrangères français, Laurent Fabius, a répondu au député communiste Alain
Bocquet au sujet des détenus politiques au Maroc et surtout des grévistes de la
faim.
Monsieur le ministre reprend dans sa réponse des informations des instances officielles du régime du Maroc. Je vous informe que les entrées et sorties des bagnes du régime sont une banalité du quotidien des militants syndicaux et politiques. Je vous informe aussi que les étudiants militants de l'UNEM à Meknes, sont en grève de la faim depuis plus de trois mois. Trois d'entre eux ont été transférés récemment à l'Hôpital à Meknes. Leur état de santé est très grave. Leur vie est en danger.
Ils agonisent, contrairement aux déclarations du ministre. Bien sûr, ils sont stables comme des cadavres sur leur lit de fortune, menottés, alors qu'ils sont incapables de bouger. Les services consulaires français au Maroc sont bien informés de la situation des droits de l'Homme bafoués au quotidien au Maroc. La république française, à travers la lettre de monsieur le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, soutient le régime du Maroc et fait la démonstration encore une fois que les intérêts des deux états sont à l'opposé de ceux qui luttent pour un Maroc meilleur indépendant, un Maroc où le peuple marocain dispose de lui même. Que ces militants agonisent dans les prisons du Maroc, que les libertés soient bafouées, que la misère s'étende dans les larges couches populaires, et que les richesses du pays le Maroc soient bradées, tout cela n'a pas suffi à notre cher ministre des affaires étrangères pour le convaincre d'user de son pouvoir et de ses compétences pour participer à la libération des prisonniers politiques au Maroc.
La démocratie dont parle Monsieur le ministre, a les odeurs de torture ,de violence, d'emprisonnement et de mort des citoyens et militants sous le régime ami de la république. Cette réalité qui crève les yeux ( présence des détenus politiques au Maroc) est même ignorée et niée par les autorités marocaines.
Monsieur le ministre reprend dans sa réponse des informations des instances officielles du régime du Maroc. Je vous informe que les entrées et sorties des bagnes du régime sont une banalité du quotidien des militants syndicaux et politiques. Je vous informe aussi que les étudiants militants de l'UNEM à Meknes, sont en grève de la faim depuis plus de trois mois. Trois d'entre eux ont été transférés récemment à l'Hôpital à Meknes. Leur état de santé est très grave. Leur vie est en danger.
Ils agonisent, contrairement aux déclarations du ministre. Bien sûr, ils sont stables comme des cadavres sur leur lit de fortune, menottés, alors qu'ils sont incapables de bouger. Les services consulaires français au Maroc sont bien informés de la situation des droits de l'Homme bafoués au quotidien au Maroc. La république française, à travers la lettre de monsieur le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, soutient le régime du Maroc et fait la démonstration encore une fois que les intérêts des deux états sont à l'opposé de ceux qui luttent pour un Maroc meilleur indépendant, un Maroc où le peuple marocain dispose de lui même. Que ces militants agonisent dans les prisons du Maroc, que les libertés soient bafouées, que la misère s'étende dans les larges couches populaires, et que les richesses du pays le Maroc soient bradées, tout cela n'a pas suffi à notre cher ministre des affaires étrangères pour le convaincre d'user de son pouvoir et de ses compétences pour participer à la libération des prisonniers politiques au Maroc.
La démocratie dont parle Monsieur le ministre, a les odeurs de torture ,de violence, d'emprisonnement et de mort des citoyens et militants sous le régime ami de la république. Cette réalité qui crève les yeux ( présence des détenus politiques au Maroc) est même ignorée et niée par les autorités marocaines.
Le seul point positif dans
cette lettre est que la question des détenus politiques au Maroc est portée au
haut rang de la république française.
Je remercie monsieur le député
d'avoir répondu à nos sollicitations et exprimé son soutien aux détenus
politiques.
Le Comité de Soutien
continue son travail de solidarité avec les détenus politiques au Maroc et
demande leur libération.
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