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mardi 2 avril 2013

Benkirane embarrassé par l’ampleur de la grandiose marche du 31 mars 2013 à Rabat "Pour l'ensemble des droits et des libertés"

Par Ali Fkir, 31/3/2013

FÉLICITATION et mille fois BRAVO !


Rabat: marée humaine à la marche du 31 mars 2013, marche des travailleurs par excellence dont l'initiative revient à la CDT et à la FDT. Pour celles et ceux qui connaissent Rabat: la tête de la marche à Bab Rouah , la queue toujours à Baba Al Had. GRANDIOSE MARCHE Syndicales (CDT, FDT, UMT courant démocratique), soutenue par la gauche démocratique et progressiste, le MVT20FEVRIER... Les islamistes ont préféré ne pas y assister. FÉLICITATION AUX ORGANISATEURS ET A TOUTES ET A TOUS CELLES/CEUX QUI ONT CONTRIBUE AU SUCCÈS DE CETTE DÉMONSTRATION DE FORCE! Bâtissons ensemble un front uni contre le makhzen, un front démocratique et progressiste.


 






















Plusieurs milliers de travailleurs ont défilé ce dimanche à Rabat contre les politiques menées par le gouvernement actuel. Une marche dont la principale cible a été le chef du gouvernement.


 L'opposition marocaine s'est réunie ce dimanche, le temps d'une marche organisée à l'appel des deux centrales syndicales, la CDT et la FDT. A cet appel, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile ont répondu, ainsi que quelques dizaines de membres du mouvement du 20 février.
La marche pour « les droits et les libertés » s'est transformée en un procès contre le gouvernement actuel. « Benkirane dégage, tu n'as rien pu faire ! » scandaient les manifestants, dont des dirigeants de partis politiques comme Habibi El Malki et Driss Lachgar (USFP) ou Nabila Mounib (PSU)...
Les islamistes d'Al Badil Al Hadari et d'al Oumma ont également été de la partie, la manifestation qui a rassermblé 30.000 personnes selon les organisateurs a appelé au départ du gouvernement actuel et la « chute » de son chef.
Mais il n'y avait pas que la gauche et les islamistes d'opposition dans la marche d'aujourd'hui, plusieurs individus appartenant au PAM et au RNI, partis de l'opposition parlementaire ont rejoint la protestation. Celle-ci a, d'ailleurs, ressuscité le martyr Omar Benjelloun après que les militants de la mouvance ittihadie aient scandé le célèbre slogan anti-islamiste « criminels, criminels, les assassins de Benjelloun ».
 http://fr.lakome.com/index.php/politique/587-syndicats-une-marche-anti-benkirane
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Des milliers de personnes manifestent à Rabat à l'appel de syndicats

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Rabat "pour l'ensemble des droits et des libertés", affichant leur mécontentement à l'égard de la politique du gouvernement, à l'appel notamment de deux organisations syndicales, a constaté un photographe de l'AFP.
Selon la même source, les manifestants, qui ont achevé leur marche devant le Parlement, dans le centre de la capitale, étaient entre 5.000 et 10.000. La police a pour sa part évoqué le chiffre de 3.000 participants.
Organisée sous le signe "Pour l'ensemble des droits et des libertés", cette manifestation s'est déroulée dans le calme, le cortège brandissant des pancartes et scandant des slogans anti-corruption, "contre la vie chère et pour l'emploi",  et plus généralement contre la politique du gouvernement.
"Le Maroc vit une régression sociale", Abdelilah "Benkirane (le chef du gouvernement, ndlr) nous emmène dans un ravin", ont clamé des manifestants, parmi lesquels des membres du mouvement pro-réformes du 20-Février.
D'après l'agence MAP, des partis de l'opposition ainsi que des associations et des organisations actives dans les domaines des droits humains et de la société civile s'étaient également joints au cortège.

Cette manifestation constitue "une sorte de mise en garde" au gouvernement, ont déclaré des syndicalistes cités par la MAP. Le parti islamiste Justice et développement (PJD) d'Abdelilah Benkirane, qui dirige le gouvernement, est arrivé au pouvoir par les urnes fin 2011-début 2012, dans le tumulte du printemps arabe.
Confronté à un ralentissement de la croissance l'an dernier ainsi qu'à un creusement du déficit public, il doit mener au cours des prochains mois d'importantes réformes sociales, concernant les retraites mais aussi la caisse de compensation, qui subventionne à grand frais des produits de première nécessité.
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(APS) dimanche 31 mars 2013 14 : 56
Maroc : marche à Rabat contre la politique économique et sociale du gouvernement
RABAT - Plusieurs centaines de travailleurs marocains de différents secteurs ont manifesté dimanche à Rabat contre la politique économique et sociale du gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane, à l’appel de deux syndicats, la Fédération démocratique du travail (FDT) et la Confédération démocratique du travail (CDT), a-t-on constaté.
Placée sous le signe "Pour l’ensemble des droits et des libertés", cette marche a été soutenue par des organisations de la société civile, des partis politiques de gauche et par une branche dissidente de l’un des principaux syndicats marocains, l’Union marocaine du travail (UMT).
Venant de différentes villes du royaume, les manifestants ont réclamé la démission de l’actuel gouvernement de coalition dirigé par le Parti justice et développement (PJD, islamiste), le respect du droit syndical dans les secteurs privé, public et semi-public et contre les prélèvements des salaires des grévistes notamment ceux des collectivités locales et contre la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs.
Dans des déclarations à la presse, les initiateurs à cette marche ont indiqué que l’objectif de cette action est de dénoncer la politique du gouvernement qui menace la paix sociale du Maroc suite à la hausse du coût de la vie, du taux de chômage et au non-respect des accord conclus avec les syndicats.
Selon le Haut-Commissariat marocain au plan (HCP), le taux de chômage est passé de 8,9 % en 2011 à 9,0 % en 2012 augmentant de 1.028.000 à 1.038.000 chômeurs en 2012, soit 10.000 chômeurs en plus.
La même source a relevé que le coût de la vie a augmenté de 2,6% en janvier 2013 par rapport au même mois de l’année 2012.
Le gouvernement de coalition marocain est dirigé depuis janvier 2012 par le PJD, vainqueur des législatives anticipées du 25 novembre 2011 avec 107 sièges sur 395 députés de la chambre des représentants.
L’exécutif comprend des membres du Parti de l’Istiqlal (conservateur, 60 députés), du Mouvement populaire (MP, libéral, 32 députés) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS, ex-communiste, 18 sièges).
URL Source : http://www.aps.dz/Maroc-marche-a-Rabat-contre-la.html
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marche Rabat 31 mars 2013
1 avr. 2013
de S G Attac - Maroc
Marche unitaire Rabat 31/3/2113: à l'appel des syndicats CDT , FDT et ODT: une "marche pour les droits et libertés" contre les mesures du gouvernement Benkirane qui a rassemblé militants de la gauche radicale pour l'unité syndicale , du M20Février, Attac, également des islamistes mais aussi les partis de droite RNI et PAM dans l'opposition au Parlement contents de reprendre le slogan "dégage Benkirane", espérant prendre la place...Une étrange large coalition contre le gouvernement Benkirane
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  Benkirane embarrassé par l’ampleur de la manifestation. 

 Le chef du gouvernement n’en revient pas de l’ampleur de la manifestation syndicale de dimanche à Rabat. Enivré par des sondages rassurants sur sa popularité personnelle, Abdelilah Benkirane ne s’attendait pas à une telle démonstration de force contre la politique de son gouvernement. Surtout que l’imposante marche qui a drainé plusieurs dizaines de milliers de manifestants, a été organisée à l’appel de la CDT et de la FDT, deux de principales centrales syndicales du pays, auxquelles se sont jointes plusieurs figures de l’opposition. Surtout aussi que la manifestation intervient au moment où la colère gronde à l’intérieur même de la majorité menée par les islamistes.

 Lors de la dernière réunion des chefs de la coalition gouvernementale, l’Istiqlal s’est vivement opposé à toute nouvelle hausse des prix. C’est dire que les projets de Benkirane pour réformer, même partiellement, la caisse de Compensation, ne font pas consensus à l’intérieur de la majorité. Une réforme devenue pourtant inévitable pour faire face à l’inquiétante détérioration des indicateurs économiques et financiers du pays. Réuni samedi, le comité central de l’Istiqlal s’est clairement opposé à toute nouvelle mesure d’austérité qui accablerait davantage les citoyens et rendrait le gouvernement plus impopulaire encore.
 De fait, 15 mois après son arrivée aux affaires, Abdelilah Benkirane et son cabinet mi-islamiste peinent à convaincre. Pire encore, la seule mesure économique concrète décrétée jusqu’à présent, à savoir l’augmentation des prix de l’essence et du gazole, a eu un effet impopulaire évident. Le reste tient soit à l’effet d’annonce soit aux déclarations de bonnes intentions. On est loin des promesses électorales du PJD de porter le salaire minimum à 3000 DH. Plus loin encore l’objectif d’atteindre une croissance de 7%. A la place, le pays doit faire face à un marasme économique aggravé par un chômage persistant, la hausse effrénée des prix, le déficit des services publics…
 La marche syndicale de dimanche a sonné l’alarme d’un mécontentement social difficilement contenu. La balle est aujourd’hui dans le camp du chef du gouvernement.

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