Par Salah Elayoubi, demainonline, 28/2/2013
Abdelkader Belliraj (Photo DR)
Abdelkader Belliraj qui était à l’isolement dans un quartier de la
prison de Salé II, aurait éte transféré à celle de Toulal, près de
Meknès. Ce qui s’apparente à une mesure de coercition intervient après
qu’un militant du vingt février ait commémoré le deuxième anniversaire
du mouvement par la diffusion d’une vidéo, depuis sa cellule de la même
prison où Belliraj purgeait sa peine.
Si ce transfert se confirmait, il n’annoncerait rien de bon pour
l’intéressé, la prison de Toulal étant réputée pour la dureté des
méthodes qui y sont appliquées contre les islamistes condamnés à de
lourdes peines.
On se souvient qu’elle avait fait l’objet de dénonciations répétées
d’exactions commises par son directeur et le personnel à l’encontre des
détenus avec des bastonnades, des viols et de la torture, sans parler
de l’isolement en cellules individuelles, vingt quatre heures sur vingt
quatre, de la privation de minimum vital tel que le savon, l’eau chaude
ou encore les soins médicaux.
La plupart des détenus sont originaires de villes lointaines et n’ont
droit qu’à une visite éclair de quinze minutes. Le temps pour eux de
saluer, à distance, leur famille placé derrière les barreaux,
d’échanger quelques banalités, sous la surveillance des gardiens, de
récupérer un panier de provisions, soumis à une fouille méticuleuse
impitoyable, avant de regagner leur cellule.
On imagine aisément ce qu’endurent les prisonniers les plus pauvres, privés de ces visites, et du minimum vital
Pour rappel, les autorités belges que l’on peut difficilement
soupçonner de compatir au sort des prisonniers islamistes détenus au
Maroc, avaient émis sa plus grande réserve sur la thèse marocaine de
l’implication de Abdelkader Belliraj dans un réseau islamiste dont il
serait le chef.
Son épouse a condamné dans un communiqué ce transfert que rien ne justifiait.
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Abdelkader Belliraj (Photo DR) |
Abdelkader Belliraj qui était à l’isolement dans un quartier de la
prison de Salé II, aurait éte transféré à celle de Toulal, près de
Meknès. Ce qui s’apparente à une mesure de coercition intervient après
qu’un militant du vingt février ait commémoré le deuxième anniversaire
du mouvement par la diffusion d’une vidéo, depuis sa cellule de la même
prison où Belliraj purgeait sa peine.
Si ce transfert se confirmait, il n’annoncerait rien de bon pour
l’intéressé, la prison de Toulal étant réputée pour la dureté des
méthodes qui y sont appliquées contre les islamistes condamnés à de
lourdes peines.
On se souvient qu’elle avait fait l’objet de dénonciations répétées
d’exactions commises par son directeur et le personnel à l’encontre des
détenus avec des bastonnades, des viols et de la torture, sans parler
de l’isolement en cellules individuelles, vingt quatre heures sur vingt
quatre, de la privation de minimum vital tel que le savon, l’eau chaude
ou encore les soins médicaux.
La plupart des détenus sont originaires de villes lointaines et n’ont
droit qu’à une visite éclair de quinze minutes. Le temps pour eux de
saluer, à distance, leur famille placé derrière les barreaux,
d’échanger quelques banalités, sous la surveillance des gardiens, de
récupérer un panier de provisions, soumis à une fouille méticuleuse
impitoyable, avant de regagner leur cellule.
On imagine aisément ce qu’endurent les prisonniers les plus pauvres, privés de ces visites, et du minimum vital
Pour rappel, les autorités belges que l’on peut difficilement
soupçonner de compatir au sort des prisonniers islamistes détenus au
Maroc, avaient émis sa plus grande réserve sur la thèse marocaine de
l’implication de Abdelkader Belliraj dans un réseau islamiste dont il
serait le chef.
Son épouse a condamné dans un communiqué ce transfert que rien ne justifiait.
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